Cannes 2011 : Compte-rendu du jour 1

Après s'être débarrassé des différentes taches logistiques de la veille - entre autres joyeusetés : la clé de l'appart à récupérer, le ravitaillement à faire (c'est que ça bouffe six dobermans dans le même appart), le wifi à configurer... - place aux réjouissances d'un premier jour du festival de Cannes traditionnellement « relax ». Comprendre par là : seulement deux longs-métrages à voir entre le film d'ouverture avec le Woody Allen annuel, Minuit à Paris, véritable machine à remonter le temps dans le Paname des années 1920 qui divise la rédac entre emballements et réactions plus modérées, puis le premier film en compétition, Sleeping beauty, une relecture contemporaine du mythique conte de La Belle au bois dormant qui donne l'occasion de voir Emily Browning à poil pour un résultat hélas vite rasant.

Les aventures de Lolo au marché du film

Cette année, notre Lolo national est armé (il possède un badge spécifique pour le marché du film) et dangereux (il compte bien faire la razzia de visionnage pour les 12 mois à venir). Mais comme pour la sélection officielle, le premier jour est plutôt zen avec seulement deux longs-métrages : tout d'abord le dérangeant et très graphique The Woman de Lucky McKee, découvert par un Sandy emballé au dernier festival de Sundance en janvier suivi de I melt with you, long-métrage lui aussi présenté au même festival de Sundance avec un casting pour le moins intéressant (Carla Gugino, Rob Lowe, Jeremy Piven, Thomas Jane) mais un résultat là encore peu avenant. Comme le dit le dicton : ca ira mieux demain...