Test : Sixième sens

Stéphane Argentin | 18 septembre 2008
Stéphane Argentin | 18 septembre 2008

Quant à l’interactivité, il s’agit d’une reprise en l’état de celle déjà disponible sur l’édition collector double DVD parue en 2003, elle-même reprise améliorée de la première parution DVD de 2002 (lire notre test), uniquement disponible hélas au format d’image standard (non HD) et dont voici le récapitulatif :

 

Reflets du tournage (39min 14s)

Entre deux mondes (37min 21s)

Des images en mouvement / Le story-board (14min 52s)

Musique et conception sonore (6min 38s)

L’accueil du public (3min 31s)

Règles et indices (5min 59s)

4 scènes coupées dont une fin alternative avec introduction du réalisateur (14min 55s)

Promotion : bande-annonce et 2 spots TV

 

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Retrouvez la liste récapitulant tous les titres Blu-ray du marché français à cette adresse.

Les deux derniers longs-métrages de M. Night Shyamalan parus sur support haute définition nous avaient laissés sur un sentiment mitigé quant à la qualité de l’image (Incassable et Signes), l’édition Blu-ray de Sixième sens rehausse le niveau sans toutefois atteindre des sommets. Un constat d’autant plus regrettable que le sens du cadrage et plus généralement la mise en scène revêt une importance toute particulière dans les films du cinéaste.

 

À la base, le master est déjà en meilleur état que les deux titres précités, exception faite de quelques petites taches de copie qui trainent encore ici et là. Dans son ensemble, l’encodage AVC se situe également un cran au dessus, notamment par l’entremise d’une bien meilleure gestion des couleurs, plus saturées et contrastées. Toutefois, la photographie une nouvelle fois assez terne ne se prête guère à une réussite visuelle de premier ordre en matière de HD et il ne faudra pas attendre une palette chromatique aussi éclatante que d’autres titres sur le support. La précision de l’image et la profondeur de champ sont, quant à elles, plus qu’appréciables et le gain qualitatif en comparaison du DVD s’avère à nouveau très probant (cf. les différentes séquences en pleine rue). En revanche, en dépit d’une belle définition d’ensemble, certains plans, voire même certaines séquences, perdent en précision et en piqué de l’image. Nous attendons donc toujours de voir débarquer un vrai beau rendu vidéo pour un long-métrage signé M. Night Shyamalan.

 

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Côté son, si Incassable et Signes nous réservaient quelques jolies surprises, le propos de Sixième sens ne s’y prête guère. Exit donc une scène de gare (Incassable) ou encore d’invasion Alien (Signes), seules les compositions signées James Newton Howard (le compositeur quasi-attitré de Shyamalan) parviennent une fois encore à tirer leur épingle du jeu avec une ouverture musicale tout en finesse mais néanmoins impressionnante. Une ou deux séquences viennent malgré tout démontrer leur potentiel acoustique : la scène de classe (chap. 8) ou encore celle où Bruce Willis écoute les K7 d’un de ses patients et pousse le volume à fond tandis que la musique d’Howard prend de l’ampleur (chap. 14). Deux exemples qui permettent d’apprécier au passage la supériorité de la VO PCM 5.1 (4,5Mb/s) en termes de puissance et d’amplitude en comparaison de la VO DD 5.1 (640Kb/s). Les deux pistes VF (DTS 5.1 à 1,5Mb/s et DD 5.1 à 640Kb/s, la première étant à privilégier pour ses qualités, entre autres choses, musicales) perdent certaines petites subtilités du mix anglophone, comme par exemple ces rires à 27min 49s (chap. 6 : la scène du restaurant) dans l’enceinte avant gauche en VO qui se trouvent relocalisés sur la centrale en VF. Curieux !

 

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