Star Trek : Discovery saison 4 - critique qui creuse encore

Maeva Antoni | 21 mars 2022 - MAJ : 01/04/2022 14:29
Maeva Antoni | 21 mars 2022 - MAJ : 01/04/2022 14:29

Star Trek : Discovery a quitté le giron de Netflix en France pour voler vers de nouvelles aventures sur Paramount+ (qui arrivera chez nous en décembre 2022). La plateforme à la montagne a pris à bras-le-corps la franchise créée par Gene Roddenberry et regroupe déjà, entre autres, la série originale, La Série animée, La Nouvelle GénérationVoyager, EnterprisePicard, Lower Decks, mais également les petits en gestation comme Section 31 ou Strange New Worlds.  Le Discovery, lui, est de retour pour une saison 4, mais a-t-il enfin réussi à passer la seconde ? Force est de constater que, sans grande surprise, la réponse est non.

PILLEURS D’ÉPAVES

Pour cette quatrième saison, la série créée par Alex Kurtzman et Bryan Fuller n'a pas trouvé un second souffle. Pourtant, après une ouverture sympathique, pleine d’action et avec enfin une menace claire et nette, on avait envie de croire que Star Trek : Discovery était repartie sur de bons rails. Envie de croire qu’après une arrivée brouillonne dans le futur, l’histoire allait finalement se développer. Mais l’excitation ne dure pas.

Bien que la série ait l’univers ouvert devant elle, seule dans un avenir jamais imaginé, elle préfère encore et toujours marcher dans les pas des valeurs sûres de la franchise. L’univers très utopico-écolo de Star Trek arrive à son paroxysme en se lançant dans le recyclage à grande échelle. Si c’est toujours techniquement bien fait et que le récit n’est jamais déplaisant, Discovery s’efforce d’éviter d’être un véritable électron libre. Tout est bon pour s'ancrer de gré ou de force dans l'univers pré-établi malgré une distance temporelle d'un millénaire. 

 

Star Trek : Discovery : photoAu moins c'est joli

 

D'abord, la série n’hésite pas à s'inspirer de la trilogie lancée par J.J. Abrams. Adieu Spock et l’explosion de Vulcain (Star Trek de 2009) et bonjour Book et l’annihilation de Kwejian. On ne peut pas passer à côté de l’ouverture de cette nouvelle saison qui ne peut que rappeler celle de Star Trek Into Darkness : l’exploration d’une planète peuplée d’autochtones à la peau de craie qui se transforme en course-poursuite et se finit par nos héros faisant un saut dans le vide pour retomber sur leur vaisseau. Un quasi-copié-collé.

Sans compter que la série s’auto-pille en plus de réchauffer les vieilles soupes de la franchise. On retrouve notamment un effet miroir avec la saison 2 où d’emblée se présente une anomalie spatiale qui sera le cœur de l’intrigue. La différence tient au fait que les signaux rouges étaient bienveillants là où l’AMR est destructrice. Un même parallèle se construit entre les deux intelligences artificielles. Si le Contrôle n’était vraiment pas sympathique, Zora, elle, est régie par l’amour et la camaraderie. Cette saison 4 offre encore et encore les mêmes intrigues, se contentant de les tordre légèrement et refusant ainsi d'aller de l'avant. 

À cela s'ajoutent les allusions aux autres créations de la franchise afin de s'engoncer plus encore dans le passé. On parle de Jean-Luc Picard, on glisse le nom d'un vaisseau baptisé "U.S.S. Janeway" en hommage à la capitaine du Voyager... Tout est bon pour marteler sans cesse que la série fait partie d'un tout : celui du catalogue de Paramount+. Un excès de zèle qui coûte à Discovery et lui coupe les ailes. 

 

Star Trek : Discovery : photoOn prend les mêmes et on recommence et on recommence... 

