Avatar : James Cameron pourra-t-il sortir ses suites à la date prévue ?

Alors que la quasi-intégralité de l'industrie hollywoodienne se prépare à repousser à peu près tout ce qu'elle produit, James Cameron essaie d'être serein.

Les choses sont allées très vite. Inaugurés avec la fuite de Mourir peut attendre, les reports en série de blockbusters auront ponctué les différentes étapes de progression du virus. Au début, seuls les films programmés pour avril, mai ou juin sont passés à la casserole, au détriment des fans de Fast & Furious et de James Bond, et d'autres n'étaient pas au bout de leurs peines.

Par sécurité, la majorité des grosses sorties de cet été, comprenant des mastodontes comme Black Widow, Top Gun : Maverick ou Jungle Cruise se sont vues décalées, parfois d'un an !

Quand on t'annonce un report

Pire encore, la plupart des projets actuellement en production ou en tournage ont du se mettre sur pause, en raison de la virulence du virus sur les lieux ou tout simplement pour permettre aux techniciens de respecter le confinement. Alors que certains énormes blockbusters en post-poduction peuvent se permettre le télétravail (comme Eternals par exemple), d'autres sont contraints de tout arrêter, sans avoir de certitudes sur la date de reprise.

Parmi eux, les plus attendus restent probablement Avatar 2 et ses suites, projet titanesque auquel James Cameron se consacre entièrement. Le mystère plane autour du deuxième opus, déjà repoussé maintes fois et doté d'un budget probablement énorme. Forcément, il sera au moins un peu freiné par la situation. Mais Cameron, interrogé par Empire dans le numéro célébrant le cinéma, a indiqué croire encore à la date du 15 décembre 2021.

"Je veux reprendre le travail sur Avatar, ce qu'on n'est actuellement pas autorisés à faire à cause des règles ou lois d'urgence locales. Donc, c'est en pause maintenant. On était sur le point de tourner en Nouvelle-Zélande, alors ça a été repoussé. On essayera d'y revenir le plus tôt possible.

Les Na'vi, adeptes de l'immunité collective

D'un côté, la Nouvelle-Zélande semble avoir été très efficace pour contrôler le virus et leur objectif n'est pas la réduction mais l'éradication, ce qu'ils pensent pouvoir faire avec un suivi agressif des contacts et des tests. Donc il y a une grande chance que notre tournage soit repoussé de deux ou trois mois, mais on peut encore le faire. Donc, c'est une bonne nouvelle."

Le cinéaste a également expliqué que les effets spéciaux avançaient en dépit de la pandémie, grâce aux équipes de Weta Digital et de Lightstorm, capables de travailler au maximum à distance. Forcément, il adorerait revenir physiquement derrière la caméra, mais il faudra attendre un peu. Si tout se passe selon ses prédictions, le film pourrait toujours se frayer un chemin vers les salles en décembre, période parfaite pour créer l'évènement nécessaire à une production de cette ampleur.