S.O.S. Fantômes : L'Héritage - critique de fossoyeur

Geoffrey Crété | 30 novembre 2021 - MAJ : 01/12/2021 10:00
Geoffrey Crété | 30 novembre 2021 - MAJ : 01/12/2021 10:00

Après les films cultes S.O.S. Fantômes et S.O.S. Fantômes II, après le désastre S.O.S. Fantômes 2016, place à S.O.S. Fantômes : L'Héritage. Réalisé par Jason Reitman (fils d'Ivan Reitman, derrière les deux films des années 80), ce S.O.S. Fantômes 3 rallume les proton packs et réveille les ectoplasmes pour une aventure 100% nostalgie. Risque sévère de crise de foi.

S.O.S. fandom

Si les retours de Star Wars, Jurassic World, Terminator, Halloween et autres Indiana Jones ont transformé les collines hollywoodiennes en entreprise de pompes funèbres de luxe, S.O.S. Fantômes : L'Héritage est le dernier coup de pelle dans la tronche des mômes des années 80. Mais un coup de pelle bien préparé, qui commence comme une caresse dans le sens du poil nostalgique, pour mieux assommer par surprise une fois la garde baissée. Ce qui est peut-être le plus tendre des poisons dans ce nuage toxique de recyclage.

 

 

Comme Tron, Jason Bourne, Space Jam ou même The Craft, le retour des Ghostbusters passe par la carte héritage, assumée selon les cas dans le titre original ou français. Trois décennies après Peter Venkman, Ray Stantz, Egon Spengler et Winston Zeddemore, il y a donc une petite famille, évidemment pas comme les autres. Loin des sirènes et spectres new-yorkais, il y a une petite ville paumée de l'Oklahoma, qui devient le théâtre d'événements surnaturels. Nouveau décor, nouveaux personnages, nouvelle génération : c'est la promesse d'un renouveau, certes largement dispensable, mais pas automatiquement détestable.

Mais le peu d'innocence qui restait dans ce bas monde de pop-corn a été digéré depuis bien longtemps. Désormais, il n'y a que peur et tremblements, pour savoir si ce sera une exhumation (déterrer une vieille franchise et relancer le merchandising autour) ou une profanation (piétiner une vieille franchise, et déclencher une Troisième Guerre mondiale auprès des fans). S.O.S. Fantômes : L'Héritage joue plutôt dans la première catégorie, et prend le contre-pied de S.O.S. Fantômes de Paul Feig pour renverser la vapeur. Mais peu importe : il finit dans le même cul-de-sac.

 

photoHollywood refusant de laisser une franchise tranquille

 

fantômes contre fantômes

Premier signe d'un film sous naphtaline : S.O.S. Fantômes : L'Héritage refuse tellement d'affronter le présent qu'il a l'air de se dérouler dans le passé. Les costumes, les coupes de cheveux, les décors, les accessoires... tout concorde à créer une bulle de nostalgie. Et c'est plus qu'un simple syndrome Stranger Things, particulièrement évident avec la présence de Finn Wolfhard, qui interprète Mike dans la série Netflix. 

Le choix d'une petite ville hors du temps est le symptôme de ce rejet presque maladif de la réalité, alors même que toute l'intrigue repose sur cette nouvelle génération, 32 ans après les deux films cultes. Comme si cet héritage ne pouvait exister que sous cloche, loin du vrai monde ; à l'image d'un certain personnage plus ou moins maintenu en vie dans un sarcophage hermétique, qui ne cache pas sa décrépitude.

 

S.O.S. Fantômes : L'Héritage : photoBibendumb

 

À tous les niveaux, cette peur panique du moindre pas en avant est palpable. S.O.S. Fantômes : L'Héritage devrait faire grincer les mêmes dents que la prélogie Star Wars avec son recyclage intempestif du premier film, dans un exercice d'hommage qui confine parfois au remake. Les montagnes de CGI ne peuvent masquer l'entreprise de pur remix, avec notamment une armée de Bibendum Chamallows qui colle (littéralement) aux basques des héros comme de vieux chewing-gums de nostalgie. Le serpent hollywoodien se mord d'ailleurs tellement la queue que le teasing à la fin du film de 2016 colle parfaitement à ce nouvel épisode, pourtant déconnecté.

