Test : La Haine

Stéphane Argentin | 20 novembre 2008
Stéphane Argentin | 20 novembre 2008

Côté suppléments, c’est la bérézina la plus complète ! Exit l’opulence interactive de l’édition collector parue en 2005 (lire notre test), le Blu-ray de La Haine affiche un zéro pointé. Navrant !

 

Apport HD : La première moitié du film est une très agréable claque technique en pleine gueule, tant au niveau de l’image que du son. La seconde moitié, bien qu’un cran en deçà, demeure tout à fait honorable. En revanche, on ne saurait pardonner l’absence totale de bonus.

 

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Un long-métrage 100% en noir et blanc. Voilà bien une première pour le Blu-ray. Tout du moins en matière de parutions au sein de l’Hexagone. Comment s’en sort le rendu vidéo HD de La Haine ? Admirablement bien. Et même plus encore au cours de la première heure du récit, celle située au sein de la cité. Grâce à un master très propre dans son ensemble (quelques taches de copie ou encore un ou deux vacillements lumineux s’invitent parfois à la fête) et un encodage VC-1 très soigné, le rendu vidéo est souvent bluffant de précision et de profondeur de champ (cf. la séquence sur le toit d’un immeuble au chapitre 2) et présente un piqué de l’image plus qu’appréciable. Tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes s’il n’y avait la seconde moitié du récit, située quant à elle en grande partie dans un Paris intra-muros nocturne. Là, les choses se compliquent légèrement avec un bruit vidéo plus insistant et une définition moins prégnante qu’au préalable. L’ensemble reste très correct mais moins impressionnant qu’au cours de la première heure.

 

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La scission visuelle susnommée s’applique à nouveau en matière de bande son. Ainsi, le mix 5.1 fait preuve d’une richesse proprement ahurissante lorsque l’action se situe au cœur de la citée avec d’innombrables bruits urbains qui viennent se nicher sans discontinuité sur toutes les voies disponibles, le tout sublimé par la puissance et le dynamisme que confère le DTS-HD Master Audio 5.1. Entre autres exemples, citons une moto à 13min 20s (chap. 2), un avion à 26min 50s (chap. 4), des coups de feu à 47min 17s (chap. 6), ou encore, l’un des must du genre, une envolée musicale à 38min 50s (chap. 5). Puis, surviens à nouveau la section « Paris intra-muros », bien moins riche en comparaison. Peut-être s’agissait-il là des intentions originelles de Mathieu Kassovitz en vue de bien scinder les deux parties du récit. Toujours est-il que le recours aux 5.1 canaux apparaît alors très (trop) sage, surtout pour une métropole aussi agitée sur le plan acoustique que Paris.

 

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