The Witcher : que vaut la dark fantasy de Netflix après cinq épisodes ?

Prescilia Correnti | 20 décembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Prescilia Correnti | 20 décembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Saga littéraire à succès mondial, phénomène vidéoludique incontestable et glorifié au titre de GOTY en 2015, The Witcher prend désormais vie dans une série, mais ça vaut quoi ?

C’est que, mine de rien, la saga du Sorceleur ne date pas d’hier, puisqu'elle est sortie la première fois en 1993 avant de terminer sa course avec la parution de son dernier roman en 1999. Ainsi, le célèbre Loup Blanc est passé au fil des années par toutes les étapes de l’adaptation avant de terminer sur Netflix. Consacré une première fois en film en Pologne, en 2001, puis en série un an plus tard par la même réalisateur, le Boucher de Blaviken aura trouvé un plus large public vers les années 2000 lorsque le studio CD Projekt s’empare du titre afin de le dépoussiérer un peu.

Un The Witcher, en 2007, puis un deuxième en 2011, The Witcher 2 : Assassins of Kings, et enfin un dernier, The Witcher 3 : Wild Hunt, la consécration en 2015, élu meilleur jeu de l’année. Après un tel coup de projecteur, il ne fallait donc guère de temps à Netflix, gourou de la SVoD pour flairer la belle poule aux œufs d’or et en consacrer une série (à succès ?). Avec une tête d’affiche aimée du grand public (Henry Cavill), l’annonce de la série Netflix a oscillé entre fascination et flagellation. Pour autant, elle est là, devant vous, sur vos écrans, et vous attend bien au chaud. Entre amour, haine et déception, à quel point la série de Lauren Schmidt est-elle réussie ? Réponses.

 

photo, Henry Cavill, The WitcherPas assez de bière dans la série

 

UN LOUP AVISÉ

Qu’elle soit vidéoludique, filmique, télévisuelle, en bande dessinée ou encore littéraire, qu’est-ce qui fait selon vous fait l’essence d’une bonne saga ? Qu’est-ce qui nous fait accrocher à une intrigue ou à une histoire en particulier plus qu’une autre ? D’une part, nous dirions, son ambiance, ses paysages, son atmosphère. Dans un monde dystopique, médiéval, futuriste ou moderne, il faut des éléments riches et cohérents pour constituer un univers assez intéressant qui puisse nous transporter par-delà les frontières matérielles de l’ouvrage. 

D’une autre, il nous faut un personnage principal qui soit capable de nous transcender et de nous faire vivre son aventure. Qu’il soit petit, grand, beau, moche, attachant ou brillamment charismatique, l’important est qu’il véhicule une émotion assez forte pour qu’on s’apparente à lui. Et enfin, que vaut une bonne histoire mérite des personnages secondaires captivants et séduisants, et évidemment une intrigue captivante, envoûtante et palpitante !   

 

photo, Henry Cavill, The WitcherAblette, meilleur personnage ever 

 

À juste titre, si le Sorceleur a connu, et connaît encore aujourd’hui, énormément de succès, c’est bien parce que le roman d’Andrzej Sapkowski réunit tous les éléments de cette recette, en plus de brosser le portrait d’une société moderne malade rejetant et humiliant les êtres difformes et différents. En s’inspirant des mythologies slave, nordique, antique ainsi que des contes populaires, Sapkowski traite avec ironie et cynisme afin de traiter des problématiques contemporaines : discrimination, changement et quête de soi dans un monde en perpétuel changement. Le tout avec une pointe de kitsch très old school. 

C’est un roman d’aventures rempli de magie, de créatures fantastiques, de bizarreries au sein d’une époque bien crade et sale, sous fond de conflit politique, religieux et terriblement humain. Bref, tout ça pour dire que Lauren Schmidt a du pain sur la planche pour adapter correctement le tout. D’autant plus qu’avec le succès glorifiant de la trilogie de jeux vidéo pondue par CD Projeckt, Geralt de Riv n’a jamais été aussi populaire qu’à l’heure actuelle.