 

PARCS AND FEDERATION

La saison 4 de Discovery c’est un peu la copie de bac de philo de l’univers trekkiens. Même sans grosses erreurs et avec les bonnes références, une dissertation de philo, c’est toujours légèrement chiant. Entre deux cases à cocher, Discovery ne sait pas trop comment combler le vide. S’ensuit une lenteur oppressante où s’éternise un grand rien. Pourtant, cette nouvelle saison possède un potentiel de taille. Effectivement, le but premier de tout ce bazar est de reformer la Fédération qui s’est vautrée un siècle auparavant.

La série avait le temps et l’opportunité de faire ce que Star Trek : Enterprise n’avait qu’effleuré en s’intéressant aux prémices de la (re)construction de la Fédération. Car si les tout débuts de la grande famille des planètes unies étaient d’abord motivés par la confiance, la fraternité et l’optimisme, cette refonte posait ses fondations sur un sentiment de trahison après un passé tumultueux. Ainsi, tout était là pour questionner la difficulté d’une seconde chance à la suite d'un siècle passé dans un univers devenu un Far-West régi par des brutes.

 

Star Trek : Discovery : photo, Doug Jones"Attention, il faut suivre les règles"

 

Hélas, la série se refuse à plonger dans le chaos, dans la violence qu’implique la méfiance. Peut-être pour garder à l’esprit l’utopisme qui colle à la peau de la franchise ? Dans tous les cas, Discovery fait tout pour éviter les possibles écueils qui auraient pu pimenter cette morne aventure. Si certains peuples se montrent méfiants à l’arrivée du vaisseau-champignon pour les enrôler dans leur drôle de secte, il suffit d’un discours tout en trémolos de la part de Burnham pour que tout le monde signe.

Lorsqu’un débat a lieu pour savoir quoi faire de l’anomalie, les représentants de cette nouvelle Fédération se retrouvent pour voter. Deux choix : la destruction du phénomène afin d’être en sécurité ou aller pacifiquement à la rencontre de ceux qui la contrôlent. Aux balbutiements d’une telle coalition, il aurait été normal de voir quelques frictions, voire une véritable sécession. Mais encore une fois, Michael, en véritable messie de la Fédération, expédie en un discours les doutes et presque tout le monde vote pour la voie diplomatique. On assiste à une naissance et au lieu de nous offrir un accouchement dans la sueur et la douleur, on nous fait une petite césarienne minute.

 

Star Trek : Discovery : photo, Sonequa Martin-Green, David Ajala"Bonjour, avez-vous quelques minutes pour parler de la Fédération ?"

 

C’est l’électrocardiogramme plat tout au long de la saison. En somme, il ne se passe pas grand-chose (un débat où tout le monde est d’accord n’est au fond, qu’une conversation) avec comme point culminant, un épisode final d'une heure qui aurait très bien pu être réduit de moitié. Toute l'intrigue se résout en une poignée de minutes et le reste n'est que de la propagande pro-Fédération avec des tapes dans le dos et des phrases cucul la praline comme le "nous étions là les uns pour les autres" prononcé sans honte aucune par Michael.

Ainsi, au fond, il n’y a pas d’ennemis puisque tout le monde rêve d’être copain à nouveau. Même l’espèce inconnue derrière l’anomalie est considérée avec une curiosité bienveillante, quand Book et Tarka ne sont finalement que de petits trouble-fêtes (honnêtement, le premier est surtout un peu niais). Et on le sait, sans véritables vilains, pas de véritables héros. Pas d'étincelles. 

 

Star Trek : Discovery : photo, David AjalaBook et sa chose poilue

 

PERDUS DANS L’ESPACE

Les séries de l’univers trekkien possèdent l’avantage de se reposer sur un casting élargi. Si l’intrigue se traîne un peu, le récit peut retomber sur ses pattes en mettant le paquet sur les personnages. Mais que se passe-t-il lorsque les showrunners ne savent plus quoi faire des héros ? L’équipage du Discovery ressemble à des poissons coincés dans un bocal : tout le monde tourne en rond. La série ne parvient ni à poursuivre la progression de ses personnages historiques ni à vraiment en introduire de nouveaux. 

