The Grudge : pour le réalisateur, ce n'est pas un reboot, mais c'est bien tordu
Le réalisateur du reboot de The Grudge tente de rassurer les fans d'horreur avec ses mots à lui.
Auteur d'un court film en noir et blanc intitulé The Eyes of My Mother, Nicolas Pesce s'est vu confier le reboot d'une saga horrifique : The Grudge. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le bougre aime défendre son travail. Déjà il y a un mois, il avait assuré à Entertainment Weekly que sa version serait très différente, et qu'elle ressemblerait même à Seven.
Accompagné par ses acteurs Andrea Riseborough et Demian Bichir, voilà qu'il a remis le couvert au Comic-Con de New York, et pas à moitié.
"Ce film est bien plus tordu. Non pas que la vague de J-horror de la fin des années 2000 n'était pas tordue, mais là c'est vraiment tordu."
Principale nouveauté : The Grudge a coupé sa frange
En plus d'apparaître comme un ado de 14 ans vendant la 13e suite de Saw à ses amis, il cherche à tout prix à se démarquer d'une mode de l'horreur japonaise. Il cible en fait bien sûr le remake américain de 2004, devenu quand même depuis une trilogie (en 2006 et 2009). En effet, Pesce revendique de ne pas s'inscrire dans cette phase de la franchise. Sa référence est la version japonaise, qu'il compte bien transgresser le plus possible, à en croire ces interviews toujours plus démonstratives.
Il le dit et le répète inlassablement : l'histoire est différente, il ne considère pas donc pas le film comme un reboot.
"Il y a des hommages et des odes à la J-horror au niveau du style, mais c'est une histoire et des personnages complètement différents"
Tout son travail semble consister à faire correspondre une imagerie bien établie avec ses nouvelles idées.
"Pour l'imagerie, il fallait trouver un équilibre entre [les vieux et les nouveaux visuels]. On se rend compte que l'élément clé est la façon dont The Grudge s'exprime. Ce film est, beaucoup, à propos du fait que ça peut arriver n'importe où et n'importe quand. Ça peut s'étendre comme un incendie. Avoir certaines références était important. Évidemment avec une franchise on ne veut pas tout jeter. Il y a certains trucs que les fans seront contents de voir dans un nouveau contexte [...]"
Il n'y a plus qu'à espérer qu'il soit sincère, la promesse d'une classification R suffisant déjà à attirer l'attention et à démarquer le film de la version américaine, classée PG-13. Reste qu'un film aussi défendu avant même sa sortie n'inspire parfois pas trop confiance. Verdict le 15 janvier 2020.
Une affiche aux airs de The Human Centipede
09/10/2019 à 08:54
@La Redac
Le film sort en Janvier, le mois de l'année où on envoie les films mourir aux USA, je sais pas vous mais ça sent le sapin non?