Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en avril

La Rédaction | 2 avril 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 2 avril 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d'avril ?

Retrouvez aussi notre liste des meilleurs films d'horreurs présents sur Amazon

 

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DÉJÀ DISPONIBLE

LES CINQ DESTINATION FINALE

Lesquels ? Destination Finale, Destination finale 2Destination finale 3Destination finale 4 et... Destination finale 5 (bonjour l'originalité)

Ça parle de quoi ? De la Mort, la vraie, la méchante, l'obsessionnelle, qui refuse que quiconque lui échappe. Dans chaque épisode, un groupe qui a échappé à un désastre (un avion, des voitures, un grand huit, encore des voitures, un bus mais sur un pont), va essayer de survivre alors que la Faucheuse les poursuit pour régler son bilan compta.

Pourquoi il faut les regarder ? Parce que c'est une petite saga culte, qui a marqué bien des esprits et offert une belle dose de scènes géniales. Le premier, réalisé par James Wong et conçu comme un éventuel épisode de X-Files à l'origine, est un vrai bon slasher, malin et pervers, qui mise sur le mystère et l'atmosphère. Dès le deuxième volet, tout part en vrille, pour devenir un pur jeu de massacre plein d'humour noir, où le spectateur observe des personnages plus ou moins sans intérêt, mourir de diverses manières.

 

PhotoDestination X-Files

 

L'angoisse se transforme ainsi en célébration de la mort où la peur disparaît au profit du rire cruel et complice. Tout tourne alors autour de la prochaine source du malheur des héros, broyés, brûlés, écrasés, découpés, troués ou réduits en bouillie de toutes les manières possibles et imaginables. De quoi offrir pas mal de sursauts d'humour et violence cartoonesques.

La saga Destination finale a donc sans surprise dérivé jusqu'à sombrer dans la nullité, répétant constamment la même formule à chaque épisode. Ce qui n'empêche pas les films d'être souvent irrésistibles et réjouissants, les mauvais volets étant même capables d'offrir de grands moments.

 

photo, Jacqueline MacInnes WoodQuand tu as accepté un marathon Destination finale avec ton mec

 

A HISTORY OF VIOLENCE

Ça parle de quoi ? D'un homme a priori ordinaire qui, après avoir abattu des inconnus venus attaquer son restaurant, reçoit la visite de gangsters, persuadés qu'il ont retrouvé un ancien camarade à eux, caché sous une nouvelle identité...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est un film-charnière dans la carrière passionnante de David Cronenberg. Cinéaste de l'horreur organique, qui a maltraité et déformé les corps et les chairs dans des œuvres fascinantes comme Vidéodrome, Crash et La Mouche, il était alors arrivé au bout d'un chemin, eXistenZ et Spider ayant justement été perçus comme des répétitions. A History of Violence est une véritable révolution, qui enclenche le deuxième mouvement de sa carrière, où l'horreur est désormais cachée dans le tissu du réel, plus noire et perverse.

Adapté du comics de John Wagner et Vince Locke, A History of Violence montre ainsi le visage de la bête qui a apparence humaine, avec une sombre histoire de mafia - sujet que Cronenberg continuera à explorer dans Les Promesses de l'ombre. Viggo Mortensen y est fascinant, Ed Harris encore une fois parfait, tandis que Maria Bello prouvait pour de bon son talent - bien mal exploité depuis. Un grand film sur l'héritage terrible de la violence et du goût du sang qui coule dans les veines de la culture, et qui est encore plus puissant avec le recul.

 

Photo Viggo MortensenVous ne passerez pas !

 

DES HOMMES SANS LOI

Ça parle de quoi ? 1931, en pleine prohibition, le comté de Franklin en Virginie est célèbre pour sa production d’alcool de contrebande. Les trois frères Bondurant sont des trafiquants notoires. Seuls contre une police corrompue, une justice arbitraire et des gangsters rivaux, les trois frères écrivent leur légende.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'un John Hillcoat, c'est toujours l'assurance de se prendre un bon gros coup de poing aride dans la tronche et son film de gangsters en plein prohibition ne fait pas exception. Sombre et violent, Des Hommes sans loi est passé par Cannes en 2012 sans forcément marquer les esprits et en repartant bredouille face à la grosse compétition qui lui faisait face.