Puis, il y a ceux qui quittent le navire en cours de route, à l’instar de Gray. Un symbiote mort puis revenu à la vie avant d’être transféré dans un corps artificiel ? Non, rien d’intéressant à creuser de ce côté-là, autant le faire dégager. Et ne parlons même pas de Tilly à qui l’on crache à la figure. Même si Mary Wiseman devrait revenir dans le spin-off Star Trek : Academy, il faut reconnaître que son départ est bâclé. Tout est justifié par une scène de trois minutes durant laquelle elle balance : "Tout ce que je voulais, c'était de la reconnaissance". Ou comment détruire un personnage en une phrase et ainsi minimiser tous ses choix passés. 

 

Star Trek : Discovery : photo, Mary Wiseman, Blu del Barrio"Ah, et donc on ne sert à rien dans cette saison ?"

 

De leurs côtés, ceux qui restent sont réduits à un rôle monocellulaire. Tel qu’Adira qui avait encore beaucoup à offrir. Que faire de ce premier symbiote humain, non-binaire, avec un passé refoulé ? Pourquoi pas une sorte de deus ex machina du charabia technique qui apparait pour débloquer la situation dès que le besoin s’en fait sentir ? De son côté, Michael réussit l'exploit d'être une héroïne encore plus fade et mono tâche en devenant la béni-oui-oui de la Fédération. Même Sonequa Martin-Green paraît avoir lâché l’affaire et n'arbore plus qu'un visage renfrogné de capitaine en pleine tempête.

Discovery arrive même à gâcher Saru (le phare dans la nuit de la série) alors que Doug Jones était le seul qui parvenait à tenir la route. Mais l'acteur ne peut pas faire des miracles quand son arc ne tourne qu'autour d'une amourette bizarre et sans alchimie avec la présidente de Ni'Var. Finalement, au cours de cette saison, seuls Book (David Ajala) et le Dr. Culber (Wilson Cruz) sont mis en lumière. Pour ce dernier, les scénaristes font le choix lunaire de faire remonter à la surface une vieille cicatrice qui va être inutilement curetée.

 

Star Trek : Discovery : photo, Wilson CruzChoc post-(post-post-)traumatique

 

L'étrange personnage de David Cronenberg, expédie en une phrase le diagnostique : "Vous êtes mort puis revenu à la vie, pas étonnant que vous soyez perturbé". Pour ceux qui auraient oublié les événements à l’origine de tant de vague à l’âme, Hugh Culber a été tué par le Lieutenant Tyler lors du dixième épisode de la saison 1 avant de ressusciter trois épisodes plus tard. Tout le monde était passé à autre chose et la série aurait dû en faire autant.

Si cela n’a déjà aucun sens d’un point de vue narratif, le retour ce traumatisme n’apporte rien, ni à l’histoire ni au personnage qui, comme Detmer la saison précédente, va finalement rapidement se remettre de ses émotions.Ce retour de kick est la parfaite allégorie du manque d’élan de Discovery : à court d’idées, la série ne fait que ressasser le passé

Au moins de son côté, Book a le mérite d’avoir un traumatisme récent. Il n’empêche que cette petite passade de rebelle/martyr/sauveur de l’univers n’offre pas une nouvelle dimension au personnage puisqu’il est évident depuis le début que ce comportement n’est qu’éphémère (sans surprise, à la fin il retourne dans le camp des gentils et retrouve les bras de Michael). Encore un personnage qu’on balade un peu avant de le remettre à sa place, pas plus avancé qu’avant. À l'image de cette saison qui s'agite pour mieux faire du surplace.

 

Star Trek : Discovery : Affiche

Résumé

Bien que cette nouvelle saison de Star Trek : Discovery reste toujours bien menée et avec, cette fois, un véritable objectif au bout de la course, tout est tellement lisse et convenu qu’on se demande ce que la saison 5 pourrait avoir à raconter. Peut-être faudrait-il juste lâcher l’affaire.

