Baldur's Gate 3 : 3 erreurs à ne pas faire pour éviter le pire

3 pièges et mauvaises décisions à éviter pour que votre campagne de Baldur’s Gate 3 ne tourne pas vite au cauchemar. 

Qu’un plan ne se passe pas comme prévu, c’est acceptable. Il est dans la nature de tout joueur de Donjons & Dragons de surmonter ses pires échecs afin que ses victoires futures soient plus éclatantes. Néanmoins, toute infortune n’est pas toujours bonne à prendre. Baldur’s Gate 3 est un jeu généreux qui laissera volontiers le joueur se fourvoyer jusqu’au point de se gâcher des parties entières du jeu... et il ne le mettra pas en garde. 

Dans notre partie, on a aussi eu notre lot de déconvenues dramatiques. Et si on en a assumé la plupart, certaines nous ont tout de même forcés à retourner en arrière sous peine qu’elles ne nous coûtent un peu trop cher. Pour vous évitez le pire et que vous puissiez connaître un début de campagne serein, voici donc 3 erreurs à ne surtout pas faire dans le jeu de Larian Studios.

ATTENTION SPOILERS ACTE 1 ET 2

Attention aux fausses notes 

Voler l’idole des druides

Il y a plusieurs façons de régler la situation du Bosquet d’Émeraude de Baldur’s Gate 3. Avec notre plan infaillible pour sauver le druide Halsin, on a fièrement obtenu la meilleure conclusion pour cet enjeu majeur dans l’Acte 1 du jeu. Néanmoins, à une autre époque, durant l’obscure ère de l’early access, les choses ne s’étaient pas aussi bien passées.

On peut volontairement plonger le Bosquet dans le chaos en choisissant la voie de la violence ou de la trahison. En décidant d’aller assassiner la druidesse tyrannique Kagha ou en livrant les réfugiés à la drow Minthara. Mais il est aussi possible de causer la perte du Bosquet par une simple maladresse. En volant l’idole de Sylvanus qui sert aux druides à faire leur rituel, par exemple... 

De la même façon, laisser mourir Halsin peut aussi être dramatique

Une quête donnée par une jeune tieffeline vous invitera même à ce larcin. Ce vol (qui peut survenir à cause d’un misclick, par ailleurs) est toutefois à éviter comme la peste puisqu’il déclenchera aussitôt une guerre civile dans le Bosquet, poussant les druides à massacrer les réfugiés et vous avec. Même si vous parvenez à tuer tous vos agresseurs (et ce ne sera pas facile), la situation aura déjà complètement dégénéré.

Impossible de compléter nombre des quêtes de l’Acte 1 (et d’autres dans le futur) ou d’obtenir une fin positive pour le Bosquet. Avec un peu de malchance, certains PNJ importants pour la suite de la campagne auront même été tués et vous vous retrouverez pour toute consolation avec une Idole magique, qui croyez-le bien ne vaut pas le coup de toute cette débandade. 

Mettre fin aux atrocités de Kagha peut être tentant... mais peut aussi mener à d’autres atrocités

Se faire soigner par les githyankis 

S’il y a un objectif principal dans Baldur’s Gate 3, qui lie toutes les quêtes entre elles, c’est bien de se faire retirer sa larve d’Illithid du crâne. On passera ainsi une large partie du jeu à chercher un remède et pour le dire simplement, la majorité des solutions que l’on trouve ne sont clairement pas de très bons plans. Et l’une d’entre elles est peut-être la plus à redouter.

Si la githyanki Lae'zel devient votre compagnon, elle affirmera sans doute qu’il existe un moyen simple d’extraire la larve nécessitant de se rendre auprès de son peuple. Après avoir quitté la première zone du jeu, il est en effet possible de trouver de l’aide à la Crèche Githyanki dans le col des montagnes (qui est l’un des deux passages possibles pour se rendre vers la Tour de Hautelune). Mais cette aide se révélera piégeuse.

Oops. 

À la Crèche, vous serez en terrain quasiment hostile tant les githyankis sont méfiants. Aucune erreur n’y est autorisée. Néanmoins, une doctoresse du nom de Ghustil Stornugoss se trouve bien ici et elle acceptera volontiers de vous soigner en utilisant son étrange machine. Si vous tentez le coup (ce que l’on a naïvement fait), les choses tourneront bien vite au vinaigre. 

En plus de potentiellement perdre des points d’Intelligence de façon définitive et de renforcer votre parasite, la machine de Ghustil va se casser. Furieuse, celle-ci ira immédiatement chercher du renfort afin de vous éliminer. Si vous survivez à la garde gythianki, vous serez désormais persona non grata à la Crèche, où il y avait pourtant bien des choses à découvrir. Il est donc préférable d’éviter ce "remède miracle" et de vous contenter d’explorer les lieux sans faire de vagues. 

On n’était pas très serein durant cet examen médical

laisser isobel se faire enlever

Celle-ci est assez vicieuse. Lors de l’Acte 2 du jeu, vous voyagerez dans les terres maudites, où seules certaines magies sont capables de vous protéger, vous et les PNJ. Selon vos choix, il est probable que vous finissiez d’une manière ou d’une autre par découvrir un village de survivants protégés par un enchantement. L’Ultime Lueur. 

Là-bas, vous apprendrez que cette communauté doit son salut aux pouvoirs d’une clerc du nom d’Isobel. C’est aussi à elle qu’il faudra vous adresser si vous voulez bénéficier d’une bénédiction temporaire pour évoluer dans les ténèbres de Hautelune. Le bon sens voudrait donc que vous vous rendiez aussitôt auprès de la clerc pour avancer dans l’histoire. Mais le bon sens se trompe ici lourdement. 

C’est Jaheira, un personnage culte de la licence, qui vous conduira à Isobel

Une fois face à Isobel, celle-ci vous donnera effectivement sa bénédiction...quand soudain, un ravisseur volant débarquera par la fenêtre (ça ne s’invente pas) dans le but de l’enlever. Il n’est alors pas seul et toute une troupe d’abominations l’accompagne. Si vous vous interposez (et on vous invite à le faire), un combat démarrera et il ne sera pas du tout à votre avantage. S’ils ont l’initiative, les ennemis auront vite fait de neutraliser Isobel ce qui déclenchera une terrible succession d’évènements irréversibles. 

Isobel sera entraînée à Hautelune, emportant son enchantement avec elle, et la quasi-intégralité des PNJ du village sera victime de la malédiction. Désormais transformés en monstres, vous vous retrouverez à devoir exterminer tous ces innocents, vous fermant les portes définitivement à de nombreuses quêtes secondaires et à tous les marchands du coin. Et on ne parle pas même pas de l’horreur de la scène. 

Tout comme Halsin, Isobel est un personnage clé du jeu

Pour le coup, il est difficile de ne pas être pris au dépourvu par cet évènement brutal du jeu et de ne pas vivre l’une des pires situations possibles de l’Acte 2 sans que l’on n’y soit pour grand-chose. Ainsi, afin d’éviter ce cas de figure, voici quelques conseils. Dans un premier temps, n’allez pas parler à Isobel trop tôt. Préparez-vous correctement pour ce combat difficile, en utilisant des potions pour augmenter votre initiative et étant sûr d’avoir un niveau correct (le niveau 5 est un bon minimum). 

Une fois dans le feu de l’action, privilégiez la survie d’Isobel avec des sorts de soins et de protections. Retardez l’arrivée des ennemis le plus possible et concentrez vos efforts sur Marcus (le ravisseur) afin qu’il puisse agir le moins possible. Une fois qu’Isobel sera à l’abri, vous aurez – véritablement – évité le pire pour de bon.