 

photo, Henry Cavill, The WitcherPetit regard de beau-gosse ténébreux

 

C’est sûrement à cause de cet attachement vorace qu’ont les fans pour l’ampleur de cette saga que la série produite par Netflix est aussi attendue que redoutée. Lauren Schmidt ne pensait sans doute pas à l’ampleur de la tâche qui l’attendait. The Witcher, pour répondre aux attentes les plus redoutables de ses fans doit parvenir à nous fournir une ambiance léchée, dotée d’un bestiaire incroyable à nous retourner les entrailles, mêlée à une direction d’acteurs principaux qui doivent répondre à des critères exigeants de leurs homologues papiers, ou pire, de leur version vidéoludique. 

Bien trop souvent comparé à un Game of Thrones-like, The Witcher arrive avec une lourde étiquette sur le dos. Car il est un point important qu’il faut mentionner avant de continuer, c’est que The Witcher s’inspire non pas des opus vidéoludiques, mais bien des livres. Ce qui peut conduire à autant de bonnes surprises, comme de mauvaises.

 

photo, Anya ChalotraQuand tu vois les critiques arriver

 

UN SORTILÈGE ENCHANTEUR

Adapter une œuvre aussi colossale, aussi dense et importante à l’écran relève déjà d’un défi en soit. Il faut manier avec justesse et précision la physionomie des personnages pour que le lecteur d’origine puisse avoir cette sensation de déjà-vu, celle de reconnaître son protagoniste préféré sans que celui-ci ne soit défiguré (en cela, le choix de l’actrice de Triss est très loin d’être glorieux, mais nous y reviendrons). Tout comme le reste de l’univers, les showrunners doivent savoir rester cohérents dans les éléments qu’ils décident d’assembler et comment ils décident de les monter. 

The Witcher respecte les codes et couleurs de la série. On parvient sans mal à s’immerger pleinement dans cet univers médiéval à la fois fascinant et purulent. L’ambiance poisseuse des villages de paysans dans la gadoue, de Geralt en train d’affronter des créatures grotesques, arrive à nous transporter dans l’univers créé par Andrzej Sapkowski.

Tout comme les décors, les costumes réalisés par Tim Aslam épatent. Des multiples robes de velours cintrées de Yennefer (Anya Chalotra), au pourpoint clouté de Géralt, en passant par les tuniques de troubadour de Jaskier (Joey Batey) (un peu trop fade à notre goût) ou les robes de la Lionne de Cintra, The Witcher accomplit un remarquable travail de fidélité à son matériau d’origine. 

 

photo, Jodhi MayJodhi May, l'incarnation de la Lionne de Cintra comme on l'imaginerait

 

Geralt quant à lui, n’a jamais été peaufiné aussi subtilement et Henry Cavill livre sans aucun doute l’une de ses meilleures prestations. Il est d'ailleurs sans conteste le meilleur atout de la série Netflix. Conforme au caractère de son protagoniste papier, Cavill parvient à insuffler ce qu’il faut pour rendre son personnage cynique et cinglant à souhait. Comme on le retrouve dans les nouvelles qui lui sont dédiées, Geralt oscille constamment entre le « mal et le moindre mal », appliquant avec honneur et bravoure son code moral sans jamais le bafouer.

Alors, on vous voit venir en disant lors des premiers essais caméras que l’ancien Superman n’avait pas l’air très convaincant dans son rôle de sorceleur et pourtant... Avec son timbre de voix rappelant son homonyme dans les jeux vidéo qui était campé par Douglas Steven Cockle, Henry Cavill nous surprend et surtout, nous épate.

Il aura beau être un canon masculin avec une apparence un peu trop lisse qui ne transparaît pas l’effroi que pouvait nous insuffler le personnage dans les livres, Cavill parvient tout de même à transmettre une prestance fière et digne à son personnage. Silencieux, froid, glacial, on devra sans doute remercier le visuel des jeux vidéo, car Henry Cavill lui ressemble plus que dans la version des livres, mais tout de même, il ne laissera personne de marbre.

 

photo, The WitcherEn route vers le meilleur rôle de sa vie ? 

 

ÊTRE UN BON OU UN MAUVAIS SORCELEUR ?