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commentaires
Babossa
22/04/2023 à 17:43

Honnêtement il vaut mieux s arrêter la déjà le casting nul a chier je savais pas que star trek était devenue une histoire sans histoire trop nian nian on comprend rien au final cette saison était vraiment de trop

Dereck
17/12/2022 à 03:36

J’ai bien peur que ce soit la pire série star trek au niveau de star trek 5 l’ultime frontière, pauvre Spock cybok puis Michael décidément tout ce qui tourne autour n’est pas très emballant. Star trek DS9 aurait mérité d’autres saisons, voyager une fin moins baclé, enterprise un autre casting et la seule raison qui m’autorise à dire que discovery a mérité de voir le jour c’est le capitaine pike et son enterprise. Le spin-off strange new world j'espère se désolidarisera de star trek Discovery en ne prononçant plus jamais le nom de burnham ou du Discovery dans sa serie.

Keef
04/05/2022 à 14:50

Trop de sentiments nian nian toutes les cinq minutes, plus trop d’action, incohérence du scénario.
Autant après les deux premières saisons, j’attendais la troisième avec impatience, autant là, je ne suis pas sûr qu’il faille continuer.

Mathys
25/04/2022 à 22:53

Pour moi, c est saison est vraiment top et c est là meilleur de Discovery (d ailleurs, je n ai pas trop aimé les autres, là 2 a la limite), je ne comprend pas du tout les critiques. Pour avoir vu toute les series Star Trek confondu, je trouve que celle là colle complétement avec l esprit de sont géniteur. De l'utopie, de l optimisme, de la technologie à fond, sans oublier de l exploration, que demander de plus ?

Gaulois
25/03/2022 à 00:26

100 % d'accord avec votre critique. Discovery est vraiment devenue la pire des séries Star Trek selon moi. S1 et S2 palpitantes. Mais depuis, c'est un désastre. Y en a marre de ces équipages de gringalets aux yeux de biche. En conclusion de S4, Book, malgré qu'il ait commis tous les crimes possibles dans le code criminel de la Fédération, s'en va en colonie de vacances... avec son chat ! Michael qui braille (encore), la représentante de la Terre qui sabote le Discovery mais qui retrouve tous ses galons et cette histoire d'amour entre Saru et la Vulcaine de Ni'Var, c'en est trop.

JayJ
23/03/2022 à 06:56

Entièrement d'accord avec le 1er commentaire.
Saison 1 assez emballante, on accepte le côté gnangnan utopique (ça fait un peu partie de ST), c'est bien fait léché
Saison 2 on suit l'histoire, Capitaine Pike hyper crédible dans l'univers ST, gros charisme
Saison 3, brouillonne et la 4 j'ai lâché.
Je suis énorme fan de SF et plutôt très bienveillant et bon client mais je suis d'accord, perso le jeu de Burnham m'a toujours gonflé, elle en fait des tonnes, je crois qu'elle chiale à chaque épisode, c'est forcé, pas crédible en métisse vulcaine/humaine.
Je trouve que ce qui cloche c'est pas l'environnement (j'ai kiffé les Klingons en VO, ils font flipper) mais le casting. Les ficelles sont grosses, ça reste je pense pour les ados au final.

Dans le genre, je n'ai jamais compris pourquoi ils avaient arrêté STARGATE UNIVERSE qui avec moins de moyens, donnait un coup de maturité au STARGATE Mac Gyver style bien ringard. DISCOVERY selon moi aurait dû ouvrir le même chemin mature, plus adulte.

Dommage, ce ne sera pas pour cette fois encore.
THE EXPANSE reste THE BEST

Florian M
22/03/2022 à 22:44

Discovery est-celle à la hauteur? Réponse: non, mais l'a-t'elle jamais été?

