Stranger Things saison 4 : critique d'une première partie qui relève (enfin) le niveau Netflix

Lino Cassinat | 27 mai 2022 - MAJ : 27/05/2022 12:35
Lino Cassinat | 27 mai 2022 - MAJ : 27/05/2022 12:35

Stranger Things commençait déjà à lasser et se répéter avec sa saison 3. Heureusement, Netflix relève le niveau avec la première partie de la saison 4.

CRITIQUE SANS SPOILERS

Game of Thrones exceptée, Stranger Things est probablement la série la plus importante des années 2010 par l'ampleur du phénomène culturel qu'elle a engendré. L'histoire de la production de la série relève déjà du mythe en elle-même : alors que personne ne voulait se risquer à produire les aventures de Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown et tous les autres, Netflix a donné sa chance à Ross et Matt Duffer, qui sortaient de nulle part (ils avaient notamment réalisé un petit film d'horreur, Hidden, avec Alexander Skarsgård et Andrea Riseborough).

Et le vilain petit canard de se révéler aux yeux du monde comme un magnifique cygne, qui n'aurait jamais pu voir le jour sans le business-model des plate-formes de streaming - paraît-il.

Mais après le petit miracle surprise de la saison 1, Stranger Things a perdu de sa magie, jusqu'à une saison 3 très bancale. Bonne nouvelle : la saison 4, coupée en deux parties (le premier volume avec 7 épisodes, avant les 2 derniers épisodes, le 1er juillet prochain), semble redresser la barre.

5 preuves que Stranger Things aurait dû s'arrêter à la saison 1.

 

Stranger Things : photo, Millie Bobby BrownLaissez-moi exister !

 

REVANCHE DE NERDS

En une seule saison ravissante, le monde a été submergé par Stranger Things, qui a rallumé de plus belle la flamme du revival 80's (toujours pas éteinte), mais par le versant de ses cultures marginales cette fois. Les action-men du MCU sont remplacés par Wayne et Garth sous le feu des projecteurs, et Stranger Things mène une drôle de revanche des nerds, avec Ready Player One ou encore Ça dans son sillage.

Consciente de son statut, Stranger Things retourne au charbon et accouche d'une saison 2 dispensable mais encore amusante, avant de se vautrer avec paresse dans ses propres codes et ficelles. Pourquoi s'embêter à faire une intrigue si le public se rue sur la moindre blague de Dustin et Erica, sur la moindre référence à Ghostbusters ?

Plus de direction, plus de carburant : Stranger Things tourne en rond et tourne à vide. Alors certes, les passagers sont toujours mignons et charmants - la plupart du temps - mais le véhicule menace de pas aller bien loin sans enjeu renouvelé, sans antagoniste fort, sans sensation de danger imminent, sans mystère plus épais qu'un épisode de Scooby-Doo ultra friqué. Bref, sans carburant narratif. Et vu le degré de complaisance de la saison 3, on était en droit de douter de la capacité de la saison 4 à retrouver une forme d'ampleur.

On l'admet volontiers : on a plutôt eu tort, puisqu'au sortir des sept épisodes de cette première partie, force est de constater que Stranger Things est sortie de sa zone de confort... mais d'un pied seulement.

 

Stranger Things : photo, Millie Bobby BrownEn vrai on est vilains, il faut vraiment être loin de sa zone de confort pour porter la coupe de Mike

 

WHERE THE STRANGE THINGS ARE

Ici, tout commence avec une ellipse, et il s'en est passé des choses. Nos enfants chéris ne sont plus vraiment des enfants : Eleven et Mike doivent gérer leur relation à distance, tout comme Nancy et Jonathan - ce dernier noyant ses angoisses en fumant de bon gros pétards avec son nouveau pote Argyle. Maxine, endeuillée par la mort de son demi-frère Billy à la fin de la saison 3, arrive à peine à contenir ses démons, alors qu'elle doit déjà composer avec une cellule familiale en déréliction.

