Test : Hannibal Lecter : Les Origines du mal

Ilan Ferry | 1 septembre 2007
Ilan Ferry | 1 septembre 2007

Loin d'être mordante, l'interactivité d'Hannibal Lecter : aux origines du Mal se décline sur deux disques, le premier contenant la version cinéma tandis que le deuxième se fend d'une version non  censurée rallongeant le supplice de dix minutes.

 

Disque 1 :

Passage obligé, le making of (VOST, 16min) a beau être pétri des bonnes intentions de ses intervenants, il tombe vite dans l'écueil de l'autocongratulation propre à toute featurette qui se respecte. Au nombre de dix, les scènes coupées (VOST, 10min) se révèlent toutes superficielles et anecdotiques comme l'indique le réalisateur dans son commentaire audio optionnel. Enfin, Horreur et élégance : les décors du film (VOST, 7min 29s) permet au directeur artistique Allan Starski d'évoquer brièvement son travail sur le film se dispensant malheureusement de divulguer ici et là quelques informations pertinentes.

   

Disque 2 :

La version longue ne contient comme seul bonus qu'un commentaire audio du réalisateur Peter Webber et de la productrice Martha De Laurentiis (VOSTF). Là où le premier évoque surtout son travail en termes de rythme (ne cessant de faire l'éloge du montage), la deuxième se contente de jouer la carte de la positive attitude (professionnalisme et congratulations d'usage) en bonne productrice qu'elle est.

Des teintes froides de la seconde guerre Mondiale à celles plus ouatées du périple parisien du jeune Hannibal, l'image de la version cinéma rend parfaitement justice au travail du directeur de la photographie Ben Davis malgré la présence de trois pistes audio dont une en DTS. La version longue pâtit, elle, malheureusement, de quelques défauts en arrière-plans, tout juste visibles mais laissant entrevoir de très rares artefacts de compression et autres grésillements de mauvais augures.

 

D'un point de vue sonore, le spectacle est définitivement assuré par la piste française DTS de la version cinéma, un poil plus précise que la piste anglaise Dolby Digital 5.1. Le mix français DD 5.1 se révèle tout aussi efficace que son homologue anglais, présentant les mêmes avantages.

 

Version Unrated oblige, le deuxième disque ne comporte que deux pistes anglaises. La première encodée en DTS se montre redoutable, en particulier lors des scènes de guerre ouvrant le film, tandis que le mix DD 5.1 montre peu de différences avec la DTS.

Résumé

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