De son côté, Anya Chalotra, l’interprète de Yennefer, avait largement déplu au public pour son apparence pouponne pas assez mature et trop loin de la version ténébreuse de CD Projekt lors de son annonce. Cependant, elle parvient finalement à incarner sans mal son personnage de magicienne torturée. Vous diriez peut-être qu’elle un visage trop enfantin et pas assez marqué pour interpréter la belle et sibylline amante du Loup Blanc, et nous vous répondrions qu’il ne faudrait pas se fier aux apparences.

Puisque la série est inspirée majoritairement des livres, Yennefer y est décrite comme une femme à « l’allure d’une jeune fille de 16 ans », ce qui expliquerait sans doute le choix de l’actrice. À noter d’ailleurs que, ce qui nous fait sans doute apprécier autant Yennefer c’est bien le piètre casting de Triss, qui elle, représente sans doute l’erreur la plus grossière de la série. 

Sur cette bonne lancée des acteurs, on ne peut aussi qu'approuver l’interprète de Jaskier. Au début, il avait plutôt piètre allure dans son costume simple et sobre, loin de l’extravagance que nous lui connaissons dans les livres ou qui transparaît dans les jeux. Mais Joey Batey a assez de parlotes et une (très) belle voix pour nous laisser emporter dans l’interprétation de son séducteur personnage.

 

photo, Joey Batey"Ho, ho enfin un compliment pour le digne troubadour"

 

Batey et Cavill forment un duo appréciable à regarder, en particulier lors de l’épisode 5. Leur rencontre n’a peut-être pas autant de grandiloquence que ne le suggère le roman, mais c’est assez fidèlement adapté pour qu’on puisse croire en l'alchimie des deux compères pour le reste des épisodes à venir.

Pour terminer, comment ne pas mentionner Freya Allan qui prête sa voix et son allure au tumultueux personnage de la jeune Ciri ? Bien qu’à notre goût elle occupe un peu trop de temps à l’écran dès le début de l'épisode pilote et ne prend pas une place trop importante dans l’intrigue, la jeune actrice est assez convaincante dans son rôle d’enfant de la destinée. Pour l’heure, elle n’a pas grand-chose à faire non plus, encore nous reste-t-il donc à voir la fin de la série pour juger pleinement de sa performance. 

Un point enfin sur la réalisation de certains épisodes qui restent assez impressionnante pour une série. De la lumière parfaitement dosée dans l’épisode 5 qui contraste très joliment avec les tons clairs/obscurs de la forêt de Brokilone, ou encore le très beau combat de l’épisode 1 de Blaviken. Les critiques américaines l'ont jugé meilleur à ceux de Game of Thrones, ce qui n'est pas vraiment le cas, mais on dira simplement qu'il le mérite d'épater et de faire sourire les connaisseurs. 

 

photo, Henry Cavill, The WitcherIl y a un mec qui regarde trop mal derrière

 

The Witcher est une série audacieuse qui se veut l’égal des jeux, voire plus. Pleine de bonnes intentions, elle nous fait sourire lorsqu’elle recopie au mot près quelques répliques clefs de la série, et lorsqu'elle s’inspire plan par plan de la description d’une scène d’un roman de la saga. Ré-adaptant des passages, des moments, des dialogues, des issues de combats, The Witcher n’est pas parée de mauvaises intentions, bien au contraire.

On peut lui en vouloir, énormément, pour certains partis pris qui enlèvent du charme et de la magie à la création de certains personnages. Les fans pourraient l’avoir en travers du gosier, mais ce choix a sans doute été fait pour satisfaire le plus grand nombre. N’oublions pas que Le Sorceleur est une saga à laquelle il faut terriblement s’accrocher afin d’en comprendre tous les enjeux.

Entre l’appellation des différents monstres, des villes et cités, des empires, des rois et des princesses, des intrigues politiques et des noms de magiciens, il n’est guère facile de s’immerger dans l’œuvre lorsqu’on est un débutant. En cela, malgré quelques (gros) couacs, on ne pourra pas lui enlever son envie de s’ouvrir au plus grand nombre et de parler à n’importe quel public.

