Easy Girl : Emma Stone en fausse traînée et vraie féministe pour ses débuts tapageurs

Déborah Lechner | 2 septembre 2021 - MAJ : 02/09/2021 16:42
Déborah Lechner | 2 septembre 2021 - MAJ : 02/09/2021 16:42

On revient sur Easy Girl, le film pour adolescents avec Emma Stone avant sa consécration à Hollywood.

Même s'il ne fait pas partie des chefs-d'oeuvre du genre, le film pour adolescents Easy Girl de 2010 a connu un joli succès critique et financier, avec plus de 75 millions de dollars de recette au box-office mondial pour seulement huit millions de budget (hors inflation). Malheureusement, le long-métrage réalisé par Will Gluck et porté par Emma Stone est passé presque inaperçu en France, où il a été privé de sortie cinéma, et s'est donc contenté d'une exploitation en DVD. 

L'oeuvre a cependant fait reparler d'elle en 2019 avec l'annonce d'un spin-off en développement, écrit par le même scénariste, Bert V. Royal, pour aborder les mêmes thématiques dans le même lycée, mais avec des personnages différents. Sauf que pour l'instant, le projet a tout l'air d'être au point mort, donc autant revenir sur le film original, qui n'est pas forcément le teen movie générique qu'il paraît être

 

photoEmma Stone approuve

 

AMOUR, GLOIRE ET BEAU(F)TÉ

Tout part d'un petit mensonge, celui d'Olive Penderghast, une lycéenne ordinaire qui prétexte un rendez-vous avec un bel universitaire imaginaire pour décliner l'invitation de sa meilleure amie Rhiannon à passer le week-end chez elle. Le lundi suivant, alors que cette dernière refuse de croire qu'elle n'a pas couché avec lui, Olive finit par lui dire ce qu'elle veut entendre, à savoir qu'elle n'est désormais plus vierge.

Une des élèves archi-catho, qui se trouvait par-là, entend tout et la rumeur se répand comme un feu de forêt dans toute l'école. Appréciant être remarquée et d'une certaine façon populaire, Olive ne dément pas et finit par monnayer sa fausse réputation, laissant croire à tout le monde contre de l'argent, des cadeaux ou des bons d'achat, que plusieurs garçons impopulaires ont couché avec elle. Évidemment, les choses dégénèrent.

 

photoPetit mensonge, grandes conséquences

 

Étant donné le pitch de départ, aussi bas du front que de la ceinture (et qui a été écrit en quelques jours seulement), on aurait pu craindre une énième comédie ado pseudo-sulfureuse, dans la lignée des American Pie et autres dérivés qui pullulaient dans les années 2000. Mais pas de fourrage de tarte par ici. Le film traite en effet de l'éveil sexuel avec un humour parfois graveleux et potache, mais sans aucune scène de sexe un tant soit peu explicite, ni même aucun rapport sexuel entre les personnages principaux. Il se contente de quelques situations cocasses sans trop moraliser ou sacraliser l'acte en lui-même.

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