Nos classiques de Disney favoris

Jean-Noël Nicolau | 28 janvier 2010
Jean-Noël Nicolau | 28 janvier 2010

Qu'il soit notre première séance de cinéma, notre traumatisme enfantin, notre souvenir attendri, nous avons tous un classique de Disney qui nous tient à coeur. La Princesse et la grenouille, sorti en salles cette semaine, renoue avec l'animation 2D et les thèmes qui ont fait la gloire du studio. Pour l'occasion la rédaction d'Ecran Large vous propose ses Disney favoris. A vous de faire votre choix dans notre forum, discuter notre sélection et vous plaindre des grands absents (Pinocchio, La Belle au bois dormant, Cendrillon, La Petite sirène...) !

 

 

Stéphane Argentin

Le Roi Lion


Le rire (Timon et Pumbaa) et l'émotion (la mort de Mufasa, aussi poignante que celle de la mère de Bambi) se côtoient dans ce dernier grand Disney classique bigger than life (B.O., personnages, réalisation...). 

 

 

Thomas Douineau

Bambi

Ma première expérience de cinéma !

 

 

Ilan Ferry

Les 101 dalmatiens 

Touchant, drôle, palpitant, Les 101 dalmatiens se vit comme un grand huit animé aux personnages hauts en couleurs et n'ayant rien perdu de sa puissance émotionnelle.

 

 

Julien Foussereau

Fantasia

Certes ce n'est pas le plus accessible. Pourtant, il y a dans Fantasia des instants de grâce éternelle comme cette Toccata et Fugue en Ré mineur de Bach sur des travaux initiaux d'Oskar Fischinger ou encore ce magnifique Casse-noisette de Tchaïkovski au sein duquel même les légumes du potager se prennent pour Noureev. Ils sont finalement plus représentatifs du tour de force que représente Fantasia que le sempiternel Apprenti Sorcier avec Mickey. Je dois à ce film mon initiation à la beauté de la musique classique... ainsi que ma première grande frayeur devant la terrifiante Nuit sur le Mont Chauve. Fantasia ou quand le Mickey Mousing gagnait ses lettres de noblesse.

Mais j'aurais pu en citer d'autres...

 

 

Sandy Gillet

Le Livre de la jungle

Je me souviens d'un film en super 8mn où mon père et moi étions grimés en noir (on avait cramé des bouchons de liège pris sur des bouteilles de vin et l'on s'était « maquillé » la figure) et dans la grande tradition des films muets on faisait les pitres devant la caméra sur la musique entraînante et jazzy de I Wanna Be Like You interprété par Louis Prima qui prend place lors du fameux passage où Baloo tente de délivrer Mowglie des griffes de King Louie, l'orang-outang roi des singes de la jungle. Le livre de la jungle n'est certainement pas le meilleur Disney mais il est celui qui me permet d'y associer le souvenir de mon père.

Ps : En y repensant et avec le côté bien politiquement correct qui sied à notre époque, on pourrait considérer que cette petite facétie domestique capturée sur pelloche et par extension cette séquence du Livre de la jungle ont des connotations racistes puisque cette musique est associée à une séquence où des singes aspirent à devenir des hommes, sommet pour eux de l'évolution... On ne rigole pas : des séquences et des épisodes entiers de Tex Avery et de Tom et Jerry période Hanna Barbera ont été censurés pour moins que cela...

 

 

Vincent Julé

Aladdin

Le délire ! Disney nous avait habitués à signer de grands classiques du dessin animé, du conte, de l'enfance, mais toujours avec respect, moral et amour. Dans Aladdin, ils découvrent l'insolence, le second degré et le plaisir. Le film est si drôle, si malin, si fou, qu'il plaît presque plus aux grands enfants (allez, disons-le, les adultes)... toute une génération ne s'en est pas remise et ne rêve que de... rejouer au jeu sur Megadrive !

 

 

Thomas Messias

Les Aristochats

Même à l'époque où la 3D n'était encore qu'un lointain rêve et où Pixar n'existait pas, Les Aristochats sonnait comme un film tourné vers le passé, avec son petit cachet années 30. C'est peut-être le plus kawaï des Disney d'antan, celui qui permet aux allergiques aux chats de s'émerveiller quand même, et sans éternuement, de ces petites boules de poil si mignonnes et complètement classes. Petit, j'ai usé la VHS à force de regarder ce grand petit film en boucle.

 

 

Jean-Noël Nicolau

Kuzco, l'empereur mégalo

Le meilleur film des Monty Python... sans les Monty Python. On pourra discuter longuement l'esthétique de l'oeuvre, elle passe totalement au second plan et correspond même plutôt bien à l'aspect purement déjanté de l'ensemble. De l'absurdité non stop pour cimenter un récit mené à un rythme d'enfer. C'est hilarant, complètement culte, ça n'a rien du chef-d'oeuvre intouchable façon Bambi ou Fantasia, mais cela se revoit sans cesse, toujours avec le même plaisir. Et puis il y a Kronk, le meilleur side-kick de l'histoire de Disney (j'insiste !).

 

 

Laurent Pécha

Peter Pan

Le dessin animé Disney qui évoque le plus l'enfance et son univers féérique...l'idée de ne jamais grandir et d'être dans un état de constant émerveillement, comment résister à un tel appel ? Impossible ! Et il suffit de voir les versions live pour se rendre compte que Peter Pan appartient à jamais à l'univers du dessin animé 2D...

 

 

Nicolas Thys

Un court-métrage :

1. Défense de fumer (No Smoking).

Dingo ou Goofy en anglais est le plus important personnage récurrent de Disney. Gaffeur fini, à moitié décérébré et élastique son corps est dans la continuité des acteurs burlesques du muet. Son rôle majeur : déformer une réalité pour mieux la critiquer. Si chacun de ses courts en solo est une merveille, Défense de fumer, d'une ironie déconcertante et merveilleusement animé aborde en plus un sujet parfaitement contemporain actuel avec une bonne quarantaine d'années d'avance et un panache fou.

Un long-métrage :


2. Taram et le chaudron magique.

Réalisé dans un format en 2.20, pour la première fois depuis La Belle au bois dormant, qui amplifie encore les sensations, Taram est le plus noir des Disney et celui qui possède peut-être l'histoire la plus belle et la plus intéressante. Un parcourt dans un univers proche de celui du roi Arthur avec une dose de magie, de mystère et de fantastique supplémentaire par rapport à Merlin. Moins humoristique il recèle quand même quelques personnages légers comme Tirelire, le cochon, et pour une fois l'enfant n'est pas pris pour un imbécile : on ose le confronter à ses peurs et à ses angoisses pour mieux l'en délivrer à la fin.

 

 

Didier Verdurand

La Belle et le clochard

Parce que c'est le premier que j'ai vu en salle.

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