Pour autant, c'est un sacré plaisir mafieux lorgnant sur les codes du western et un drame fraternel. Il est en plus mené par un casting assez impressionnant avec Shia LaBeouf dans le rôle principal, accompagné par le parterre de stars Tom HardyGuy PearceJessica ChastainMia Wasikowska ou encore Jason Clarke.

 

Photo Shia LaBeoufTentative d'échapper au confinement ratée

 

THE TOURIST

Ça parle de quoi ? Pour se remettre d'une rupture amoureuse, Frank, simple professeur de mathématiques, décide de faire un peu de tourisme en Europe. Dans le train qui l'emmène de Paris à Venise, une superbe femme, Elise, l'aborde et le séduit. Ce qui commence comme un coup de foudre dans une ville de rêve va vite se transformer en course-poursuite aussi énigmatique que dangereuse...

Pourquoi il faut le regarder ? Le principal argument de ce film est son casting : Johnny Depp et Angelina Jolie. Les protagonistes qu'ils incarnent tombent amoureux et leur idylle s'épanouit dans une Venise de carte postale, de quoi convaincre les sentimentaux. Mais le romantisme est teinté de l'ombre dramatique d'une enquête policière où Angelina la jolie bute sur un dilemme : aimer deux hommes à la fois.

Réalisé par Florian Henckel von Donnersmarck, dont on a pu voir dernièrement L'Oeuvre sans auteur, le film repose sur l'interprétation ambiguë de Johnny Depp, dont l'identité n'est pas si touristique que ça. Mélange de comédie, de drame et de thriller, ce long-métrage a su conquérir les amoureux d'amour, conquis par le privilège du coeur derrière le masque (mais pas trop regardant sur le suspense).

 

Photo Johnny Depp, Angelina JolieAngelina Jolie et Johnny Depp

 

LA MAISON DES OMBRES

Ça parle de quoi ? Angleterre. 1920. Florence se rend dans une école qu'on prétend hantée par des fantômes. Sceptique et curieuse, la jeune femme pense avoir mis à jour un nouveau canular. Mais une rencontre avec un « spectre » bouleverse ses certitudes et la plonge dans l'horreur...

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’il faut absolument redécouvrir ce film fantastique à l’ancienne, classique mais jamais académique. Rejeté à sa sortie comme une énième déclinaison de l’excellent Les Autres d’Alejandro Amenábar, il possède pourtant une identité et un charme propres. Tout d’abord, grâce à une interprétation remarquable et un scénario redoutable de précision, il jouit d’une immense rigueur narrative. 

Ainsi, que l’intrigue joue la carte de l’émotion, quand se rapprochent deux âmes en souffrance, ou celle de la grosse trouillasse, alors que le surnaturel met un gros coup de boule à la protagoniste, le résultat est souvent d’une belle puissance. Enfin, le film bénéficie d’un climax romanesque à l’extrême, où twists opératiques et dilemmes moraux insolubles se télescopent. Une pépite à redécouvrir. 

  

photo, Rebecca HallPas sûr que vous ayez envie d'être confiné ici

 

ET AUSSI...

The Age of Shadows, Ali GGreen Zone, Forces spéciales, AftermathLa Dame en noirMustang88 minutesAzur et AsmarAmityville 3...

 

Photo Song Kang-hoEn voilà un bon petit film sud-coréen à voir pendant le confinement

 

BIENTÔT DISPONIBLE

TALES FROM THE LOOP 

Ça parle de quoi ? Dans un petit village perdu, des scientifiques ont crée "The Loop", une machine censée rendre possible l'impossible et d'explorer les mystères de l'univers.