Et quand le film s'aventure au-delà des terres du quasi-remake, c'est pour boire dans une autre fontaine des années 80 : Amblin. Le spectre de la boîte de production co-créée par Spielberg (E.T. l'extra-terrestre, Gremlins, Les Goonies) plane sur cette aventure old school, où une bande de mômes débrouillards sauve la mise, sur fond de paternels absents. Un Spielberg justement à l'honneur, puisqu'un clin d'oeil (niveau de finesse : oeil de Sauron) à Rencontres du troisième type trône dans le paysage, quand la douce musique de Rob Simonsen renvoie directement à John Williams.

 

S.O.S. Fantômes : L'Héritage : photo, Finn Wolfhard, Mckenna Grace, Logan Kim, Celeste O'ConnorLe Secret de la pyramide du troisième type

 

la course aux jouets

Il y a pourtant un petit éclat de vie dans ce cirque mortifère, qui refuse de laisser dormir ses morts : celui de la plus belle des tendresses. Fils d'Ivan Reitman, réalisateur des deux films cultes, Jason Reitman avait une légitimité unique pour reprendre l'univers en main, notamment après la mort de Harold Ramis (co-scénariste et acteur du gang) en 2014. Il utilise la magie du cinéma pour réanimer ce passé désormais enterré - soit l'étape logique de la nostalgie rampante qui sévit à Hollywood. Et difficile de ne pas sentir le coeur de l'équipe vibrer derrière certaines scènes, dédiées à la mémoire intime et collective.

Cette candeur qui renvoie, elle aussi, à une certaine idée (fantasmée) des années 80, inonde le film. Et elle finit par emporter même les personnages les plus cartésiens, dans un feu d'artifice final dont le caractère grossier rappelle là encore l'innocence. Jason Reitman a grandi sur les plateaux de cinéma de son père et a un lien évident avec ce monde, qu'il filme et manipule comme un vieux jouet fragile. Et c'est suffisamment touchant pour atténuer le cynisme inhérent à une telle suite-reboot.

Ça et là, de jolies et malicieuses idées de mise en scène témoignent de cet amour pur - une lampe qui s'éteint pour protéger le logo de la voiture, un jet d'eau qui en ravive les couleurs. Et grâce à une palette de couleurs (numériques) électrisantes, un beau travail sur les bruitages et un montage solide, Jason Reitman orchestre quelques scènes d'action amusantes et rythmées. Quand les héros se lancent à la poursuite d'un nouveau Slimer dans les rues de la petite ville, le plaisir est simple, mais bel et bien présent.

 

S.O.S. Fantômes : L'Héritage : photoFast & Fantômes & Furious


tender is the lie

La grande illusion fonctionne largement grâce aux acteurs et actrices, et particulièrement la fantastique Mckenna Grace, vue dans Mary face à Chris Evans. Ce n'est probablement pas un hasard si elle a incarné Captain Marvel et Tonya Harding (dans Moi, Tonya) jeunes : l'actrice de 15 ans a déjà une stature naturelle et dévore l'écran. Hormis les irrésistibles Carrie Coon et Paul Rudd, qui survivent à une intense gêne dans une scène de séduction, elle écrase sans mal ses partenaires, et tient le film sur ses épaules.

Elle porte le flambeau d'un nouvel avenir, et c'est d'autant plus triste que le film finit par allègrement pisser dessus pour l'éteindre. À l'image d'un petit twist du scénario, cet Héritage se transforme en piège, où le passé revient non pas hanter, mais reprendre ses droits sur le présent.

 

S.O.S. Fantômes : L'Héritage : Photo, McKenna Grace, Finn WolfhardRéponse aux attaques sexistes contre S.O.S. Fantômes 2016

 

À mesure que la menace se dévoile, c'est le film lui-même qui révèle son visage difforme derrière le voile de nostalgie. La dernière ligne droite arrive ainsi comme un bulldozer pour ramener S.O.S. Fantômes : L'Héritage sur la terre ferme, et mettre fin à la rêvasserie des mômes. Il y a d'ailleurs un plan tristement révélateur dans le climax : une main spectrale qui aide l'héroïne, comme pour rappeler que dans l'ombre, il y a toujours eu les vieux fantômes pour tirer les ficelles et mener la bataille, en laissant aux jeunesses l'illusion qu'ils avaient les choses en main.

