Abdel Raouf Dafri flingue le cinéma français

Simon Riaux | 11 janvier 2014
Simon Riaux | 11 janvier 2014

Quand Abdel Raouf Dafri parle librement du cinéma français, ce dernier met généralement une bonne semaine avant de s'en remettre et de pouvoir à nouveau s'assoir son auguste postérieur. Au micro d'Allociné, le scénariste d'Un Prophète, de Mesrine ou encore de Braquo revient à la charge en rappelant les différences fondamentales (et pas franchement réjouissantes) entre le travail du scénario aux U.S.A. et de notre côté de l'Atlantique. L'occasion de nous expliquer plus le retentissant échec de Gibraltar, ainsi que les tropismes délirants de certaines productions françaises. Retrouvez ci-dessous quelques morceaux choisis, quant à l'interview en intégralité (que nous vous recommandons chaudement) elle se trouve par ici.

« Aux États-Unis, le scénario c'est ce qu'il y a de plus sacré, c'est comme la Mecque pour un musulman, comme le Vatican pour un catholique, c'est ce qu'il y a de plus important. »

« On est le pays de Molière, de Voltaire, de Montesquieu, Rousseau, Lafontaine et aujourd'hui on nous casse les couilles avec des mecs qui sont bankables dans des conneries pour pouvoir monter un film. C'est sérieux ça ? »

« TF1, France 2, France 3, M6... Ça fait flipper. Et puis faut parler avec ces gens là : « Non on peut pas dire ça, parce que si, parce que ça »... Mais pourquoi ? C'est pour ça qu'on produit de l'aseptisé, qu'on fait du Doliprane. »

« Sur Braquo, on a explosé les compteurs, on a décroché un international Emmy Award, ce qui est quand même pas rien, on en a entendu parler en France ? Les mecs ils cassent les couilles avec le prix de La Rochelle, mais La Rochelle c'est les mecs de la télé entre eux qui se donnent le prix. »

 

 

 

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