Lucas, star montante de son équipe de basket, ne peut que constater le fossé qui s'est créé entre lui, Mike et Dustin. C'est un roi du lycée en devenir, et ses anciens amis préfèrent jouer à Donjons & Dragons avec leur nouveau mentor, Eddie. Steve et Robin s'amusent comme ils peuvent dans leur vidéo-club, mais retrouvent le sentiment de stagnation existentielle qui les étouffait. Et, Will... existe. Des fois, il parle même, et fait tout ce qu'il peut pour ne pas faire son coming-out gay trop vite (honnêtement, on n'en sait rien, mais on prend les paris).

 

Stranger Things : photo, Mason DyeUne équipe de basket tout à fait charmante

 

Hormis ce dernier plus maltraité encore qu'auparavant par le scénario, Stranger Things parvient enfin à agencer son déroulé de manière équilibrée, et fait exister chaque personnage à parts relativement égales. Avec l'entrée dans l'âge adulte, les individualités se forgent, les traits s'affinent, et presque chaque personnalité montre de belles évolutions dans un premier épisode introductif minutieusement écrit, exactement à l'endroit où il devait être : à la fois sur un terrain familier, et en même temps bien chamboulé. Même Erica devient supportable, c'est dire.

Mais plus enthousiasmant encore : l'intrigue fait son grand retour, et ce, dès l'épisode 1. Il fut un temps où Stranger Things était à la fois énigmatique et angoissante, et moins obsédée par ses personnages, et la saison 4 renoue avec l'âme de la première saison au cours d'une première moitié qu'on ne peut que saluer. Pendant quatre épisodes, la sitcom aux hormones laisse enfin à nouveau une large place au mystère et à la peur (voire l'horreur), et c'est non sans excitation qu'on se lance dans l'épisode 2, une fois le mystère bien établi et le premier meurtre accompli. Un meurtre assez cradingue qui plus est, surtout pour cette série, comme une manière de dire que les frissons et l'inconnu sortent enfin des oubliettes.

 

Stranger Things : photo, Robert EnglundOui, y'a des choses bizarres ici

 

I HAD A NIGHTMARE

Le monde à l'envers reprend également la place qui lui revient, puisque son exploration et sa compréhension constituent le coeur de cette saison 4. Stranger Things n'est jamais aussi forte que lorsqu'elle embrasse pleinement sa dimension surnaturelle, et les frères Duffer (réalisateur des deux premiers épisodes) remettent enfin le paquet là-dessus, tout en atténuant les blagounettes et surtout les avalanches de références.

Logiquement donc, cette saison accouche également de l'antagoniste le plus marquant de la série. Vecna est certes une resucée à peine cachée de Freddy Krueger (y'a même un caméo suspect), mais sa simple présence et le concept qui l'accompagne ouvrent les portes de l'imaginaire de Stranger Things : avec lui, la série est plus cruelle, plus folle.

La menace n'est d'ailleurs pas la seule à avoir pris de l'ampleur : Stranger Things revient avec une facture technique globale également bien plus solide que ce que l'on attendait d'elle. La fluidité du montage étonne, émaillée de transitions malines et de coupes dynamiques, qui confèrent à l'ensemble une énergie communicatrice ; comme un rythme entêtant, un sens du tempo dans le comique comme le tragique. Impossible de résister aux différents points d'orgue ménagés par cet orchestre d'image, et on prédit déjà que la fin de l'épisode 4 (réalisé par Shawn Levy), plus opératique que jamais à la fois dans sa BO et sa construction, emportera tout sur son passage - surtout si vous êtes fans de Maxine.

 

Stranger Things : photo, Sadie SinkMaxine, enfin traitée à sa juste valeur

 

Construction : c'est le maître-mot pour définir ce qui fait la qualité de cette saison 4. Construction narrative, mais construction dans la mise en scène aussi, puisque le travail des cadres et du découpage est également à louer. Derrière la caméra, aux côtés des habitués Duffer et Levy, il y a le petit nouveau Nimród Antal, réalisateur de Predators.

Si on retrouve ça et là tout ce qu'on pourrait attendre de Stranger Things en terme d'ambiance (un lac au clair de lune comme dans Vendredi 13, un asile pour une séquence à la Silence des Agneaux etc...),, la série fait preuve de certaines audaces plastiques avec d'autres bons emprunts qu'on n'avait clairement pas vu venir. Par exemple : un désert écrasant filmé comme Breaking Bad, et plusieurs séquences d'action captées en une seule prise ininterrompue à la John Wick - sans les cascades voltigeuses, évidemment.