Le retour tant attendu du trio de chasseurs de fantômes (largement cramé dans la promo) ressemble d'ailleurs à une très mauvaise blague, tellement mal fichue et filmée qu'ils pourraient être retirés au montage sans avoir grand impact sur le reste.

Le film a beau s'ouvrir sur un titre modernisé, dans une nouvelle ville, avec de nouveaux personnages, il se termine irrémédiablement avec le logo et le thème musical des années 80, comme au (bon) vieux temps. Qu'y a-t-il après l'Afterlife ? Rien, si ce n'est un éternel recommencement, avec une énième scène post-générique en clin d'œil (aussi nulle que dans le film de 2016), et une image finale qui a tout d'un retour à la case départ (soit un parfait aveu d'échec). De quoi se dire que certains héritages sont des boulets.

 

S.O.S. Fantômes : L'Héritage : Affiche fr

Résumé

S.O.S. Fantômes : L'Héritage, alias S.O.S. Nostalgie, est le dernier cadavre réanimé dans le cimetière des Star Wars, Terminator et compagnie. Il retombe finalement dans les mêmes écueils de recyclage paresseux et poussif, mais évite le crash total grâce à quelques jolies idées, un casting très solide, et surtout une candeur un peu magique.

Autre avis Simon Riaux
Deux films s'affrontent pour cet héritage. D'un côté Jason Reitman, qui revisite joliment l'oeuvre de son père et nous invite à y retrouver notre âme d'enfant, et de l'autre un remake cadavérique, qui dévitalise une entreprise pour mieux la transformer en produit stérilisé.
Autre avis Antoine Desrues
S'il démarre avec de belles envies de cinéma, S.O.S. Fantômes : L'Héritage se transforme vite en énième produit bicéphale. La passion réelle de Jason Reitman se confronte à une putasserie nostalgique dans laquelle le cinéaste ne sert que de caution qualitative auprès des fans. Dommage.
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Lecteurs

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commentaires
Flo
25/10/2023 à 16:38

Pas bien mérité…
On sait très bien que pour Jason Reitman, le projet personnel du film (qui,
pour le studio Sony, représente surtout une réactivation de franchise) est de faire ce qu’il n’a jamais fait jusque là dans son cinéma : se mettre dans les pas de son père, Ivan. Lequel faisait plutôt des films masculins et popotes, contenant des éléments bd/cartoonesques (enfantillages, créatures, corps disproportionné de Arnold Schwarzenegger).
Alors que son fils non, il est plus dans un registre modeste, comédies dramatiques, sans en faire des tonnes. Les deux sont bons dans leurs styles respectifs, pas besoin d’être snob.

Peut-on allier la folie virile un peu désuète de l’un avec le côté terre à terre assez désenchanté de l’autre ? Non, ce n’est pas compatible.
Ou alors ça s’est joué de peu pour que ça prenne, si seulement le film avait mieux construit son postulat : délocaliser la chasse aux fantômes dans une ville rurale encore Rétro et ses grands espaces (que le réalisateur apprécie bien), ça signifie diluer la traque puisque l’on n’est pas dans une cité moderne fourmillante de vie telle que New-York. Normal si les manifestations ectoplasmiques n’explosent pas très vite dans tous les sens. Mais ça ne veut pas non plus dire que l’action doit être rare, sinon on s’ennuie – dès qu’il s’y passe quelque chose, juste après il n’y a rien, ça s’arrête.
Ainsi le film en fait beaucoup trop dans la montée d’un suspense… inexistant, laissant ainsi croire aux plus geeks qu’il y a une espèce de honte à citer le nom des Spengler, honte à montrer plein de fantômes – et à citer ouvertement le deuxième film, dans lequel d’ailleurs Jason Reitman enfant faisait une apparition… où il critiquait les Ghostbusters et leur côté frimeur de jadis, tiens donc !? (toutefois on précise bien qu’il n’y a plus eu d’invasion depuis trente ans, ce qui correspond aux dates du 2).
Est-ce une critique aussi bien des 80’s que de notre époque, parce qu’on on y voit des enfants d’aujourd’hui complètement blasés devant des films d’épouvante (des années 80 d’ailleurs) ?
Peut-être aussi honte de réussir à capturer plein de ces fantômes, tant les scènes d’action foirent soit par leur exécution, soit pour créer un effet de résistance du Réel face à la croyance dans le Surnaturel. Puisque jusqu’à la fin il y aura toujours des pépins, artifices scénaristiques censés ajouter du péril, mais qui va se retourner contre l’évolution des personnages.