À partir de quand ? 3 avril

Pourquoi il faut la regarder ? A la lecture de ce pitch, on pourrait s'attendre à un récit de science-fiction métaphysique à l'ambition démesurée, bâti autour d'une technologie difficile à concevoir, à la manière de la récente série Devs d'Alex Garland dont on vous parlait ici.

Mais au contraire, Tales from the Loop se veut sensible avant tout, utilisant à bon escient une science-fiction minimaliste, une mise en scène feutrée et la musique somptueuse de Philip Glass pour plonger dans les subtilités des moeurs humaines, lesquelles gravitent autour d'une machine qui échappe à la compréhension des mortels.

Construite comme une exploration des possibles convoqués par les peintures de Simon Stålenhag, la série navigue entre plusieurs histoires parfois déchirantes (l'épisode 4, tout en finesse), s'entremêlant dans une sorte de réalité alternative concentrée dans ce petit village, réalité filmée avec toute la douceur nécessaire.

Véritable pied de nez envers les séries froides et mécaniques qui squattent les services de streaming, cette première saison évite soigneusement de trancher entre anthologie et intrigue complexe, embarquant au passage le spectateur dans un voyage résolument original.

 

photoDes images somptueuses

 

LA TRILOGIE LE HOBBIT

Lesquels ? Le Hobbit : Un voyage inattenduLe Hobbit : La Désolation de Smaug et Le Hobbit : La bataille des cinq armées

Ça parle de quoi ? Le récit des aventures de Bilbon Sacquet, oncle de Frodon, une soixantaine d'années avant les événements de la trilogie du Seigneur des Anneaux.

À partir de quand ? 13 avril

Pourquoi il faut la regarder ? Trilogie reçue avec tiédeur par la critique et le public, l’odyssée de Peter Jackson mérite urgemment d’être réévaluée. Certes, on sent ici et là combien le réalisateur a dû opérer dans la précipitation pour prendre la suite de Guillermo del Toro, combien certaines séquences, abusant des effets numériques, ont souffert de cette production à un rythme infernal. 

Mais ce serait oublier combien Jackson demeure un des plus grands cinéastes du genre épique, avec quel indiscutable talent il parvient à emballer un spectacle aux proportions inédites, avec quelle foi bouleversante il suit des personnages progressivement de plus en plus attachants, combien cette trilogie accumule décors grandioses et trouvailles visuelles. Et enfin, son dernier chapitre (surtout dans sa version longue) s’impose comme un des plus grands moments d’aventure jamais vu sur grand écran. 

 

Photo Le HobbitL'occasion de retrouver Gandalf !

 

ET BIENTÔT...

Une île dès le 14 avril, The Last Full Measure dès le 24 avril et The Informer dès le 27 avril

 

affiche

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commentaires
Waito
03/04/2020 à 09:43

The Age of Shadows, Green Zone, Mustang, Azur et Asmar,... Mais vous vous concentrez sur Destination Finale et ce gros nanard de The Tourist. Je ne comprends pas trop comment vous choisissez vos focus :)

alshamanaac
02/04/2020 à 20:25

"En voilà un bon petit film sud-coréen à voir pendant le confinement"

Alors effectivement oui, The Age of Shadows a l'air sympathique... Malheureusement, Amazon a la bonne idée de ne proposer le film que en VF... Les quelques fois ou je suis tombé sur des films Coréen sur cette plateforme, à chaque fois le même problème, pas de VOSTFR... donc pour ma part, c'est non merci, c'est juste pas possible.

kyle reese
02/04/2020 à 18:46

J'ai une très grande attente pour Tales of the loop.
La BA est superbe et les peintures de Simon Stålenhag sont fascinantes.
Franchement hâte.

Tout comme Devs, mais comme j’attends comme à chaque fois la fin de la diffusion d'une série pour la regarder à mon rythme perso ce ne sera pas pour tout de suite.

Daddy Rich
02/04/2020 à 18:11

Destination Finale 2 reste "le meilleur"!
(et petit coup de coeur perso, pour le 3!)

RobinDesbois
02/04/2020 à 16:49

A chaque fois que j'entends parler du Touriste je pense à Ricky Gervais aux Golden Globes