Avec sa décision concernant Autant en emporte le vent, HBM Max ouvre la voie à une nouvelle ère toute en pédagogie…
Contextualisation. C’est l’idée qu’a brandie HBO Max en retirant Autant en emporte le vent de son catalogue le temps d’offrir un petit texte préventif, sorte de contextualisation pédagogique, aux spectateurs. Encore considéré aujourd’hui comme l’un des plus grands succès de l’histoire du cinéma, par les centaines de millions de dollars encaissés et les 10 statuettes gagnées sur 13 nominations aux Oscars, jamais il n’a été question pour la chaîne de retirer définitivement la fresque des écrans – ç’aurait été une pure négation de l’histoire et des stéréotypes raciaux qui ont existé alors.
Non, la tâche pour la chaîne était alors simplement de se prévaloir de toute accusation morale, en ce que le film est jugé problématique dans la manière idéalisée qu’il a de dépeindre la guerre de Sécession et la relation maître-domestique entre Blancs et Noirs.
Le premier d’une longue lignée
Or si c’est à HBO Max qu’incombe cette tâche aux États-Unis, en Angleterre, le film de Victor Fleming est proposé par le groupe Sky Cinema. Et la même problématique s’est posée. Seulement le groupe ne s’est pas arrêté à Autant en emporte le vent, et Sky Cinema a décidé d’inclure un message d’alerte à un très grand panel d’oeuvres, comme c’est expliqué dans les colonnes de Screengeek.
« Sky s’est engagé à soutenir la lutte contre le racisme et à améliorer sa représentation de la diversité et de l’inclusion à l’écran comme en dehors.
Nous passons constamment au crible le contenu proposé par les chaînes appartenant à Sky, et si nécéssaire, nous prendrons des mesures. En ajoutant notamment des informations supplémentaires à certains programmes pour permettre à nos clients de prendre une décision éclairée au moment de choisir ce qu’ils veulent regarder ».
Jenette Goldstein dans Aliens, le retour
Donc, outre le long-métrage avec Vivien Leigh, Clark Gable, Hattie McDaniel, ou encore Oscar Polk, Sky prévient dorénavant ses spectateurs que des films tels que Aliens, le retour de James Cameron, Flash Gordon de Mike Hodges ou encore Dumbo (la version de 1947) et Aladdin (1993) proposent des « représentations culturelles, des attitudes et des niveaux de langages susceptibles d’offenser les spectateurs d’aujourd’hui ».
Le problème d’Aliens, le retour viendrait de son casting, puisqu’avait été choisie pour jouer le rôle de la latino américaine Marine Vasquez, l’actrice blanche Jenette Goldstein. Idem pour Flash Gordon qui met en scèn Max von Sydow dans le rôle de l’Empereur Ming, un vieil homme normalement asiatique… De son côté, Dumbo pâtit, pour la chaîne, de la manière caricaturale qu’il a de représenter les afro-américains, tandis qu’aucune explication n’a vraiment été avancée pour Aladdin. Pour rappel, Disney+ avait déjà accompagné ces films d’un message, lors de son lancement.
En ratissant large, le but du groupe est certainement de prévenir, plutôt que de guérir (contrairement à ce qu’HBO Max semble avoir fait)…
c’est de pire en pire, je me demande quand vont cesser ces conneries.
Je sens que les studios vont devoir bientôt s’excuser pour tous les westerns où les indiens ont été joués par des blancs… ça va en faire un paquet.
ça commence à devenir sérieusement inquiétant ce qui se passe. Bientôt on se dira bonjour en disant « paix et félicité » et on chantera des chansons de pub débiles en mangeant un milk shake banane.
Gardez bien vos supports physique hahahah
Ceux là ils pourront ni vous les retirer, ni vous les censurer.
[susceptibles d’offenser les spectateurs d’aujourd’hui]
Les spectateurs d’aujourd’hui. Il est bien là le problème.
Avant les livres d’histoires et les documentaires servaient à expliquer les horreurs du passé et à s’en souvenir pour éviter de les reproduire. Il était pas nécessaire d’ajouter des mentions explicatives de partout parce qu’on comprenait parfaitement par ces deux « ustensiles » ce qui était bien et mal
Maintenant comme on prends tout les jeunes pour des imbéciles dénués de compréhension, on pense jugé nécessaire de placer des avertissements en préambule d’œuvres (dans le meilleur des cas) ou on les censure (dans le pire des cas). C’est n’importe quoi.