Cannes 2016 : de Neon Demon à The Nice Guys, tous les films qui vont faire le Festival

Jacques-Henry Poucave | 10 mai 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 10 mai 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Dans quelques heures débutera le Festival de Cannes. Le moment est venu de revenir sur les films qu’on attend le plus.

Chaque année, la Croisette est l’opportunité de découvrir un instantané du cinéma mondial et bien souvent un échantillon des meilleures œuvres produites à un instant T. C’est aussi une chance de prendre la température d’une production qui brille, contrairement à ce que l’on peut lire ici et là, par sa diversité.

En effet, les Marches n’accueillent pas que le cinéma d’auteur ronflant qu’on caricature trop souvent, mais un grand nombre de créations extrêmement variées. La preuve :

 The Neon Demon

 

The Neon Demon, de Nicolas Winding Refn (Compétition)

Quand le réalisateur de Drive s’attaque au cinema d’horreur, à Hollywood et au petit monde du mannequinat dans ce qui s’annonce un grand barnum esthétique, on en tremble d’avance. On attend de lui un festin visuel et un délire d’hémoglobine. Vivement.

 loving

 

Loving, de Jeff Nichols (Compétition)

On aura parfois été déçus par les propositions de Jeff Nichols, mais il demeure un des auteurs les plus prometteurs du cinéma américain. Par conséquent, le voir porter à l’écran l’histoire vraie de Mildred Jeter et Richard Perry Loving, arrêtés en 1958 pour s’être unis, malgré les lois interdisant les mariages « inter-raciaux » en Virginie.

 Mademoiselle

 

Mademoiselle, de Park Chan-Wook (Compétition)

Le réalisateur de Old Boy revient en compétition avec un drame qui s’annonce particulièrement vicieux et torturé ? on sera présents !

Elle 

 

Elle, de Paul Verhoeven (Compétition)

Malgré une bande-annonce ronronnante, Elle est un drame pervers dans lequel une victime de viol manipule son entourage et son possible agresseur. Et si le réalisateur de Robocop offrait son plus grand rôle à Isabelle Huppert ?

marion cotillard 

 

Juste la Fin du Monde, Xavier Dolan (Compétition)

Dolan nous aura surpris, agacés, passionnés, ennuyés, amusés. Et même si le premier extrait dévoilé de ce film a bien failli nous rayer le cristallin, on tient assurément un des évènements de cette édition.

affiche 

 

The Nice Guys, de Shane Black (Hors compétition)

Si on avait vu le film, on aurait pas le droit d’en parler. Et si on ne l’avait pas vu, on ne pourrait pas non plus en parler. Ce qui est sûr, c’est qu’on tiendra sans doute là le moment le plus cool de cette quinzaine cinéphile…

Steven Spielberg 

Le Bon Gros Géant, de Steven Spielberg (Hors Compétition)

Non seulement on a toujours aimé Spielberg chez Ecran Large, mais on n’est pas loin de penser que le réalisateur est actuellement en plein cœur d’une de ses périodes les plus prolifiques et surprenantes. Probable bouleversement technologique (la motion capture aperçue dans la bande-annonce fiche un sacré coup à la concurrence), ce BFG pourrait être une claque aussi impactante que Cheval de Guerre, Lincoln ou Le Pont des Espions.

julien ducournau 

 

Grave, de Julien Ducournau (Semaine de la Critique)

La Semaine de La Critique s’est fait une spécialité de débusquer d’excellents films de genre (It Follows) et des créations françaises prometteuses. Du coup, on surveille avec beaucoup d’attention ce film dans lequel une végétarienne découvre la viande et de sombres pulsions…

apnée jean-christophe meurisse 

 

Apnée, de Jean-Christophe Meurisse (Semaine de la Critique)

Les Chiens de Navarre est une troupe d’improvisation, parmi les plus délirantes et protéiformes de l’Hexagone. C’est pourquoi on attend de les retrouver sur grand écran, dans un premier film que ces joyeux drilles confectionnent depuis un bon bout de temps.

poesia sin fine 

Poesia Sin Fine, d’Alejandro Jodorowsky (Quinzaine de la Critique)

Deuxième chapitre de sa tentative d’autobiographie filmée, ce métrage devrait être à nouveau un énorme morceau de cinéma, un de ces petits chefs d’œuvres qui vous laissent pantelant, grâce à leur finesse et leur sensibilité.

max pecas 

 

Dog Eat Dog, de Paul Schrader (Quinzaine des Réalisateurs)

La carrière de ce génie de l’écriture a plutôt connu de sacrés bas ces dernières années. Mais voir le scénariste de Taxi Driver et Raging Bull revenir à la tête d’un film où officient Nciolas Cage et Willem Dafoe demeure une des propositions les plus excitantes du Festival.

 

Tout savoir sur The Neon Demon

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commentaires
JK
10/05/2016 à 19:12

D'accord sur les deux points !

Endymion
10/05/2016 à 18:50

Je confonds toujours Jeff Nichols et Mike Nichols, ça m'énerve. Voilà j'avais envie de le partager avec quelqu'un.

(Et sinon les images collées au titre précédent dans l'article c'est perturbant aussi.)