Du fan invétéré qui saura parfaitement lire la trame des épisodes, au novice qui souhaite découvrir avec beaucoup de candeur cet univers cru et compliqué. Lauren Schmidt aura au moins eu le mérite d’une chose : consacrer une série pour les fans et la rendre accessible à ceux et celles qui souhaitent s’aventurer à l’intérieur. 

 

photo, Freya AllanPas très bavarde, mais efficace

 

DRAME À CINTRA

Malheureusement, The Witcher a beau être parée de bonnes intentions, elle comporte de vilains défauts dont certains, très grossiers, nous font encore mal à l’œil.  

En premier l’actrice campant Triss (Anna Shaffer) fera sûrement scandale auprès des grands puristes de la saga. Et ce bien que sa prestation soit très brève, tant l’intéressée n’apparaît que très sommairement dans un épisode et pourrait très bien s’éclipser de l’intrigue sans qu’on s’en aperçoive. On espèrera donc par la suite ne pas trop la voir apparaître pour le bien de notre rétine et de notre cerveau déjà trop liquéfié par sa vue. Mais ce n’est pas elle qui constitue notre principal problème, non. 

Ce serait plutôt son aspect parfois trop lisse et trop propre sur l’évolution des personnages. Geralt nous apparaît comme un dieu grec vivant avec ses cheveux bien attachés, son pourpoint toujours bien placé, et sa chemise juste un peu déboutonnée. Renfri supposée être plutôt médiocre dans les livres est d’une beauté juvénile dans la série. Cet aspect parfois trop « net » s’impose aussi dans les combats menés par le sorceleur.

 

photo, Henry Cavill, Emma AppletonRenfri n'aurait sûrement pas mérité autant de place 

 

Le côté horrifique parfois très marqué dans les romans n’arrivera pas à transcender les plus fervents amateurs du genre, mais réussira sans doute à donner quelques frissons bien sympathiques à l’amateur. Alors que dans les livres on suait parfois pour le Loup Blanc qui se trouvait à la frontière de la mort, ou qu’on suait littéralement sur notre manette en combattant une Wyvern (ça marche aussi), ici, la peur et la panique de voir Geralt trépasser ne nous effleure même pas. La faute peut-être à des affrontements à l’épée devenant petit à petit fades et perdant de leur ferveur et de leur intensité.

Même si nous aborderons sûrement plus en détail les différentes intrigues de la série plus tard, on émet pour l'heure un gros doute concernant la chronologie adoptée par les showrunners. Mêlant des points de vue différents ainsi que des histoires complètement opposées, il est possible que le spectateur puisse se perdre un peu avant le visionnage de l’épisode 4 qui remettra les pendules à l’heure. À noter enfin que comme toute bonne adaptation qui se respecte, elle se doit de sélectionner les passages à adapter et de proposer sa version de l’histoire.

 

photo, Anya ChalotraRegard pas très langoureux, mais on prend quand même

 

Avec un matériau d’origine qui a déjà connu plusieurs adaptations à l’écran sous plusieurs types de format, The Witcher n’aurait donc aucun mal à être cohérent et à proposer une version fidèle du roman. Toutefois, la frontière est fine et le faux pas est très vite arrivé. Sur bon nombre de points qu’on ne pourra malheureusement pas trop expliquer ici, The Witcher se fourvoie et trépasse.

Nous bombardant de scènes inutiles, de passages barbants, d’effets superflus et de moments nettement trop longs qui nous font piquer de l’oeil. De même qu'elle aura pour effet d'amoindrir considérablement des scènes violentes ou des passages trop gores. Au hasard, le combat final de Blaviken. De la mauvaise caricature de certains personnages à la réécriture d’autres plus importants, la série, en voulant plaire au plus grand nombre, risque de ne pas satisfaire les puristes de la saga. 

 

photo, Freya AllanVite, fuyons avant de nous faire trop lyncher !`

 

EN CONCLUSION

En bref, The Witcher est une série prometteuse, bourrée de bonnes intentions et qui souhaite rendre une énième adaptation fidèle à son célèbre matériau d'origine. À vouloir plaire au plus grand nombre, la série Netflix court le risque de se perdre dans ses intrigues et de se mettre certains amateurs de la saga à dos. Loin d'être parfaite pour le moment, elle pourrait cependant nous surprendre lors de la diffusion de ses trois derniers épisodes. Prochaine critique plus détaillée et étendue à venir donc.

