Avengers : pourquoi nous n’aurons jamais droit à un nouveau film sur Hulk

Après deux films solos à l’accueil contrasté, Hulk a fait une entrée mémorable dans le premier Avengers et est devenu, l’espace de quelques plans, l’un des personnages préférés du public. Pourtant, le studio refuse de lui consacrer un film.

C’est la question récurrente depuis Avengers : A quand un nouveau film Hulk ? Maintenant que Mark Ruffalo est bien installé dans le rôle et que le personnage a rencontré son public, la question se pose de façon légitime. Pourtant, quelque chose a toujours bloqué sans que l’on sache vraiment quoi. 

Le magazine Forbes a semble-t-il apporté la réponse. Alors qu’on pensait qu’il s’agissait avant tout de teasing pour mieux annoncer une nouvelle aventure solo dans quelques temps, il semblerait pourtant que le personnage rencontre un véritable problème pour revenir. Et la raison en est très terre-à-terre.

Version Ang Lee

En effet, le producteur des deux premiers films, Universal, ne détiendraient plus les droits du personnage mais conserveraient ceux de la distribution dans le cas où le géant vert partirait dans une nouvelle aventure solo. Ce qui signifie que si Marvel se lançait dans le projet, Universal aurait son mot à dire. Si Universal refusait de distribuer le film, les droits reviendraient automatiquement dans le giron de Disney. Or on voit mal la firme se priver d’un tel bénéfice assuré.

Version Louis Leterrier

Autre problème, les scores jugés décevants des deux précédents films d’Ang Lee et Louis Leterrier, qui semblent avoir refroidi les ardeurs de Marvel. Si le personnage fonctionne parfaitement au sein d’un groupe, le voir tout seul à l’écran ne serait pas selon le studio une garantie de succès. Le film coûterait énormément d’argent, tout autant que son budget publicitaire et Marvel ne semble pas prêt à prendre le risque.

Pourtant, nous pensons qu’un nouveau film Hulk connaitrait assurément un meilleur destin que ses prédécesseurs et nul doute que le succès programmé du prochain Avengers devrait faire réfléchir les executives.

Version Mark Ruffalo