Festival Chéries-Chéris - Compte-rendu 1

A peine le temps de se remettre de mes émotions de l'ouverture, qu'il est déjà l'heure d'attaquer les choses sérieuses...je parle bien sûr de la sélection des films. Et je ne m'attendais à me prendre la claque de la semaine voire du mois, comme ça, sans prévenir. Car Strella, c'est tout ça : une explosion de féminité, de genres sexuels, cinématographiques, de foisonnement d'idées aussi libres et géniales que foutraques et excitantes sur grand écran. Le mieux est d'aller lire la critique complète et découvrir voir ce bijou en salles depuis le 18 novembre.

Mais l'un des évènements les plus attendus de ce festival de films gays et lesbiens est les retrouvailles avec toute l'équipe de Beurs appart'. Il ne tenait d'ailleurs presque pas tous sur la scène de la salle 500 du Forum des images. Les courts de ce collectif avaient été présentés lors des précédentes éditions du festival et avaient offert de bonnes tranches de rigolades. Moins pour des qualités purement cinématographiques que pour le délire et la naïveté qu'ils véhiculent. Or cette année, les festivaliers ont le droit à Beurs appart' le film, tout simplement. Parodie de soap opera, il souffre de fait du format long mais ne perd pas une miette de sa folie, de sa fraîcheur et de son humour décalé. Sans parler de son casting de beaux gosses plus dénudés et décalés que jamais. A découvrir très vite en DVD, les courts-métrages étant d'ores et déjà disponibles dans toutes les bonnes crémeries.

Et, pour ceux qui attendraient des nouvelles du Pervers Pèpère, étant poissarde jusqu'au bout, je l'ai croisé avant la projection de Beur's Appart. Il va bien, il m'a annoncé ne pas avoir envie de venir mercredi à cause du foot (bien sûr), que le film de la veille, Strella, l'avait fait bien rire (what the fuck !?!) et, pour ceux qui auraient du surplus de chaleur humaine à partager avec lui, le monsieur s'assoit toujours du coté gauche de la salle 500, tout en haut.