The Witcher est disponible en intégralité sur Netflix depuis le 20 décembre.

 

Affiche US

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commentaires
Alexiaaucarré
06/03/2020 à 18:38

Je viens de voir les 4 premiers épisodes.
Ça reste très perso mais:
Points négatifs
Les décors (parfois on se croirait devant un épisode de Xena ou Hercules)
Les Elfes (parfois on se croirait devant un épisode de Xena ou Hercules)
La foule (parfois on se croirait...etc)
Les costumes (très, trop, théâtrale)
La timeline trop déroutante car pas forcément bien emmenée
La musique
Points positifs :
Henry Calvill
Les monstres
Certains plans, notamment lors des combats, sont pas mal foutus
Pi c est tout
C est très subjectif mais au bout de 4 épisodes je suis limitée. En tout cas pour le moment je suis déçue, à voir à la fin de la saison.
Et les chansons du barde... Compliqué....

Ben
08/01/2020 à 12:08

Je ne connaissais pas l'univers de the Witcher et j'étais content de découvrir par la série. Mais bon intrinsèquement grosse déception, la time-line est incompréhensible, certains acteurs ont l'air d'être des amateurs, certains fx nuls, le grain général de la série trop lisse (avez vous vu bouger les cheveux de geralt ?) et certaines scènes d'une nullité énorme (celle avec l'amphore du djinn par exemple). Mais j'ai été jusqu'au bout...et jusqu'à la fin on se demande vraiment pourquoi le résultat n'est pas meilleur

Criss133
30/12/2019 à 13:47

Je n'ai pas lu les livres malheureusement, mais je me suis délecté de l'univers des jeux et j'ai dû jouer des centaines d'heures sur le dernier. J'ai été à la fois ravi et perplexe quand j'ai su qu'une série allait être produite. Perplexe car comme tout fan, on en attend beaucoup, il y aura de nombreux points de comparaison et j'espérai sans y croire retrouver cet univers dense, magique et passionnant, ces personnages qu'on a aimé grâce à une narration de folie dans les jeux,..une tache ardu et quasi impossible pour Netflix. Mais c'est surtout quand j'ai su que l'interprète du fameux 'Geralt de Riv' serait Henri Cavill, Oui J'ai craint le pire et c'est peu dire.
J'ai commencé la série (à reculant) et .. finalement que dire...
Je suis ravi et rassuré !! Un peu dérouté au début par la chronologie avec ces 2 timelines et c'est vrai par le choix de l'interprête de 'yennefer', mais au début seulement.
L'essentiel : Je retrouve 'Geralt de riv', excellemment joué par Cavill, Et oui il est un peu inexpressif soit (selon certaines critiques que j'ai pu lire ici) mais c'est exactement comme le personnage !! donc pas de soucis à ce niveau, Son jeu d'acteur est excellent et ses chorégraphies sont de qualité.
L'univers pour l'instant,le graphisme, les décors, l'ambiance, la musique et les acteurs ; Rien a redire pour l'instant, je n'ai pas fini la saison mais je suis impatient de voir la suite. Et comme certains cette série m'a redonné envie de rejouer à 'The Witcher III', c'est une preuve.
Ah et qu'on arrête de tout comparer à Game of Thrones svp, série que j'ai également adoré (malgré une dernière saison bâclée !! = grosse déception ). Laissons la chance aux nouvelles productions et ici Netflix à mis les moyens et je compte sur eux pour ne pas gâcher la suite de cette excellent adaptation.

Kaastiel
26/12/2019 à 13:29

Bah clairement je comprends absolument rien à la timeline enfaite ... genre l'épisode deux tu vois qq'un mourir après sans raison il est vivant dans le 4 et tout l"épisode se passe de façon à ce qu'il soit vivant ... prévenez nous que c'est un flash back srx ..

