Test : Kingdom of heaven

Stéphane Argentin | 29 octobre 2007
Stéphane Argentin | 29 octobre 2007

L’interactivité de l’édition Blu-ray de Kingdom of heaven se révèle assez décevante en comparaison de l’édition quadruple DVD parue l’an passé. Cette dernière perdait déjà deux des trois commentaires audio de sa consœur nord-américaine tandis que dans le cas présent, plus aucun commentaire n’est désormais disponible. Sont également passés à la trappe dans le portage sur support Blu-ray : les galeries de photos, la pistes de sous-titres informatifs ou encore les commentaires optionnels et autres options de visionnage selon différentes pistes sonores sur les scènes coupées. On se consolera donc en se disant que, comme le souligne Ridley Scott dans son introduction, il s’agit là de la version la plus cohérente et aboutie du film (3h10) et que l’on retrouve le très impressionnant making of intitulé Le Chemin de la rédemption (5h35 !). Autant dire que, pour aussi satisfaisante qu’elle soit, cette édition Blu-ray de Kingdom of heaven est loin d’être définitive.

 

Pour plus de détails sur le making of susnommé ou encore les ajouts de la director’s cut, rendez-vous sur nos tests DVD ci-dessous :

Édition 4 DVD zone 1

Édition 4 DVD zone 2

Pour sa première incursion sur support haute définition, et à fortiori Blu-ray, Kingdom of heaven déçoit partiellement. Non pas que le portage soit raté, loin s’en faut, mais le résultat, du côté de l’image en particulier, laisse apparaître quelques lacunes. S’il n’y a en effet rien à redire au master, resplendissant, l’encodage VC-1 opéré pêche en revanche à plusieurs reprises, et notamment dans les séquences en basse lumière où les contrastes ne sont pas aussi appuyés que ce à quoi la haute définition nous avait habitués. Dans le même ordre d’idée, le surplus de précision propre au support n’est pas toujours aussi prégnant qu’à l’accoutumé. Ces désagréments s’expliquent sans doute par un encodage trop appuyé et/ou mal maîtrisé puisque l’on observe un bitrate moyen qui descend très souvent bien bas (5Mb/s par endroits !). Une curiosité puisqu’il restait encore suffisamment de place sur le disque : seulement 37Go sur les 50 disponibles sont utilisés. Par chance, ces défaillances ne sont ni trop fréquentes, ni trop prépondérantes et dans son ensemble, le rendu vidéo du film de Ridley Scott n’ait jamais apparu aussi resplendissant et bénéficie d’une définition à perte de vue lors des plans larges et de couleurs denses et resplendissantes. À noter également que le master employé est français comme en atteste les inscriptions à même la copie (ex : au début du film).

 

Il sera en revanche plus difficile de trouver à redire au niveau du son, les deux pistes DTS-HD Master Audio 5.1 proposées sollicitant quasiment en permanence l’ensemble des canaux disponibles avec une ampleur, une puissance, une dynamique et un recours aux basses fréquences proprement vertigineux, avec un petit avantage à la VO, un poil plus pêchue.

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