Le Petit dinosaure... avant Jurassic Park, la madeleine de Proust de Spielberg

Déborah Lechner | 21 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Déborah Lechner | 21 novembre 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Retour sur la pépite des années 80 avec des dinosaures, Steven Spielberg, George Lucas et Don Bluth

Quand on parle de dinosaures au cinéma, le Jurassic Park de Steven Spielberg est généralement cité en premier, le film ayant marqué son époque et l'imagerie des sauriens pour des millions d'entre nous. Mais avant Alan Grant, Ellie Sattler et Ian Malcolm, il y a eu Petit Pied, Cera, Becky, Petrie et Pointu dans le long-métrage d'animation Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles de Don Bluth avec Spielberg, mais aussi George Lucas à la production.

Tous les ingrédients nécessaires pour bercer l'enfance de nombreux cinéphiles en devenir, bien que les 13 suites qui ont voulu surfer sur le succès n'aient jamais retrouvé le charme de celui de 1988, dont l'approche innovante a permis aux dinosaures de conquérir les tous petits.

 

photoÀ la poursuite du bonheur

 

LES DINOS PRENNENT LA PAROLE

Les dinosaures ont toujours été présents dans l’imaginaire collectif, même si les deux dernières décennies du XXe siècle leur ont donné une nouvelle impulsion après un certain essoufflement pour les ancrer à tout jamais dans la culture populaire. De fait, ils sont devenus une figure récurrente sur le grand écran bien avant la naissance de Don Bluth et Steven Spielberg, qui ont remis une pièce dans la machine à rêves avec Le Petit dinosaure et la vallée des merveilles en 1988 et Jurassic Park en 1993.

S’ils sont restés un poncif de nombreux nanars aux titres rigolos (Poseidon Rex, Jurassic Attack, Cowboys vs. Dinosaurs, Dinocroc vs. Supergator pour ne citer qu’eux), les sauriens pré-années 80 étaient cantonnés aux séries B et autres récits d’aventures (Le Monde perdu, Le Sixième continent, L'Oasis des tempêtes, Le Monstre des Temps Perdus, Quand les dinosaures dominaient le monde), qui ne s’adressaient pas forcément à un public aussi vaste qu’aujourd’hui. 

 

photoC'est la dopamine qui fait tout le boulot

 

Comme c’est encore le cas dans la plupart des productions actuelles, l’Homme y conservait un rôle prépondérant, car ces histoires étaient, et sont toujours, un moyen de mettre en images notre fantasme de côtoyer ces créatures d’un ancien temps, malgré tous les dangers qu’elles pourraient représenter pour notre espèce. 

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commentaires
Spawn
22/11/2020 à 09:11

Très beau film en effet , juste un peu court je trouve . En sois les suites sont pas si mauvaise , y'en a eu treize en tout (et vous trouvez star wars long ?) , aucune d'elle n'est fondamentalement mauvaise elles sont très sympa à regardé mais elle n'arrive clairement pas a la cheville du premier en terme d'émotion et de scénario

Francis Bacon
22/11/2020 à 00:46

Ah oui en effet quel beau film le 1er. Je ne savais pas que Spielberg était lié au projet. J'étais tellement fan enfant j'ai vu quasiment toutes les suites mais en effet seul le premier a la mélancolie et la beauté pour ravir un spectateur adulte

Kobalann
21/11/2020 à 18:51

Très bon souvenir de celui la, surtout avec le doublage original de l'époque


21/11/2020 à 18:25

C'est même plus une madeleine de Proust ce truc, c'est les meilleurs souvenirs qui remontent même pendant le confinement.

J'ai toute les suites en DVD pour bébé quand il aura 6 ans, mais le 1,mon dieu qu'il est beau.

Ethan
21/11/2020 à 15:37

Si je me rappelle l'avoir vu, plutôt bien aimé

Ethan
21/11/2020 à 15:22

Pas trop connu ce film.
Mais à l'époque il y avait surtout Denver le dernier dinosaure !

Projet butterfly
21/11/2020 à 15:19

bel exemple d'endoctrinement des Masses, çà vaut 19.5/20