Krokmitten
23/12/2019 à 22:34

Comment peut-on regarder une série à sa moitié et pouvoir donné un avis?
Parcontre la fille qui joue Yennefer, actrice à suivre ^^

Lym
23/12/2019 à 15:51

J'ai regardé les 8 épisodes en deux jours , la série est assez bonne mais avec des grosses lacunes. Pour les points positifs , humm la prestation de Henry Cavill qui assez convaincant idem pour la lionne de cintra mais pour le reste le jeux des acteurs secondaires sont à la limite de l'acceptable . La Chronologie peut dérouter plus d'un j'ai du recommencer plusieurs les épisodes pour comprendre.

Flo
23/12/2019 à 15:39

J'ai rien compris à la time line, même madame qui a vu 4 fois la série Polonaise était perdu

zetagundam
23/12/2019 à 14:45

Pouvez-vous me dire ou vous avez vu cette série car à mon grand regret celle que j'ai regardé n'est pas loin de la catastrophe industrielle surtout si l'on tient compte du fait que The Witcher était présenté comme son fer de lance dans la guerre entre les différents services de SVOD.

Franchement, je ne comprends comment avec un tel budget, estimé entre 70 et 80 millions de $ pour la saison 1, une série peut faire aussi cheap sans parler d'une interprétation générale de seconde zone digne d'une production Asylum. Heureusement que Cavill tient plutôt bien le rôle malgré la caricature du badass à grosse voix qui parle "entre ses dents"

Pour un point de vue plus détaillé de mon avis sur tout ce qui ne va malheureusement pas dans cette série voir lien ci-dessous.

https://www.senscritique.com/serie/The_Witcher/critique/208743840

Faisant partie du public cible, j'espère juste que la seconde saison va corriger le tir sinon netflix encore un navet au budget monstrueux dans son catalogue qui est loin d'être reluisant ce qui serait dommage

Kouak
23/12/2019 à 11:32

Bonjour,
IL est vrai que n'étant pas un "initié", j'ai franchement eu du mal au début...
Les dialogues hermétiques avec des noms propres et de lieux inconnus...
A tel point que j'ai vérifié si je n'avais pas mis la version Inuite du sud Groenlandais
Et puis il y a cette scène chez un "mage" où l'on voit une belle naïade dévêtue qui, en arrière plan, cherche durant 5 minutes , à attraper une pomme en plastique, sans jamais y parvenir...
Mais je m'accroche...
1,2,3,4 épisodes plus tard, je comprends enfin, en revoyant la 'lionne", que l'histoire que l'on nous présente et divisée en 2 phases temporelles...
Une dans le présent et l'autre, en forme de préquelle des origines de tout ce petit monde.
Et puis je me laisse prendre par l'épisode de la stryge et puis j'enchaine jusqu'au bout et je constate une nette amélioration...Déjà de ma compréhension de l'histoire ,avec l'aide d'un wiki tout de même ;-) et de la réalisation...
Même la seconde narration de la mort de la "lionne" semble moins ridicule que la première fois...Je parle du coté "théâtral" de la scène. (Ce n'est pas la seule d'ailleurs).
Les CGI sont pas si dégueulasses que ça...Le tout premier oui ! Pour le reste, je connais des séries ou films à gros, voire très gros budgets , ne proposant pas forcément beaucoup mieux.
J'ai apprécié "la bataille finale" et le "réveil" de Yennefer...
Quant à Henri, ne connaissant pas exactement le personnage de Geralt , pour l'instant son interprétation me convient...
En résumé, je pense que cette série peut gagner en qualité au fil des saisons...
Enfin , j'espère, car l'univers de Geralt et est bien sympathique au final..
Bref....

Garion
23/12/2019 à 09:39

Wouha! On a pas vu la même série visiblement. J'aime les livres, j'ai adoré les jeux mais là... quelle catastrophe ! Personnage principal qui joue comme une savate, décors ridicules (toujours le même bois contreplaqué fraîchement peint en brun sombre (faites attention, vous verrez) que l'on soit dans une auberge ou dans un château, les fringues beaucoup trop propres pour l'époque, la selle du cheval de Gerlalt qui brille tellement elle est neuve... Et puis la direction artistique aux fraises...

Bref, mauvais, nul, médiocre, pathétique. Et kitsch de surcroît. A oublier;

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