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Décidément, Mathieu Kassovitz fait parler de lui. Après le retentissant bad buzz consécutif à une campagne promotionnelle autour de Un Illustre Inconnu (pour laquelle une agence de com’ a jugé bon d’usurper l’identité de personnalités sur les réseaux sociaux), c’est au tour du film Vie Sauvage de faire les frais du caractère du comédien.
En effet, il semblerait que l’acteur ne se soit pas du tout entendu avec le réalisateur Cédric Kahn, comme le révèle Le Parisien. Une mésentente si forte qu’il a décidé de ne pas du tout promouvoir le film, quitte à nuire à sa visibilité.
Nos confrères de Première, qui se sont récemment entretenus avec Kassovitz et Khan avancent toutefois une autre piste. L’acteur aurait décidé de favoriser la sortie d’Un Illustre Inconnu, les deux films dont il est à l’affiche sortant coup sur coup et ce dernier ayant sa préférence.
Pas sûr que le metteur en scène de Vie Sauvage apprécie. « J’imagine qu’il a ses raisons. Moi j’ai mes hypothèses. » Explique-t-il à nos confrères. À en croire la rumeur, les deux hommes auraient eu une relation très tendue sur le tournage, refusant littéralement de s’adresser la parole suite à de violentes disputes.
« On ne sait pas ce qu’il pense du film, on ne sait même pas s’il l’a vu », expliquait l’attachée de presse du film dans les colonnes du Parisien.
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– « Vie sauvage »…
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Un rôle familier pour Matthieu Kassovitz, celui d’un petit chef obsessionnel, n’écoutant personne mais arrivant à ses fins à force de persévérance… bref un rebelle, qui a semble-t-il de bonnes valeurs (écologie, l’envie de sérénité, de voir ses enfants devenir des êtres autonomes et non corrompus). Il ne se rendra pas compte que tout devra être remis en question à mesure que la réalité de ses actes va se faire plus évidente pour ses garçons.
Puisque c’est un film à propos de l’histoire vraie de ce père, qui a bafoué son droit de garde pour continuer à élever ses fils dans des communautés rurales autonomes et anti système…
Milieu que leur mère a fini par rejeter pour revenir à une forme de « normalité » (assez beauf)qu’elle avait jadis quitté, nous racontant ainsi les désillusions d’une génération qui croyait trouver un idéal en se rapprochant de la Nature… pour découvrir que ça pouvait finalement être trop dur.
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Tandis que du côté du père, il se retrouvera ensuite face à des jeunes adultes (après une ellipse de quelques années) censés être contre les autorités, ce qui inclut aussi forcément celle des parents.
Comment alors savoir quels choix viennent de votre libre-arbitre, ou de la façon dont on vous a formaté, même avec de nobles intentions ? Ce qui va grandement perturber les deux fils (de sang, car un troisième issu d’une précédente liaison de la mère lui sera opportunément laissé), jusqu’à ce que la révélation de leur clandestinité devienne un fardeau trop lourd, qui oblige leur mère à revenir dans leur vie – elle est jouée avec sensibilité par Céline Sallette.
À un moment donné, il n’y a plus à fuir : il faut trouver un compromis ensemble… quitte à ce que le père s’efface quelque peu devant la mère (Cédric Kahn a choisi cette voie au montage, sans donner le bon rôle à l’une plutôt qu’à l’autre).
Mais dans le même registre, « Leave no trace » de Debra Granik allait bien plus loin, avec une forme de déchirement émouvant. Sûrement à cause de l’amplitude de la Nature dans un pays comme les USA, où il est encore possible de… s’y dissoudre.
Il a touché sa tune pour jouer dans le film non? S’il n’assume pas qu’il rende son salaire…
Le jour ou il ne s’embrouillera pas avec quelqu’un lui…