Critique : Une famille brésilienne
En mettant de côté les films collectifs Chacun son cinéma et Paris je t'aime, Walter Salles n'avait rien tourné depuis Dark water
en 2005. Un film de commande
Sao Paulo. 20 millions d'habitants, 200 kms d'embouteillage, 300 000 coursiers. Au coeur de cette ville en transe, quatre frères essaient de se réinventer de manières différentes. Reginaldo, le plus jeune, cherche obstinément son père ; Dario rêve d'une carrière de footballeur, mais l'âge, 18 ans, le rattrape; Dinho se réfugie dans la religion tandis que l'aîné, Denis, déjà père d'un enfant, gagne difficilement sa vie. Leur mère, Cleusa, femme de ménage qui élève seule ses quatre enfants nés de pères différents, est à nouveau enceinte. A l'image d'un Brésil en état d'urgence et en crise identitaire, tous cherchent une issue...
En mettant de côté les films collectifs Chacun son cinéma et Paris je t'aime, Walter Salles n'avait rien tourné depuis Dark water
en 2005. Un film de commande