Box-office France : Kingsman : Le Cercle d'Or au top, Le Sens de la Fête cartonne, Détroit décoit

Des super-agents, des fêtes outrancière et un retour à la nature sont au programme de ce box-office sans surprise.
Eggsy, Harry et les autres sont de retour. 641 000 spectateurs pour une première semaine : les super-agents de la couronne ouvrent les hostilités de la meilleure manière qu'il soit, se payant même le luxe de battre le score du premier opus qui était resté cantonné à 560 000 entrées. Malgré une presse un peu plus tiède que pour les premières aventures de Kingsman : Services Secrets, qui critique notamment une surenchère d’action sur un scenario trop léger (sauf chez nous : voir notre critique), Kingsman : Le Cercle d’Or tutoie déjà les 300 millions de billets verts à l’international.
Sur la deuxième marche on retrouve la dernière réalisation du duo Eric Toledano – Olivier Nakache, Le Sens de la fête, qui accueille encore 432 000 curieux pour un total de 1,2 million sur l’hexagone, le tout au bout de deux semaines d'exploitation. En nous concoctant la même recette qui avait fait le succès au début de leur carrière (Nos Jours Heureux, Tellement Proches), le monstre à deux têtes réussit toujours l’exploit de concilier critique professionnelle et public, ce qui les place clairement au-dessus de la concurrence française (voir notre critique).
La médaille de bronze revient à Nicolas Vanier et son Ecole Buissonnière. Le cinéaste au naturel (Loup, Le Dernier Trappeur) attire 351 000 âmes pour sa première semaine à l’affiche. S’il ne réitère pas le carton de son précédent long Belle et Sébastien (750 000 spectateurs au démarrage), sa dernière réalisation portée par François Cluzet est saluée par le public à défaut de convaincre une presse spécialisée plus mitigée.
Au bord du podium, le premier blockbuster de Denis Villeneuve Blade Runner 2049 ne jouit pas du succès escompté : 263 000 spectateurs cette semaine pour un total de 800 000 en France, et le film n’engrange ‘que’ 160 millions à l’international. L’œuvre reproduit le même schéma que son aîné qui lui non plus n’avait pas su convaincre en masse public et critique, pour finalement devenir un chef d’œuvre reconnu des années plus tard. Il faut dire qu'entre les 2h40 de film, des têtes d'affiches peu bankables, la suite d'une oeuvre, aussi culte soit-elle, vieille de 35 ans, le carton était loin d'être assuré...
La comédie de la semaine CoExister (voir notre critique) se révèle être la bonne surprise de ce mois. Alors qu’on pouvait s’attendre à une énième bêtise filmique (coucou Les Nouvelles Aventures de Cendrillon), c’était sans compter sur le talent de Fabrice Éboué et Jonathan Cohen. 244 000 spectateurs pour sa première semaine à l’affiche : le film ne réussit cependant pas à surfer sur le carton du Crocodile du Botswanga et de Case départ qui elles avaient démarré à 580 000 curieux.
Niveau déception, on notera le démarrage plus que faiblard du dernier film de Kathryn Bigelow, Detroit, qui malgré une presse dithyrambique, ne rencontre pas l’audience souhaitée (voir notre critique).
Le Petit Spirou lui aussi sombre avec seulement 34 000 spectateurs cette semaine pour un total de 360 000 spectateurs.
# | Titre | Entrées | Semaine | Evolution | Cumul | Salles |
---|---|---|---|---|---|---|
1 |
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641 000 | 1 | - | 641 000 | 1282 |
2 |
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432 000 | 2 | -47% | 1 241 000 | 579 |
3 |
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351 000 | 1 | - | 351 000 | 559 |
4 |
![]() |
263 000 | 2 | -52% | 807 000 | 618 |
5 |
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244 000 | 1 | - | 244 000 | 410 |