Episodes Saison The Walking Dead Saison 9 Episode 12 : la petite maison dans la zomberie

Aussi difficile à croire que cela puisse paraître, le dernier épisode de Walking Dead contenait plusieurs éléments positifs, voire réussis. Rien qui hisse le show au-dessus d’un épisode de Rick Hunter, mais pour la série d’AMC, il s’agit d’un petit miracle, proprement ahurissant. Va-t-il se répéter dans l’épisode 12 ?
ATTENTION SPOILERS !
PAIES TA KERMESSE
On n’osait pas l’espérer, mais les scénaristes l’ont fait, et démarrent une nouvelle fois un chapitre par un énorme gag, impensable sans envisager la consommation industrielle de Jägermeister du côté des auteurs. Après des années à nous avoir montrés les survivants obligés de se ripoliner au jus de cadavre pour passer inaperçu au milieu des morts-vivants, avoir introduit les Chuchoteurs comme des fous-furieux de l’extrême, condamnés à vivre recouverts de peaux de zomblards, car côtoyant de grandes hordes de cadavres, Walking Dead décide de cracher sur sa propre mythologie.
Nous retrouvons donc les copains d’Alpha, en train de se balader avec la fille de cette dernière, fraîchement récupérée. Sauf que cette dernière n’est absolument pas habillée en Chuchoteuse. Conclusion : soit leurs costumes dégueus ne servent à rien, soit ils ne vivent pas vraiment avec les zombies (et sont donc franchement cons comme des balais), soit sentir le mort n’a aucune importance en matière de discrétion, et la mythologie de la série est complètement pétée depuis le début.
Peu importe finalement, c’est encore une occasion de rire avec notre rendez-vous hebdomadaire, jamais à court d’idées pour se ridiculiser.
PÊCHE AU NANARD
Après le générique, les scénaristes nous rappellent qu’ils ne sont pas à une approximation près, et qu’après avoir fait de Michonne (Danai Gurira) une force d’apaisement, continuatrice des efforts de Carl, ils ont décidé de la transformer à la faveur d’une ellipse en apprentie dictateur, ravie de laisser mourir sur pieds ses compagnons d’armes, tout en soumettant ses amis et proches du conseil d’Alexandria.
La plupart étant coincés dans des sous-intrigues dignes des Dessous de Palm Beach, ils prennent la chose avec philosophie. Notamment l’Abbé Borgne (Seth Gilliam), qui vit bien le concubinage avec Rosita (Christian Serratos), que tous les mâles du show revendiquent de désirer avec une décontraction aussi malaisante que parfaitement invraisemblable, mais a un peu de mal à l’idée que croisse dans son ventre un enfant qui n’est pas de lui. On s'en fout, ça n'a aucun intérêt, et à moins de s'achever sur une césarienne créative, on voit mal comment cette intrigue pourra provoquer autre chose que des prolapsus mentaux chez les spectateurs.
Franchement, on a un peu de mal à comprendre comment on a pu échapper à une si grossière histoire de coucherie, type d’intrigues devenue bien trop rare dans La Petite Maison dans la Zomberie, mais bon, l’assoupissement n’est jamais loin avec Walking Dead.
Ce qui est sûr, c’est que cette dispersion de gamètes ne fait pas les affaires de Negan (Jeffrey Dean Morgan), qui, tout content d’être revenu, veut proposer à Michonne de s’allier pour devenir des super grands vilains trop forts. Michonne étant devenu méchante ET stupide, elle refuse de s’allier avec le seul type capable d’être désagréable, sans mourir comme un fion au milieu d’un épisode tout naze. Il ne s’agit bien sûr que d’une diversion, les scénaristes étant probablement au milieu d’une grosse sieste, et incapable de faire progresser leur intrigue à un rythme satisfaisant.
CRADO-TAMPONNEUR
Mais ne soyons pas trop négatifs. Au milieu de cette pathétique mélasse, où quelques-uns des plus mauvais acteurs hollywoodiens se confrontent à coup de cheveux sales, demeure une véritable source de satisfaction.
À nouveau, l’arc réservé aux Chuchoteurs se révèle plutôt satisfaisant, en dépit d’une quasi-absence de progression dramatique. Henry est, ainsi qu’on s’y attendait, dénué de toute forme de charisme, mais Samantha Morton en éclabousse chaque séquence avec la générosité d’un phoque sous MDMA. C’est bien simple, il n’est pas une réplique, pas un geste, pas un plan, où elle n’irradie pas.
