Tai-Chi Master : la synthèse parfaite du cinéma de Hong-Kong, avec Jet Li et Michelle Yeoh
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26 novembre 2023
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26 novembre 2023
Jet Li et Michelle Yeoh face à la caméra de Yuen Woo-Ping : ça donne le génial Tai-Chi Master, à redécouvrir d’urgence.
Quand on se passionne pour le cinéma hongkongais, difficile de ne pas être empreint d’une forme de nostalgie face à une époque que l’on n’a même pas connue. Quoi de mieux en tant que cinéphile que d’assister à l’effervescence d’un phénomène, et à l’excitation du public face à la découverte d’un tout nouveau cinéma, libre et fou ?
Certes, aujourd’hui, le succès du cinéma indien a pris cette place, mais dans les années 80 et 90, Hong-kong provoquait une sorte d’hallucination et de jubilation permanente, surtout du côté du cinéma d’arts martiaux. Si on a déjà parlé de Yuen Woo-Ping (futur chorégraphe de Matrix, Tigre et Dragon et Kill Bill) avec Iron Monkey, on a tendance à oublier que ce génie a aussi réalisé un paquet de classiques, ou du moins des films qui ont encapsulé le meilleur du cinéma hongkongais des années 90. Et dans le genre, Tai-Chi Master, sorti en 1993, a une place particulière.
Pose de la victoire
HK Forever
Bien sûr, on pourrait mettre cette dimension exceptionnelle sur le compte de son casting, regroupant un Jet Li alors en pleine ascension (surtout depuis Il était une fois en Chine) et Michelle Yeoh, attendue après cinq ans d’absence sur les écrans. Le brio du film n’en est que plus évident, et jouit de son duo pour enchaîner encore plus de scènes d’action frénétiques et de montages alternés galvanisants.
Néanmoins, Tai-Chi Master est surtout un pur concentré du cinéma hongkongais, autant dans sa profonde modernité nineties que dans ses référents cinématographiques et folkloriques issus du passé. Certes, son scénario reste assez simpliste, et enquille les excuses et les péripéties pour justifier ses scènes d’action. Mais d’un côté, cette mécanique fait partie intégrante de la recette, et de l’autre, Yuen Woo-ping la maîtrise avec plus de complexité et de cœur que certains de ses compatriotes.
L'homme-orchestre
Car le long-métrage est bien un “projet passion” pour le cinéaste, attaché depuis longtemps à vouloir représenter l’école du Tai-chi comme un fondement primordial des arts martiaux, et pas juste comme la méthode de relaxation à laquelle on la rattache aujourd’hui. Woo-Ping a lui-même été formé à cette méthode, et a tenu à lui rendre toute sa cinégénie à l’écran. Dès 1984, Drunken Tai-Chi lui a permis de s’amuser avec la discipline, mais Tai-Chi Master a demandé une tout autre ampleur, et un budget bien plus colossal, rendu possible par l’ouverture du marché de la Chine populaire.
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29/11/2023 à 15:46
Merci beaucoup Antoine pour ce chouette retour sur mon premier film hong-kongais (Tigre et Dragon étant une production internationale) et avec le grand Jet Li :) .
À toutes les personnes qui ont grandi avec ce film ou qui l'aiment tout simplement, foncez voir la comédie de mœurs et d'action Wing Chun par le même cinéaste sur la légendaire créatrice de l'art-martial éponyme auquel il fut donné son nom.
On y retrouve la sublime Michelle Yeoh en compagnie du jeune et prometteur Donnie Yen et surtout de Kingdom Yuen, Catherine Hung et Waise Lee, trois comédiens certes moins connus mais qui ici crève mémorablement l'écran dans trois rôles secondaires ;) .
28/11/2023 à 08:38
C'est normal, les réalisateurs HK actuel ce n'est pas la même donne, les années 80/90 c'etait Tsui Hark (quoi que lui on arrive a voir les Detective Dee au cinoche), john woo, ringo lam, yuen woo ping, chin siu tung,Jackie Chan, et d'autres encore. Aucun actuel n'arrive a leur cheville. The blade quoi, qui pourrait faire ce film maintenant ? c'était une période dorée qui en plus n'était pas a la solde du gouvernement chinois et ca a son importance. Les films étaient politique, la rétrocession a fait partie de nombreux film en filigrane, mais rien a voir avec ce qui ce passe maintenant.
27/11/2023 à 17:09
Non, c'est très très faible. Ça passe le temps mais que ce soit en terme d’histoire ou de chorégraphie, c'est aussi mineur que le surestimé iron monkey.
27/11/2023 à 14:28
@Grey Gargoyle
Après c'est sur que sur Paris il y a plus de cinéma donc plus de choix mais c'était distribué par pathé et le dvd viens de sortir à la fnac.
Les ventes de dvd surtout pour un marché de niche comme le wu xia ou les films d'art martiaux sont catastrophique. Sans le streaming ou le fansub pas sur que tu puisses encore voir beaucoup de films.
Reste à se rabattre sur le back catalogue qui est un puits dans fond.
27/11/2023 à 11:04
@thisisspata
René château, hk vidéo.seven même TF1 vidéo nous les sortait
27/11/2023 à 06:29
Vive HK, gloire à christophe gans.
26/11/2023 à 21:57
@Marcus
Merci pour l'information.
Je crois que j'en avais vu un comme ça à l'Etrange Festival il y a 5 ou 6 ans (le titre m'échappe pour l'instant)
26/11/2023 à 21:49
@baretta
Merci beaucoup pour ces références. Ça répond à la question. :-)
Je n'ai rien vu passer de mon côté ni en multiplexe ni en art et essai. (°_°')
Heu, ils sont peut-être sortis uniquement en salle à Paris alors.
Par contre, ah, étant anti-streaming si c'est sorti directement en plateforme, ceci explique peut-être cela. Tout simplement.
@Kolby
Oui, effectivement, je continue à gratter dans les bacs à DVD mais, fnac ou discounters, il n'y a quasiment plus rien de nouveau, que des vieilles références. J'avais déjà acheté en masse les DVDs Shaw Brother il y a quelques années quand il y avait une collection dédiée.
26/11/2023 à 20:17
C'est pas comme si Sakra de donnie yen était sortie en france au cinema il y a quelque mois...
sinon au cinéma il y a The Man's Secret (2023) avec simon yam, Eye for an Eye: The Blind Swordsman allez voir les bande annonce.
26/11/2023 à 19:27
Il y en a encore beaucoup en particulier des Wu Xia Pan fantastique. Mais ce sont pour la plupart des produits pour la télévision et souvent gavés de CGI.