 

Stranger Things : photoVecna, un vilain (presque) réussi

 

LE DEMOGORGON REVIENT AU GALOP

Que cela soit clair pour tout le monde : globalement, cette nouvelle fournée d'épisodes vaut le détour. Mais qu'on soit clair également : malgré les qualités qu'il faut souligner, cette saison 4 reste loin d'être parfaite. Certains vieux défauts mécaniques résistent toujours, et le plus indécrottable de Stranger Things est même ici plus fort encore qu'avant : jamais la série n'a été aussi éparpillée.

Globalement, trois sous-intrigues coexistent avant qu'une quatrième ne se mette en place au détour de l'épisode 5, et elles s'interpellent rarement, en plus de ne pas toutes se valoir. Si l'intrigue principale à Hawkins contre Vecna est de très bonne facture, on ne peut pas en dire autant du récit en Californie, et surtout de celui en Russie.

Ce dernier tourne principalement autour de Hopper, prisonnier depuis la fin de la saison 3, et c'est un véritable festival de ronflements, ponctué de quelques moments de gêne intenses face à la portraiture toujours aussi caricaturale des Russes proposée par Stranger Things - à la limite de danser avec des ours en hurlant "VODKA !". Il faut dire aussi que le contexte récent n'aide pas mais on ne peut pas vraiment en faire le reproche. Question de ressenti vous nous direz, et vous n'auriez peut-être pas complètement tort. Toujours est-il que cet arc narratif ne communique jamais une seule seconde avec l'aventure principale - et ce n'est pas une exagération - et que donc... il s'agit d'une pure distraction.

 

Stranger Things : Photo , David HarbourQuelqu'un nous réveille quand le vieux monsieur est parti ?

 

Une distraction dont aurait pu se passer Stranger Things si elle avait eu le courage de vraiment tuer ce personnage tant aimé à la précédente saison. La saison 4 paye donc les errements du passé, et Stranger Things continue de gâcher un temps précieux sur des personnages rincés.

Preuve que Hawkins est la vraie star de la série : plus on s'éloigne de la ville et de ses ténèbres, plus on s'ennuie. D'ailleurs, plus la série avance, et plus elle survole les personnages qui sont éloignés de l'action principale au cours de sa deuxième moitié : Jonathan et Mike n'y font plus que de la figuration de luxe, Murray et Joyce se perdent comme des pantins dans une péripétie plus assommante qu'un conseil municipal, et Will... existe.

 

Stranger Things : photo, Winona RyderAllô l'intrigue ? Sortez-moi de là svp, je n'ai plus rien à faire

 

MOITIÉ ENVERS PLEIN MOITIÉ ENVERS VIDE

Tout tend donc vers les épisodes 5, 6 et 7 de cette saison 4, et si l'on a consacré de nombreuses lignes à complimenter les quatre premiers épisodes, on ne sera pas aussi tendres avec ces trois-là. On ne peut évidemment rien en dire de bien concret, mais si la qualité de la structure narrative demeure, que l'intrigue reste au premier plan des préoccupations scénaristiques et que c'est en soi une excellente chose, les choix narratifs opérés au cours de ces épisodes sont pour le moins discutables.

L'aventure s'y retrouve parasitée par un tunnel d'explications liées à des rebondissements-flashbacks en cascade, tous plus ratés les uns que les autres. Stranger Things a mis un pied en dehors de la zone de confort, mais le deuxième y est fermement ancré.

Impossible pour la série de se laisser totalement aller : il faut rameuter les vieilles badernes du passé, ressortir du placard les laboratoires secrets et les scientifiques en blouse blanche toujours aussi peu inspirés, vus mille fois dans Stranger Things comme ailleurs - en mieux. Pire encore : comme prise de panique, Stranger Things prend même la décision d'effacer complètement la seule conséquence dramatique vraiment majeure de la saison 3.

