Burn After Reading : critique

Laurent Pécha | 27 août 2008 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Laurent Pécha | 27 août 2008 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après leur triomphe à la dernière cérémonie des Oscars (meilleur film, meilleur réalisateur...), les frères Coen reviennent déjà par la grande porte en faisant l'ouverture de la Mostra de Venise avec Burn after reading.

Entouré d'un casting glamour et solide (l'habitué George Clooney, le rookie Brad Pitt, l'impérial John Malkovich, l'incontournable Frances McDormand, la classieuse Tilda Swinton sans oublier le touchant Richard Jenkins), le duo livre ici une comédie loufoque et déjantée comme ils ont su si bien le faire par le passé. En apparence moins ambitieux que No country for old men, Burn after reading cache bien son jeu.

Loin d'être le film de recréation que beaucoup redoutaient, le 14e opus des frangins étonne par sa capacité à divertir - tous les comédiens font le show avec une réussite exemplaire - tout en flirtant avec des thèmes sombres ou le mal être des personnages envahit presque insidieusement l'écran (couple en crise ou au bord de l'implosion, femme seule cherchant désespérément avec la chirurgie esthétique le moyen d'être enfin heureuse...).   

Multiplication de quiproquos, habilité hallucinante à croiser les personnages pour que tous se rejoignent dans un imbroglio à faire presque perdre son flegme au directeur de la CIA à qui on relate les faits (hilarant J.K. Simmons), le récit de Burn after reading a tous les atouts pour plaire aux aficionados des Coen. Faire rire tout en pointant du doigt les errements de ses semblables, il y a vraiment du génie dans ces frérots-là.

 

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