Mauvais genre 2012, le programme
Compétition :
Miss Bala, de Gerardo Naranjo
Quand une reine de beauté Mexicaine se fait kidnapper par les membres d'un cartel pas exactement porté sur la tendresse, ce sont plusieurs de nos centres d'intérêts qui se retrouvent à l'écran. On abien fait de le louper à Cannes tiens !
Heavy girls, de Axel Ranisch
Une comédie romantique teutonne, autour des sentiments naissant de deux hommes à la dérive, quand c'est le Mauvais Genre qui régale, on peut dire que ça promet !
The Raid, de Gareth Evans
La madeleine de notre rédac chef se trouve être un film d'action survitaminé, démentiel et jusqu'au boutiste, qui confrontera une équipe d'intervention musclée avec d'affreux vilains pas beaux, le tout dans une barre d'immeuble. Action, baston, siège sauvage, cascades over the top et humour sont les ingrédients de ce cocktail détonnant.
The Show must go on, de Nevio Marasovic
Un producteur de télé-réalité tente de jouer décemment son rôle de père, alors que son univers s'écroule peu à peu. Une petite bombe en direct de Croatie, ça vous tente ?
Marianne, de Filip tegstedt
Un homme violent veut récupérer la garde de sa fille, ce que le fantôme de sa femme est bien décidé à empêcher. Poursuivant sa grande tradition de la légèreté et des thèmes faciles, le cinéma de genre suédois devrait encore nous infliger une jolie claque.
Kotoko, de Shinya Tsukamoto
Le cultissime père de Tetsuo s'apprête à faire subir à Tours ce qui s'annonce comme un conte tragique terriblement étouffant. Ou comment élever son fils quand on est la victime de visions extrêmement dérangeantes. Inspiré d'une pathologie vraie. Vivement qu'on ait mal.
Victims, de David Bryant
Il ne fait jamais bon être pris à partie par des quidams convaincus que vous êtes un pédophile récidiviste. Quoique pour un spectateur curieux, l'expérience soit prometteuse. Espérons simplement que David aura plus de réussite qu'un fameux homonyme...
Crawl, de Paul China
On nous promet une atmosphère digne des premiers Cohen pour cette histoire de tueur à gages imprévisible. Et franchement, on ne demande qu'à voir !
Hors Compétition :
Si les films présentés en compétition sont tous gentiment barrés, les sélections parallèles (hors compèt', nuit interdite...) devraient être au moins aussi épicées, et contiennent en leur sanglant sein quelques opuscules au parfum de souffre :
NWR, de Laurent Duroche
Laurent vous a déjà dit tout le bien qu'il pense (à raison) du formidable documentaire consacré à Nicolas Winding Refn, réalisateur de Drive, et auteur parmi les plus prometteurs qui soient.
Morituris, de Raffaele Picchio
Vous reprendrez un d'hommage au gore italien des années 80 ?
The Bunny Game, d'Adam Rehmeier
Interdit en Angleterre, ce survival extrême et expérimental est la promesse d'une longue nuit d'horreur.
Planet of the Vampire Women, de Darin Wood
Tout est dans le titre.
Blast of silence, de Allen Baron
Un des films préférés de Martin Scorsese.
Walk Away Renée, de Jonathan Caouette
Vu et aimé à Cannes. À réserver aux âmes photosensibles.
Les Diables, de Ken Russell
À l'occasion de l'hommage rendu au fameux réalisateur, ce film traitant de l'obscurantisme avec violence et érotisme sera diffusé, accompagné d'une messe noire, d'un sacrifice d'enfants, et d'une lecture de l'Encyclique de Marc Lévy.