 

Stranger Things : photo, Millie Bobby Brown, Finn WolfhardOn ne peut pas dire que tout roule

 

Alors oui, tout sera expliqué, et Eleven sera "utile" à nouveau. Mais à quel prix ? D'un côté, une héroïne affreusement monolithique qui se voit retirer sa seule et unique évolution dramatique marquante depuis le début de la série ; et de l'autre, une brochettes d'antagonistes principaux considérablement amoindris par les révélations. Certes, on n'aura jamais autant exploré le monde à l'envers, jamais autant été au contact de ses vérités. Mais toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire, et si c'était pour voir une souris asthmatique, on n'aurait préféré ne jamais regarder sous les jupons de la montagne.

Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la durée hallucinante de chaque épisode (plus d'une heure pour chacun d'entre eux, et 1h40 pour l'épisode 7) ne se fait ressentir qu'au détour de ce segment de la saison. Même si l'action et le spectacle restent présents, et qu'on veut toujours voir la suite des épreuves de la superbe équipe A, on commence à mollement s'ennuyer dès qu'on sort du monde à l'envers pour aller voir l'équipe B, la faute aux décors tristounes et aux retournements aussi prévisibles que barbants qui leur ont été collés. De quoi gentiment doucher certains espoirs pour la suite.

 

Stranger Things : Photo Millie Bobby BrownNon, cette image ne vient pas de la saison 1

 

Cette première partie de saison 4 est coupée en deux. Après quatre premiers épisodes réussis et parvenant sans trop d'effort à remettre de l'huile dans la machine grâce à une volonté manifeste d'aller de l'avant, Stranger Things se tire une balle dans le pied en s'accrochant plus que de raison à un passé encombrant.

Le changement, c'est pas pour maintenant, et on voit mal les épisodes 8 et 9 (qui dureront tout de même 1h25 et 2h30) produire une quelconque rupture. De belles variations au sein d'un même encore trop implacable. Pas assez, mais mieux que les riens d'avant.

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commentaires
Kyle Reese
17/06/2022 à 01:52

Du très bon et du moins bon, mais je reste pour le moment sur l’excellent 4 eme épisode marquant …cette fin, j’ai eu des frissons bordel ! Kate Bush, j’étais fan et avec Running up that hill mais que s’était beau. Vous ne pouvez pas comprendre comment une chanson peu vous connecter. Chapeau pour cette idée et cette très belle réalisation.
Sinon c’est vrai que cette saison est un peu lente malgré de très belles choses. Et que la partie Hooper ne sert pas à grand chose. Je suis bien d..accord avec l.,article, le perso aurait-il du mourir finalement, car là, il ne sert strictement a rien. On pourrait limite remonter ces 4 premiers épisodes en expurgeant toute cette partie que ça n’enlèverait rien a l..intrigue principale et dynamiterait un peu le récit. Néanmoins la mise en scène est très classe, la reconstitution de ces années magiques toujours au top avec sa musique si reconnaissable.
J’espère que la suite sera mieux que ce que vous écrivez. Mais en tout cas cet épisode 4 est l’un des tout meilleurs toutes saisons confondu.

Xp
01/06/2022 à 17:04

- Trop d'exposition. Repris par les dialogues des personnages alors qu'on vient de voir la scène 5 minutes avant, merci ...
- Une trame archi classique. Ca marche une fois, 4 fois c'est lourd.
- Un rythme saccadé désamorçant toute tension avec ce découpage digne d'une télénovela Argentine.
- Archétype de personnage et dialogue aux fraises. Si vous aimez les clichés, bon app, rien ne vous sera épargné.

En dehors de la réal qui est vraiment au top, qu'est ce que je m'ennui. Je peine à regarder un épisode d'une traite.

Vulfi
30/05/2022 à 17:34

Aïe aïe aïe, quelle horreur cette saison 4. Ce n'est pas le fiasco de la 2 mais c'est limite plus décevant encore. Décevant parce que c'est super bien filmé, la photo est très belle et ça joue encore globalement très bien. Mais quelle réalisation infecte. Beaucoup de ressorts qui dans l'écriture permettent le souffle épique ou créent l'émotion sont laissés de côté, au profit de coupes intempestives qui saccagent le sensible.