4 saison avec des images magnifiques, des effets spéciaux dignes des plus grands films de science-fiction, mais 4 saisons dans lesquelles les scénarios sont remplis de bonnes idées pour ensuite s'effondrer comme un comme un château de cartes.
La saison 4 n'y échappe pas: des enjeux trop étirés, mal cernés, l'ennemi mal défini. J'ai eu beaucoup d'indulgence avec cette série les 3 dernières saisons, mais là c'est plus possible de masquer tant de faiblesses par des excuses. Ils ont beau avoir fait une ellipse temporelle gigantesque pour ne pas ébrécher la timeline Star Trek, il faut se rendre à l'évidence: le problème centrale de cette série, c'est vraiment...Burnham.

C'est elle qui est encore et toujours le centre de cet univers, c'est celle qui résout tout, c'est elle qui répond par une approche inédite à tous les cas impossibles, qui prend toujours la navette pour sauver tout le monde, qui répond aux cas les plus complexes et désespérés. Et point de vue émotionnel, elle en fait tellement des tonnes qu'on en devient insensible (et qu'on accélère la lecture).

Même si la trame principale de cette saison 4 reprend des thèmes de certains de mes films préférés comme Rencontre du 3ème type, ainsi que des éléments de 'Star Trek Motion Picture', elle sombre encore et toujours dans le pathos à deux balles, cantonne quasiment tous les rôles secondaires à des postures de figurants dont certains jouent désormais vraiment mal. Cette série n'arrive même plus a faire illusion lorsqu'elle utilise du technoblabla comme Deus Ex-machina pour sauver une situation, tant on sent le correcteur de scénario automatique.

Honnêtement, j'ai pas aimé la 1re saison de Picard que j'ai trouvé lourdingue, mais bizarrement quel plaisir j'ai de revoir l'équipage en saison 2, surtout qu'ils reviennent dans le temps comme dans 'Voyage Home'.
Et bientôt, le seul élément positif qui a sublimé la série Discovery durant quelques épisodes va bientôt voler de ses propres ailes: "Star Trek Strange New Worlds" avec Anson Mount, fabuleux en Capitaine Pike, Spock et bien évidemment le vaisseau Enterprise. Discovery ne doit sa survie qu'à des abonnements forcés.

Guihero
22/03/2022 à 19:34

Une bonne 1ère saison pas parfaite mais engageante, avec du potentiel.
La saison 2 commençait à légèrement faire du surplace.
La saison 3 part dans tous les sens sans aucune logique ni intérêt si ce n'est de masquer un manque d'idées pour faire avancer les personnages, allez hop un saut dans le futur de 1000 ans, génial, et après on fait quoi ???
C'est décidé, j'arrête de regarder en milieu de saison 3, je me forçais sur cette saison à chaque épisode et vu ce que donne la saison 4 je n'ai plus d'espoir de voir cette série passer le cap qu'elle aurait dû franchir depuis longtemps, malgré des personnages intéressants sur le papier.

MR Zulu
22/03/2022 à 19:05

C'est pas une serie Star Trek, mais plutôt Mickel Burnams sauve l'univers en ayant tjs raison avec des membres bicurieux de starfleet autour d'elle. J'aime bien l'actrice,mais la real fait que je l'encadre de moins en moins. Et sa mère qui voyage dans le temps et qui maintenant est une ninja dévoué au credo Vulcain/ Romulien. Des acteurs qui éjecte en deux secondes. D'autres qu'on fait rentrer aussi en 2 secondes. Des binaire, non binaire, black power, couple homo etc. Je sais bien qu'il faut vivre avec son temps. Mais je regarde pas une série pour me prendre ça dans la tronche encore.

Geoffrey Crété - Rédaction
22/03/2022 à 12:03

@Agonos

Tout ce que vous nous dîtes est vrai également, sauf que c'est également votre vérité, qu'on peut ne pas partager. On est ici dans une critique, un débat, et personne n'a raison ou tort. Heureusement.

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