Car il est aussi très clair au début que le fils Reitman a compris que le film originel racontait surtout la réunion d’une bande de déclassés, des potes bizarres rejettés par tout le monde, et qui trouvaient ainsi un but à leur vie (en se faisant du fric au passage – mais c’est que ça coûte du pognon cet équipement, c’est ça la Science).
Le remake féminin de Paul Feig avait aussi compris ça, en reprenant également l’idée de faire un quasi film de super-héros new-yorkais Tout Public (à la Marvel Comics quoi)… avec des comiques au style plutôt gras ou trash, touchant alors une audience plus large.
Ici les rôles se redistribuent de façon un peu trop calculée, où chaque acteur choisi devient sans surprise l’équivalent des anciens (c’était moins évident chez Feig).
Telle superbe Carrie Coon de « Leftovers », tel coolissime Paul Rudd, tel Finn Wolfhard de « Stranger Things » (des fois ça lorgne même sur Spielberg, Zemeckis, un fantôme en profite aussi pour s’incarner dans une lampe, plagiant ainsi le Luxo jr de Pixar, ça n’a aucune cohérence)…
Mais comme la famille de héros n’a même pas de nom pendant la majorité du film, ils en devienne ainsi de simples archétypes.

Et comme chez Feig, ne plus se reposer sur un héros central aussi extérieur à la Science que le public pouvait l’être, gentiment macho et cynique (c’était ça les années 80), mais sur une héroïne geek en quête de courage et de fierté.
Donnant ainsi le premier rôle à McKenna Grace, aussi sensible et intelligente que dans « Mary »… pour ensuite perturber son parcours émotionnel en faisant intervenir des cameos gênants tellement ils traînent en longueur et semblent vouloir réparer des torts passés (les dragues lourdes de Bill Murray, Ernie Hudson jadis en cinquième roue du carrosse). Ainsi que du fan-service trop insistant, et en ne sachant pas creuser cette intrigue trop foisonnante autour de la secte de Gozer (vous aviez reconnu J. K. Simmons ? Laissez tomber).
Ça devient un duplicata du premier film, avec les mêmes entités, les mêmes thèmes musicaux de Elmer Bernstein… qui oublie complètement tout ce qui était cool alors (c’était aussi des films de destructions massives et de monstres géants), ne respecte même pas la protéiformité énoncée du dieu ravageur, et abuse d’effets spéciaux certes impressionnants et de bonne qualité, mais d’un goût douteux lorsqu’on se retrouve face à une recréation de personnage (paradoxalement) hyper réaliste… alors que les silhouettes suffisamment évocatrices qu’on voit dans le prologue suffisent largement.
Et à part une scène superposant le déchirement d’un individu et d’une route, ça ne fait même pas peur.
Tout au plus, ça ne fait que remettre les Chasseurs sur la carte… mais avec un job fait pour ne jamais durer longtemps, quel sera l’intérêt ? Combler les trous du scénario (qui sont les mères et les pères cachés par exemple ?).

Tiraillé entre deux directions différentes, cet opus n’arrive donc pas à croiser les effluves pour créer un spectacle explosif.
Pas encore ?

« Vous savez je suis un spectateur… Ne devriez-vous pas éviter de me lécher le cul et de me mentir ? »

Abibak
29/10/2022 à 23:19

On a beaucoup critiqué le ghost buster feminin, mais au moins il était fun. Ce film la est ennuyeux et se prend trop au sérieux.
On n'a même pas eu le droit à la musique culte de la saga...

Abibak
29/10/2022 à 23:17

On a beaucoup critiqué le ghost buster feminin, mais au moin il était fin. Ce film la est ennuyeux et se prend trop au sérieux.
On n'a même pas eu le droit à la musique culte de la saga...

Pat Rick
19/09/2022 à 11:26

Je préfère le remake de 2016 à ce nouveau film plutôt décevant. Les jeunes acteurs jouent bien mais la première heure est lente, il y a un manque de rythme évident et un scénario assez maigre.