Un exemple représentatif et sans spoil : le partage de l'information. Maintes fois un perso arrive en courant avec une info capitale pour s'empresser de la dévoiler aux autres et là... coupe ! Le spectateur ne verra rien de tout ça. On nous fait bien comprendre que l'info a été partagée, ça oui, mais, en refusant systématiquement de montrer ces moments, on nous prive de l'émotion de celui qui raconte, de celui qui reçoit et on nous prive donc de toute empathie avec les personnes. La réal' de cette saison 4 tend à tout aseptiser quand les précédentes (notamment les 1 et 3) offraient des grands moments de bidonnage, de tension, de tendresse.

Quant au scénario, sans rentrer dans le détail, on sent une équipe qui, comme celle de Game Of Thrones, arrive en fin de cycle, sans idée novatrice, et tire sur la corde en faisant du fan service toutes les deux secondes. Y a une liste longue comme le bras d'idées qui ne vont pas dans cette saison 4 de Stranger Things. C'est assez terrible. Et tellement dommage.

Kyle Reese
30/05/2022 à 16:00

Zut, je peux pas participer à la fête.
Je vais devoir attendre la diffusion entière pour m’y mettre. La suite et fin est prévue pour quand ?

Mushy
30/05/2022 à 12:35

Première partie vu.
Certains sous intrigues sont un peu bof bof. ( Hopper Joyce) et il ya pas mal de lenteur.
Néanmoins, j'ai adoré !
La real , FX, photo et même les acteurs sont parfait. Du haut niveau !

LordByron
30/05/2022 à 10:30

Une saison 4 qui patauge trop souvent dans le grotesque.....
-Eleven qui passe de badass à martyre, et c'est pas qu'une question de pouvoirs
-une intrigue amoureuse qui revient et qui sert à rien
-des joueurs de basket qui ont de grandes (trop!) grandes gueules et jouent le rôle des méchants (autre fois les joueurs de foot, ça change un peu vous me direz!)
-des allez-retours inutiles, qui rallongent juste l'intrigue
-Wiil & Mike sont relayés au second plan
-un bon gros cliché sur un pseudo rasta..... lui aussi totalement superficiel!
-le retour de personnages bien pourris
-une intrigue bien tirée par les cheveux et caricaturale
-l'arc de 11 qui revient au début et qui est d'un lourd....et la révélation qui n'en est pas une....juste décevant!

Pourtant, il y a des trucs sympas, comme les fx, certaines parties de l'histoire, comme l'arc de hooper, même si il est bancal et bien trop exagéré. les conflits d'appartenance à 2 groupes, le lycée.....
Et certains acteurs commencent à être bien trop vieux pour passer pour des lycéens....mention à Jonathan et ses cernes!
En fait, cette saison 4 aurait pu exploiter certaines pistes et en éviter d'autres. Je spoile pas pour ceux qui n'ont pas encore tout vu.....

Pi
30/05/2022 à 09:08

@Wesh ma Gaule

Le coup de la pelle dans ObiKen ça m'a rappelé le temps où j'étais Louveteaux. On avait les mêmes pelles pour faire un trou pour faire la grosse commission. Les deux premiers épisodes de ObiKen m'ont fait pensé à une grosse commission. o0

Juju03
30/05/2022 à 04:42

La saison 4 est grandiose. La révélation de l'episode 7 juste génial !

Dark data
30/05/2022 à 00:27

Oui, le méchant un Freddy Kruger bis, avec l'apparence, copie cartonne, de la créature de La Forteresse noire.

Wesh ma Gaule
29/05/2022 à 23:39

Trop bien, j'ai fini le premier c'est avant tout un pur chef d'oeuvre de réalisation hallucinants ça fait mal aux fesses de regarder après ben Kenobi à la plage avec sa tite pèle pour faire un trou dans l'sol sur tatouine les Dune elle bouge pas Mdr

Mais revenons au mouton c'est trop bien réalisé monté très bien joué lumière étalon comme si Netflix y zavait m'y toute leur moula dedans plus rien pour le reste lol

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