LE COMMENCEMENT DE LA FIN DU MONDE
Sans un bruit : Jour Un ne sort pas de nulle part. Après le succès phénoménal de Sans un bruit en 2018 (plus de 340 millions au box-office, pour un budget de 17 millions), confirmé par le joli score de Sans un bruit 2 en 2020 (près de 300 millions pour un budget de 60 millions, en période de pandémie), un troisième film semblait inévitable. Mais où aller après ce point de non-retour dans l’histoire, avec la diffusion à la radio du signal qui immobilise les aliens ?
La réponse était dans Sans un bruit 2, qui commençait par un flashback montrant l’arrivée des aliens dans la petite ville de Millbrook, New York. Pendant une dizaine de minutes, John Krasinski suivait le début du cauchemar, et la cruelle ironie des humains encore inconscients de la nature de la menace. C’était l’une des meilleures scènes du film, mais aussi l’une des plus stratégiques puisque le réalisateur, scénariste, acteur et producteur avait déjà en tête un prequel sur le premier jour de l’invasion. Et il l’a vendue au studio Paramount avant même la sortie de la suite.
Quatre ans plus tard, Sans un bruit : Jour 1 arrive. Jeff Nichols (Take Shelter, Midnight Special), annoncé au départ comme réalisateur et scénariste, a entre temps quitté le navire. La raison : après un an de travail, il a compris qu’il n’allait pas réaliser son film mais celui de John Krasinski, qui dirige la saga.
En réalité, c’est encore pire que ça. Sans un bruit : Jour 1 n’est ni le film de son capitaine John Krasinski, ni celui de son réalisateur et co-scénariste Michael Sarnoski (révélé par Pig, avec Nicolas Cage). C’est un film anonyme, qui a perdu le peu d’âme que Sans un bruit avait jusque là.

NI CLOVERFIELD, NI LA GUERRE DES MONDES
Le plus gros problème de Sans un bruit : Jour 1 est paradoxalement son grand argument marketing : aller dans le pur spectacle avec une invasion alien à New York. Mais en changeant de décor pour quitter les zones rurales, le film se retrouve à marcher sur les plates-bandes du simple film catastrophe, pour convoquer tout l’imaginaire classique – météorites qui s’écrasent sur New York, rues dévastées, foules paniquées, et cendres dans l’air. Sans forcément avoir l’ambition ou les moyens d’y aller à fond comme ses évidents modèles, Cloverfield et La Guerre des mondes.
Le film se cantonne alors aux scènes et effets attendus, sans rien exploiter. Tous les décors (Harlem, le quartier des affaires, le métro, une église, le port) sont réduits à de simples couloirs, prétextes à de courts et répétitifs affrontements. La mise en scène est tellement pauvre que la première séquence de chaos est quasiment reproduite au milieu du film, avec plus de figurants et moins de fumée.

Entre les vulgaires plans aériens pour montrer quelques hélicos et bestioles CGI qui courent sur les toits, et les plans rapprochés sur les personnages écrasés par la peur, Sans un bruit : Jour 1 a du mal à trouver la bonne distance, et c’est bien ça le problème.
Le scénario écrit par Michael Sarnoski (sur une idée co-écrite avec John Krasinski) s’accroche tant bien que mal à l’intime au milieu de l’apocalypse. C’était l’idée du premier Sans un bruit, avec sa petite famille dans sa petite maison comme dernier rempart face à la fin du monde. Mais le grand écart devient ici particulièrement périlleux, avec un drame personnel plus noir, et un cauchemar plus épique.
Résultat : tout est survolé, grossier, voire lourdingue. L’excellente Lupita Nyong’o fait de son mieux, et le très solide Joseph Quinn lui rend la pareille. Mais la dernière ligne droite arrive comme un bulldozer pour compiler quelques grandioses scènes de mélo qui auraient leur place dans un navet de Noël (le chat, la pizza, les cartes : pitié). Sachant que le film a alors complètement délaissé le spectacle de l’apocalypse, la machine tourne à vide.