Le chat machine
18/04/2022 à 10:10

Un désastre rarement vu pire, j'ai passé de bien meilleurs moment devant venom ou le pire des marvel.

Pas de scénario, ou si pompé l'histoire précédente compte comme scénario
Pas de fantômes, ironique pour un film de fantômes.
Perso caricaturaux à souhaits.
Pas de rythme, plus long qu'un épisode de josephine.

Bref comme disait le regretté Gandalf, fuyez pauv fou.

Kyle Reese
06/02/2022 à 11:51

A peu près d’accord avec la critique dans l’ensemble sauf pour la scène climax.
Même si je comprend ce qui vous ennuie je trouve que l’arrivée de la main spectrale est très bien amené.
Une très jolie idée symbolique et visuelle.
Moi ça m’a véritablement touché, mais si ça tue la dynamique de la petite héroïne en culotte courte.
(Après l’enlacement physique du spectre mouais)
On sentait bien que le retour de l’équipe était inévitable et logique puisque dès la première scène du film le piège avait foiré. Il fallait donc de l’aide. Le principal problème du film est son scénario, trop simple, cousu de fil blanc qui n’apporte strictement rien de neuf en cochant toutes les cases nostalgiques, avec sincérité certes. C’est bien fait, bien joué, penche trop du côté de Strangers things en effet (pourtant je pensais vraiment pas que cela aller me gêner) en ciblant les ados, alors que les 2 premiers films s’adressaient plutôt aux jeunes adultes. Et la dernière scène complètement inutile juste pour caser tout le cast des anciens.
Et puis ensuite … il se passe quoi.
Le piège s’est refermé sur Gozer jusqu’à une nouvelle échappé ?
Ce n’est pas le retour de SOS fantômes pour de nouvelles aventure c’est plutôt déjà la fin puisque tout est résolu. Bref, bien pour les enfants, décevant quand même pour les adultes car bien trop light même
si sincère et bien filmé.
Ça va me pousser a re évaluer celui de 2016 … naaaaan ! Et pourtant y a bien plus de nouveauté, alors qui sait … combien de suite/remake des films de ces 30 dernières annéesvraiment satisfaisant au final ? Faudrait en faire un dossier tient ! Lol

Yrac
07/01/2022 à 02:39

Après une bonne première heure le film s'enfonce dans un océan de clichés c'est vraiment dommage parce que le fan service était plutôt bien géré jusque là mais l'arrivée des trois casseurs de fantômes grabataire qui débarque comme par magie acheve le film c'est dommage . L'hommage est quand même rendu et de manière correct c'est déjà ça . Et puis les acteurs sont tous bon . Mais c'est paresseux on ne voit quasiment aucun fantôme dans le film a part bouffetout c'est quand même un comble pour un SOS fantômes juste hallucinant quoi .

Miami81
06/12/2021 à 00:08

Ouais.... bof. L envie est là mais le résultat est en demi teinte car trop paresseux et trop lent. Et puis on dirait qu une partie du film à été coupée au montage entre des personnages secondaires qui disparaissent et une petite ville sous exploitée (l attaque des fantômes ne donne que deux petites scènes et pourquoi diable la police a déserté le commissariat,?). Quant au retour annoncé, il est moyennement réussi avec des punchline qui tombent à plat. Bref un film oubliable qui n atteint pas encore ses aînés même si on sent le respect de l œuvre originale.

Shin
02/12/2021 à 00:33

@Quaker77500
Justement, je trouve que la fin est très réussie dans sa capacité à émouvoir.
J'ai lu plusieurs critiques qui reprochent ce qu'il s'y passe, mais à pour moi, sans elle, le film perd une grosse partie de son message, qui est de rendre hommage à ces univers de fiction qui ont marqué toute une génération, et de les transmettre à une nouvelle génération qui pourra se les réapproprier.

Quaker77500
01/12/2021 à 14:12

Grand fan de la franchise, j'ai trouvé globalement le film plutôt bien. Je suis pas d'accord avec la totalité des choix mais ça chacun ses goûts... Parcontre sans spoiler j'ai trouvé la scène d'ouverture plutôt malaisante et la fin franchement.. J'ai passé mon temps à pleurer et j'étais pas le seul dans la salle. Cette fin était franchement pas nécessaire de mon point de vue.
Sinon le film est rempli deaster eggs et il s'adresse très clairement aux fans !

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