Test : Pirates des Caraïbes, le secret du coffre maudit

Stéphane Argentin | 24 juin 2007
Stéphane Argentin | 24 juin 2007

Là encore l’éditeur à opter pour les mêmes choix que le premier volet, à savoir un second disque simple couche (25Go, le premier étant un double couche 50Go) renfermant l’intégralité des bonus déjà présents sur l’édition DVD paru en 2006 (lire notre test). Quant au premier disque (celui du film), outre quelques bandes-annonces (au lancement du disque dont une de Pirates des Caraïbes 3 en 1080p DD 5.1) et une démo Blu-ray (une sélection des séquences les plus spectaculaires), un supplément exclusif à l’édition Blu-ray intitulé Les dés menteurs a été ajouté. Il n’est plus cette fois question de sous-titres et autres docus informatifs sur le monde de la piraterie comme sur l’édition Blu-ray de Pirates des Caraïbes 1 mais d’un petit jeu de dés qui consiste à deviner le nombre total de points de vos dés et celui de votre adversaire, le perdant se voyant alors retiré un dé jusqu’à épuisement complet de ces derniers. Si, sur le principe, ce bonus est fort plaisant avec un mélange de technologie BD-Java et de séquences vidéos tournées spécialement à cet effet par les acteurs de second plan présents dans le film, l’intérêt risque néanmoins de décroitre assez rapidement avec le temps.

 

Quant au second disque, voici ci-dessous le détail complet de son contenu :

 

Préproduction (25min 41s) : un documentaire sur l’avant-tournage

C’était prévu : Making of (63min 01s) : un making of comme son nom l’indique

Capitaine Jack de la tête aux pieds (26min 15s) : différentes minis vidéos qui passent en revue la conception de tous les éléments de la garde-robe de Jack, vidéos accessibles individuellement en cliquant sur différentes parties d’un dessin de Jack ou en intégralité

Rencontre avec Davy Jones : Anatomie d’une légende (12min 33s) : dévoile la fabrication du personnage en 3D à partir des prises de vues réelles de Bill Nighy

La conception du Kraken (9min 57s) ou comment la bestiole a été ajoutée en 3D en post-prod à partir des prises de vue réelle

Les morts racontent de nouvelles histoires : L’attraction revisitée (13min 01s) ou comment l’attraction d’origine s’est vue relooker suite au succès du film afin d’en reprendre certains éléments

Survol du plateau : La cage (3min 48s) : Orlando & Cie s’éclate sur fond bleu

Jerry Bruckheimer : Souvenirs photographiques du producteur (4min 42s) ou quand Jerry joue à nouveau les photographes

Des pirates sur Main Street : La première à Disneyland (3min 59s) : l’avant-première du film comme son nom l’indique

Photos de tournage : inutile de préciser l’utilité d’un tel bonus

Bêtisier des Caraïbes (3min51s)  : inutile de préciser l’utilité d’un tel bonus

La maîtrise de la lame – Orlando Bloom (5min 37s), Keira Knightley (5min 06s), Jack Davenport (5min 17s) : trois featurettes sur la préparation des trois comédiens au maniement de l’épée

Des pirates en tournage – L’île des cannibales (8min 16s), La taverne de Tortuga (3min 36s) : deux featurettes sur la préparation des deux lieux de tournage indiqués

Mythologie et cinéma – Histoires & Légendes (2min 33s), Décors & Lieux de tournages (4min17s), Scénario & Personnages (2min37s) : trois featurettes un peu plus promo que le reste

Bandes-annonces : différents trailers dans différentes langues (anglais, français, portugais, italien et allemand)

 

Quant à la section bonus caché, cette dernière est une nouvelle fois accessible en opérant de la sorte : gauche puis haut après s’être placé sur « C’était prévu : Making of », ce qui aura pour effet d’illuminer en rouge les yeux de la tête de mort située en haut de l’écran. Une fois lesdits orbites actionnés, place aux différents bonus cachés (dont on vous laisse le plaisir de la découverte) en partant à chaque fois de l’option « Retour » située en bas à droite de l’écran :

1- Haut puis gauche : Illumine les yeux de la tête de mort

2- Idem que n°1 puis deux fois bas puis gauche : Illumine le X à gauche du crâne

3- Idem que n°2 puis quatre fois droite : Illumine la boussole à droite du crâne

4- Idem que n°3 puis haut puis deux fois gauche : Éteint la torche droite

5- Idem que n°4 puis bas, gauche et haut : Éteint la torche gauche

 

Précisons pour finir qu’à l’image des suppléments présents sur l’édition Blu-ray du premier Pirates des Caraïbes, l’interactivité de ce deuxième volet est à nouveau intégralement proposée en VOSTF ou bien en VF et que la même tête de squelette vous accueille au sein des menus. Soit à l’arrivée, un titre tout aussi référentiel que Pirates n°1 sur support Blu-ray même si l’on se demande à nouveau où a bien pu passer le commentaire audio des scénaristes présent sur l’édition DVD et bel et bien présent sur l’édition Blu-ray américaine ?

Après la réussite technique de Pirates des Caraïbes premier du nom en Blu-ray (lire notre test), on imaginait assez facilement que le deuxième volet ne pourrait qu’égaler son prédécesseur. Réappliquant la même formule gagnante « disque double couche 50Go / codec vidéo MPEG-4 AVC / options sonores PCM et DTS », l’éditeur aboutit donc sans surprise à un résultat tout aussi excellent. L’image tout d’abord qui nous émerveille à nouveau grâce à sa combinaison « master nickel / encodage aux petits oignons ». Qu’il s’agisse de la trogne en gros plan de Davy Jones et de ses sbires ou bien des facéties exotiques de Jack & Co. (notamment la séquence de haute voltige en début de film qui, tout comme celle de Casino Royale, file le vertige de par sa profondeur de champ), l’ensemble est tout bonnement irréprochable dans la restitution des couleurs, la gestion des contrastes ou encore la précision de l’image.

 

La partie sonore n’est une nouvelle fois nullement en reste comme en témoigne précisément la course folle de Jack et consœurs sur l’île en début de film. Klaus Badelt a beau avoir cédé sa place à Hans Zimmer, les compositions musicales se montrent toujours aussi impressionnantes dans leur exploitation des pistes 5.1 (pas de mixages 6.1 cette fois !) tout comme le reste de la bande son dès lors que les abordages et autres rixes flibustières en tout genre sont de la partie. Les amateurs de VO se délecteront une nouvelle fois de l’incroyable supériorité de la piste PCM 5.1 (encodée à 4,5Mb/s) tandis que les francophones ne seront pas en restent avec le flux DTS 5.1 plein débit proposé (encodé à 1,5Mb/s). Dernier du peloton, les versions Dolby Digital Plus 5.1 (encodées à 640Kb/s) ne déméritent aucunement d’un bout à l’autre du métrage et seront déjà à même d’assurer plus que grandement le spectacle.

Résumé

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