Hold the Dark : le réalisateur de Green Room explique en quoi son film Netflix va être vraiment badass
Netflix nous prépare un automne des plus alléchants, comme en témoignent les photos de Hold the Dark, le prochain film de Jeremy Saulnier.
Avec Blue Ruin puis le radical Green Room, Jeremy Saulnier s’est taillé une place de metteur en scène extrêmement prometteur, dont chaque nouveau projet est scruté avec attention. Son nouveau film est attendu pour le 28 septembre 2018, sous l’égide de Netflix, et s’annonce éminemment ambitieux.
Jeffrey Wright, bien loin du soleil écrasant de Westworld
AU CŒUR DES TÉNÈBRES
Il y sera question de Russell Core, naturaliste à la retraite, spécialiste des loups (l’impressionnant Jeffrey Wright), connaisseur des zones les plus enclavées de l’Alaska, acceptant la requête d’une mère (Riley Keough), désireuse de voir tué le loup qui a emporté son jeune fils. Alors qu’il se lance sur les traces de l’animal, le père (Alexander Skarsgård) du petit garçon décédé rentre d’Irak, où il était mobilisé. L’annonce de la mort de son fils va le précipiter dans une spirale de violence au milieu de laquelle Russell Core va s’enfoncer dans les ténèbres.
Voilà un programme éminemment ambitieux, qui bénéficie d’un casting aussi solide que le CV de son réalisateur. Ce dernier a d’ailleurs accordé une interview à Entertainment Weekly, dans laquelle il explique en quoi Hold the Dark a constitué un challenge. Et à nouveau, on en a l’eau à la bouche.
TRANSE AVEC LES LOUPS
Pour quiconque se souvient de la brutalité de Green Room ainsi que de la complexité de ses séquences incluant des chiens de combat, les derniers propos de Saulnier, que nous avions rapporté ICI, font office de sacrée profession de foi
Accompagné de l’affiche que voilà et des premières photos du métrage, difficile de ne pas voir dans Hold the Dark un des potentiels poids lourds de Netflix dans les mois à venir. En effet, avant la fin de l'année se succéderont sur la plateforme les nouvelles oeuvres de Gareth Evans (Apostle), Paul Greengrass (22 July), Alfonso Cuarón (Roma) ou encore des frères Coen (The Ballad of Buster Scruggs). Que du beau monde...
20/08/2018 à 22:16
"Ils sont surtout obligés si ils veulent faire leurs films. Ils rapportent pas assez pour la salle."
Oui, ça s'appelle donc bien "attirer", pas de de doute.
En même temps, pas sur que Joon-ho Bong par exemple ne fait pas de films pour les studios puisqu'il en fait un actuellement pour CJ Entertainement, comme Mother. C'est juste que Netflix propose à certains réalisateurs de réaliser "leur" projet au lieu d'un projet de studio.
20/08/2018 à 19:35
@McCoy,
Faut plutôt blâmer les Majors sur ce coup, pas Netflix. Et puis la nature a horreur du vide.
20/08/2018 à 17:33
Netflix attire des jeunes talents ?
Ils sont surtout obligés si ils veulent faire leurs films. Ils rapportent pas assez pour la salle.
20/08/2018 à 16:35
Après Okja, on avait un peu peur de ce que donnerait le catalogue Netflix Films. Ils attirent de bons réalisateurs, des jeunes talents, et ça fait plaisir à voir.
20/08/2018 à 16:30
Top article !
Titre qui promet une "explication" du réal qui n'apparait pas dans le corps de l'article et renvoie à une précédente news.
Du beau travail de remplissage ...