SANS UN BRUIT ET SANS LA PEUR
L’autre grand échec du prequel est à chercher du côté des créatures. Depuis la très bonne scène d’intro de Sans un bruit, où l’une des bestioles chopait un môme de la famille Abbott pour placer d’emblée la menace, chaque nouvelle rencontre met en péril les règles de cet univers. C’était visible dès le premier film, c’était évident dès le deuxième, et c’est désormais un sérieux problème.
Dans Sans un bruit : Jour 1, les figurants et seconds rôles sont happés en quelques instants par des aliens ultra-rapides, mais les personnages principaux peuvent courir pendant 15 secondes sans être chopés. Les héros prennent le risque de casser une porte et hurler, à la grâce d’un orage qui sert de bulle protectrice légèrement absurde. La vitesse et l’intelligence des monstres semblent parfois recalibrés d’une scène à l’autre, pour arranger la mise en scène (un petit sursaut à trois francs six sous à côté d’un générateur) et l’écriture (il faut bien faire parler ces gens, on a une histoire neuneu à raconter).

Les dimensions de l’histoire et du décor mettent encore plus en lumière les failles. Le plus drôle étant que Sans un bruit : Jour 1 passe son temps à braquer un projecteur sur ces limites, au lieu de détourner l’attention et diriger le regard du public. Difficile de ne pas s’interroger sur ces aliens quand l’un d’eux ouvre en grand ses oreilles (littéralement) à quelques centimètres d’un personnage terrifié. Entre l’occasion manquée (imaginons si ces aliens, en mode ouïe fine, pouvaient entendre la respiration, les ronronnements du chat, ou les battements du coeur !) et le je-m’en-foutisme (à quoi bon tendre l’oreille si ça n’est même pas utile dans une scène si rapprochée ?), il y a beaucoup trop d’occasions de rire.
C’est d’autant plus vrai qu’au bout du troisième film, les extraterrestres ont perdu une grande partie de leur force. Leur design très classique n’est plus caché, et leurs particularités (grandes oreilles, grandes pattes, grandes dents) se résument à deux ou trois mouvements répétés en boucle. Qu’elles courent sous les hélicoptères, sur leurs victimes ou vers des alarmes de voiture, ces pauvres bêtes sont désormais des monstres génériques, sans mise en scène pour les… mettre en scène.

Entre les règles énoncées au haut-parleur au bout de 10 minutes, les rendez-vous manqués avec le frisson, et la minuscule miette de mythologie même pas assumée au détour d’une scène (avec un nid, ou un œuf, ou peut-être rien du tout en fait), Sans un bruit : Jour 1 devient vite le Fear the Walking Dead de la saga. Une promesse alléchante, une actrice talentueuse, mais un triste sentiment de réchauffé et mascarade.