Accompagnée de Bêta, remarquable en croque-mort impavide, elle nous donne à voir quelques-unes des traditions des Chuchoteurs. L’occasion de constater combien Alpha est tatillonne en matière de gestion des ressources humaines, et n’hésite pas à accorder le divorce entre la tête et les épaules de ceux qui doutent de son autorité.
Entre les stands d’écorchages de zomblards, l’atmosphère surréaliste du camp, et la puissance magnétique de Bêta, c’est pour la première fois, un monde singulier qui se dessine dans Walking Dead, et permet à la série de proposer autre chose qu’une version affadie et mongoloïde des classiques de George A. Romero.
CHAMBOULE TOUT
On a encore du mal à croire que le show puisse grandir véritablement, tant il s’empresse d’embrayer sur le trio amoureux le plus palpitant depuis la légalisation de la diarrhée. Parallèlement, Michonne revient sur ses pulsions dictatoriales et décide de laisser son « peuple » aller se toucher les parties à la KERMESSE DU ROYAUME MA GUEULE. Manière bien soporifique de faire progresser l’intrigue, à moins que le rassemblement permette aux Chuchoteurs de commettre un énorme massacre et de plonger le scénario dans l’anarchie la plus complète.
De son côté, Alpha exige de sa fille qu’elle massacre Henry. Evidemment, le môme ne peut pas mourir, et les scénaristes sont bien embêtés. Ils abattent une nouvelle fois la carte « les Chuchoteurs cohabitent avec les zombies mais en fait non ». Comprenez que les morts-vivants, malgré leur proximité avec le groupe, décident de le boulotter.
Une attitude qui se torche une nouvelle fois avec les règles établies, péniblement justifiée par l’apparition de Daryl (Norman Reedus), lequel embarque Henry et sa dulcinée crasseuse, pour de nouvelles aventures pleines de viande et de grands sentiments.
Au moins, l’intrigue avance, et devrait nous réserver un bon temps de présence de ce qui est désormais l’unique intérêt de la série, à savoir les Chuchoteurs.
The Walking Dead est diffusée chaque lundi soir sur OCS Choc.
14/03/2019 à 00:29
heuuu c'est pour vous rappeler que c'est pas TWD en avant de chez vousc un osti de show a tivi,,,,je sais que c'est dla marde asteur c,te serie la ,mais on a quand meme hate d'ecouter la suite , pour qu'on en finisse,c'est comme ceux qui font la greve des toilettes, oublié pas qu'ils y vont en cachettes
13/03/2019 à 23:42
@simonriaux: merci! Tu as tout dit, et de la meilleure manière possible
13/03/2019 à 15:39
Vivement le massacre d'après foire aux bestiaux comme dans le comics, même pour "la césarienne créative"
07/03/2019 à 08:21
Raremebt vu autant d´incoherence de ma vie cette serie est devenu d´un ridicule scene apres scenes .... le quatuor amoureux entre le rebeu le renoi et le blancos sur la latina franchement meme en adorant les gonzo multi racial j´aurais pas osèr l´imaginais
06/03/2019 à 14:01
Je sais qu'il y aura une saison 10 et que l'agonie va encore être longue.j'aurai beaucoup vu de choses dans les productions post-apocalyptique, mais tomber aussi bas, après autant de succès, me désole énormément.
06/03/2019 à 09:58
Jimmy, c'est mal connaitre la force qui lie un lance pierre et une arbalète :) :) :)
06/03/2019 à 09:48
Comment ils ont fait pour survivre jusque la ? il doivent crever de froid, crever de faim, moral j'en parle meme pas à force de vivre dans la foret comme des nomades... GROSSO MERDO ils n'ont RIEN, même les SDF ont plus de confort qu'eux :'D
05/03/2019 à 21:56
Un article qui n'a d'autre intérêt que la punchline assassine. Booba par ci booba par là jusque dans la critique cinematographique bas de gamme qui donne l'impression au lecteur que l'auteur sadique jouit de rajouter du sel sur les plaies d'une série en déclin et met ses parties intimes sur les espoirs des fans.
05/03/2019 à 19:51
Jimmy, c'est mal connaitre la force qui lie une arbalète et un lance pierres.. :)
05/03/2019 à 14:42
@ louis g Mdr