Le prequel horrifique Sans un bruit : Jour 1 a été une expérience de tournage prenante pour Lupita Nyong’o et très thérapeutique. Attention spoilers !
Sans un bruit : Jour Un a réalisé un beau démarrage pour sa sortie au cinéma, ce qui est évidemment très positif pour le spin-off de la saga horrifique. Après les deux premiers films à l’ambiance calfeutrée de John Krasinski, ce nouvel opus de Michael Sarnoski nous entraine au cœur d’un Manhattan enragé et assailli par une horde d’extraterrestres.
L’actrice oscarisée Lupita Nyong’o y incarne Sam, une poétesse atteinte d’un cancer en phase terminale, et qu’on voit d’ailleurs au début du film dans un centre de soins palliatifs avec d’autres patients et son chat nommé Frodon. L’interprète du personnage principal a ainsi parlé de son expérience de tournage dans Sans un bruit : Jour 1 et a notamment évoqué l’acteur Chadwick Boseman, malheureusement décédé à cause d’un cancer et avec qui elle avait travaillé par le passé.
Sans un bruit, Lupita Nyong’o et Chadwick Boseman
C’est dans une interview avec People que l’actrice oscarisé pour Twelve Years a Slave et passé également chez Jordan Peele avec Us s’est exprimée sur son expérience de tournage, et sur les leçons qu’elle a pu en tirer via l’interprétation de ce personnage qui se bat contre un cancer en phase terminale :
« C’était intimidant de devoir y aller, psychologiquement et émotionnellement […]. Ce que j’ai compris, c’est qu’il est vraiment important de se rappeler notre mortalité, car ça nous permet de vivre la vie avec plus d’intentions. »
Lupita Nyong’o a ensuite tissé un lien entre la maladie de son personnage et le tragique décès de l’acteur Chadwick Boseman, mort à 43 ans d’un cancer du côlon et avec qui elle a partagé l’écran lors du premier film Black Panther :

« En fin de compte, c’était très thérapeutique, car j’ai vécu il y a quelques années la mort de Chadwick Boseman, qui m’a profondément ébranlée. J’y ai vraiment beaucoup pensé. Quand on pense qu’on a tout le temps du monde, on peut vraiment prendre les gens pour acquis et les expériences pour acquises. Je pense que c’est une histoire très risquée que [le scénariste-réalisateur] Michael Sarnoski a choisie de raconter. Et ça montre une fois de plus que même lorsque la vie s’effondre, on peut encore profiter de la vie, jusqu’à ce qu’il n’y en ait plus. »
Une expérience qui semble donc avoir aidé l’actrice à faire son deuil de Chadwick Boseman, tout en ouvrant ses propres perspectives sur l’importance de la vie.
Elle est excellente dans ce rôle presque a fleur de peau, j’espère qu’elle va être une « icône » de l’horreur
Elle est incroyable dans le film, c’est son jeu qui rend crédible son parcours.