J’ai pensé à une incohérences LE CHAT 🐱 il ne miaule jamais ! Pas une fois , Samira et le gars ils aurait du être bouffés . Encore Une facilité du scénario.
Je m’attendais à pas grand chose et en fait j’ai été agréablement surpris, j’ai même vraiment apprécié le film (oui, une larme a meme coulé). Ça reste un film d’horreur sans prétention mais avec une plutôt bonne histoire, les personnages sont très attachants et leur histoire est touchante jusqu’à la fin. La réalisation est bonne aussi. J’aurais limite préféré que les monstres ne soient pas là, mais ils amènent tout de même une touche stressante et d’effroi et permettent du coup de se concentrer sur l’humain. On apprend pas grand chose à leur sujet, ça peut être dommage, mais honnêtement ça ne m’a pas dérangé.
Ah et le chat meilleur personnage évidemment !
J’ai trouvé le film honnête, une série B à gros budget qui doit beaucoup à un trio d »acteurs, personnages assez attachant, je le préfère pour ma part au deuxième opus. Et j’adore les chats, encore plus quand ils ne sont pas en CGI!
Excellent film qui m’a fait penser à la série Black Summer … l’actrice principale est exceptionnelle, et l’immersion est totale, avec quelques moments contemplatifs, voire poétiques, plus bouleversants que les scènes d’action. La fin est saisissante.
On sent très vite que le réalisateur n’en a rien à faire des créatures, des morts etc, l’arc du personnage principal et de l’homme qu’elle rencontre (les 2 liés par un chat) est tout ce qui l’importe. Un petit drame intimiste caché dans un faux « blockbuster » de terreur.
Une fin tragique j’espérais quelques chose qui nous laisse sans voix 🫢
SANS UN BRUIT JOUR 1 les + et les –
+ NEW YORK 🗽
Lupita Nyong’o qui interprète SAMIRA Joseph Quinn Éric et Djimon Hounsou
Le Chat 🐱
La première partie l’arrivée des ☄️☄️☄️☄️ et les conséquences .
– Une impression de deja vu sauf sa ce passe dans une ville
Nous savons toujours pas ☄️ = 🛸
Des incohérences .
Une fin tragique mais au finale décevante.
☆☆☆☆
(attention spoilers) Je vous trouve la critique un peu dure… Bon c’est vrai que Sans un Bruit était un premier film très original avec un concept ingénieux qui faisait bien serrer les fesses. Finalement, comme beaucoup de films qui ont lancé des franchises et comme la plupart des films d’épouvante-horreur, il n’appelait pas de suite. Quel intérêt de savoir d’où viennent les aliens? Dans la Guerre des mondes ça reste mystérieux et tant mieux!
Après, j’ai passé un bon moment. Pour moi c’est du même niveau que le deux, aussitôt vu aussitôt oublié, mais le spectacle est là. Bien sûr le film croule sous les incohérences : comment croire une seconde à un chat muet et super zen alors qu’il prend des immeubles sur la tronche et qu’on lui fait traverser sous l’eau un tunnel rempli d’eau? Ceci dit c’est dans la lignée du bébé du premier film, qui ne pleure quasiment jamais. Donc pour apprécier ces films, il faut obligatoirement suspendre sa rationalité! Mais l’intérêt du film est ailleurs, justement dans la performance des acteurs, y compris le chat! C’est sans doute le meilleur acteur-chat jamais vu au cinéma, et rien que pour lui le film vaut le coup, vraiment.
Malgré le final un peu trop mélo et prévisible du duo de héros, les personnages sont crédibles et solides, grâce au talent des deux interprètes. Les scènes d’action-catastrophe sont bonnes, c’est d’ailleurs elles qui l’emportent sur les scènes de cache-cache avec les aliens, qui sont des redites (en moins bien) des deux premiers films. Enfin, c’est toujours un plaisir de voir New York au cinéma, même complètement dévastée. On pense souvent à certaines scènes du Fléau de Stephen King.
Pour moi c’est un bon petit film d’épouvante d’été, à ranger sur la même étagère que l’excellent Crawl de Alexandre Aja.
Jour 1 de l ‘invasion 🗽☄️☄️☄️ Nous suivont Sam et son Chat elle rencontre Éric totalement terrifié . Ils traversent les rue de NY , à la recherche d’un abris . L’Armée à torpille les ponts qui limite la zone de l’invasion … Surtout les Créatures viennent du Ciel on ne sais toujours pas comment d’ailleurs. Un 3 ème film plus grandiose mais qui répond à aucune question ! Dans chaque film de SANS UN BRUIT ses incohérences Éric se tiens à une poutre et une créature et à moin de 1 mètre et il l’entend pas ? Facilité du scénario sinon le personnage se fait bouffer trop tôt.
☆☆☆☆
GEOFFREY peut tu me dire sans trop en dire , on a enfin la réponse comment les Créatures arrivent ? Un Vaisseau 🛸 un rayon, des engins qui déposent les Créatures ?