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Les nouveautés films et séries à découvrir sur Amazon Prime en juillet

Par Mathieu Jaborska
10 juillet 2024
MAJ : 12 juillet 2024
Les nouveautés Amazon Prime de juillet

Parce qu’il n’y a pas que Netflix dans ce monde et que d’autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime Video. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en juillet ?

Avec encore un nouveau Guy Ritchie, oui

Déjà disponible

Waves

  • Sortie : 2020
  • Durée : 2h17

Ça parle de quoi ? La vie d’une famille est bouleversée par un drame, qui change le destin d’un frère et sa sœur.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’était l’un de nos coups de cœurs de 2017, et qu’il est malheureusement passé inaperçu. Mieux vaut ne pas trop en dire sur Waves, écrit et réalisé par Trey Edward Shults (It Comes at Night), si ce n’est que c’est un grand récit de vies et de morts, qui au final donne l’impression d’avoir traversé une tempête d’amour et de violence.

Caméra tournoyante et virevoltante, photographie sublime (signée Drew Daniels, passé sur la série Euphoria), format qui évolue en cours de route, musique de Trent Reznor et Atticus Ross : Waves est d’une beauté exaltante, notamment parce que le réalisateur Trey Edward Shults ne perd jamais de vue le principal, à savoir ses personnages.

C’est là l’autre atout de Waves : ses acteurs et actrices. Kelvin Harrison et Taylor Russell donnent le tempo, avec les excellents Sterling K. Brown et Lucas Hedges à leurs côtés. Et à la fin, quand le générique arrive, il y a une sensation magique. Waves est passé, et laisse l’écume belle et terrible d’une expérience un peu spéciale.

Rocky, la saga

  • Sortie : 1976, 1979, 1982, 1985, 1990, 2006, 2015, 2018
  • Durée : Entre 1h30 et 2h
photo Rocky IV
« Rien ne frappe plus fort que la vie »

Ça parle de quoi ? La vie d’un boxeur italo-américain issu des quartiers pauvres de Philadelphie et devenu champion du monde de boxe puis luttant sans cesse pour conserver son titre et son honneur.

Pourquoi il faut le regarder ? L’une des deux franchises les plus cultes de Sylvester Stallone avec Rambo, mais celle-ci est en réalité beaucoup plus personnelle. Fresque touchante sur le parcours d’un boxeur de seconde zone atteignant les sommets, Rocky marque à la fois le début du succès pour l’acteur américain et le fil directeur de sa carrière. En insufflant dans son œuvre des éléments de sa propre vie, où il porte également les casquettes d’acteur principal, de scénariste, de dialoguiste et de réalisateur, Stallone a fait de l’histoire de l’Étalon italien un reflet de sa propre histoire.

Plus que des représentations du monde de la boxe, les Rocky sont des drames sociaux traitant de la lutte des classes, de l’ivresse de la réussite, de la Guerre Froide (sans trop de pincettes) et bien évidemment du combat métaphorique qu’est la vie. Une série de films indémodable qui a véritablement sa place au panthéon du cinéma, il serait donc dommage de les rater.

Space Cadet

  • Déjà disponible
  • Durée : 1h50

Ça parle de quoi ? Tiffany « Rex » Simpson a toujours rêvé d’aller dans l’espace, mais la vie ne se déroule pas comme prévu. Déterminée à changer les choses, elle vise haut et se fraye un chemin dans le programme ultra-compétitif d’entraînement des astronautes de la NASA.

Pourquoi il faut le regarder ? Une comédie qui met Emma Roberts au centre de l’attention dans une grosse production ? C’est oui. Si Space Cadet ne réinvente pas la fusée, il profite pleinement du talent de sa comédienne en tête d’affiche. Avec un scénario aussi absurde, les situations sans queue ni tête se multiplient au point où, si tout ne tombe pas juste, vous serez obligés de sourire au moins sporadiquement. Ce qui est bon avec le film, c’est qu’il assume cette stupidité dans son histoire et embrasse le côté totalement irréaliste de ses scènes.

S’il est loin d’être parfait et se base sur une histoire vu mille et une fois (le personnage qui suit ses rêves et qui par la détermination dépasse les espérances), il n’a jamais la prétention d’être plus que ce qu’il est : un divertissement assez passable pour éteindre son cerveau. Parfait pour une soirée détente après une longue journée.

The Officesaison 1 à 9

  • Sortie : de 2005 à 2013
  • Durée : 201 épisodes d’une vingtaine de minutes en moyenne
The Office
On peut entendre cette image

Ça parle de quoi ? Une fausse équipe de documentariste suit les employés de Dunder Mifflin, une société de vente de papier située à Scranton et dirigée par un patron inénarrable qu’on a de gifler et d’adopter en même temps.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est une sitcom incontournable et une dose de fou rire quotidienne qui fait du bien en ces temps moroses. Les personnages sont tous géniaux de connerie (le duo infernal de Michael Scott et Dwight Schrute en tête), tandis que l’humour flirte délibérément avec le mauvais goût et la gêne pour tester les limites du public – si vous survivez à « la journée de la diversité », sachez que bien pire vous attend.

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The Office est donc aussi une réserve inépuisable de memes et de répliques cultes (« that’s what she said« ), doublée d’une satire acide, mais malheureusement très pertinente du monde du travail, de ses situations kafkaïennes à ses injustices hiérarchiques délirantes. Evidemment, tout le but n’est pas de diaboliser les opens spaces et les team building (quoi que…), mais aussi de faire évoluer tout ce petit écosystème azimuté auquel on s’attache bien plus facilement qu’on le voudrait.

Enfin, le fait que la série soit tournée comme un faux documentaire avec des caméras intégrées à la diégèse et beaucoup d’improvisation du casting permet d’entretenir une complicité naturelle avec le public, ne serait-ce qu’avec les regards caméras désespérés de Jim ou les apartés lunaires des employés en salle de réunion.

Fast & Furious : Hobbs & Shaw 

  • Sortie : 2019
  • Durée : 2h16
Hobbs & Shaw
Têtes de fer

Ça parle de quoi ? Depuis Fast & Furious 7, Hobbs (Dwayne Johnson) et Shaw (Jason Statham) se détestent, mais ils doivent faire équipe pour sauver le monde après qu’un anarchiste génétiquement modifié (Idris Elba) a mis la main sur une arme de destruction massive. Au milieu de tout ça, il y a la sœur de Shaw qui a un peu tapé dans l’œil du papa ours joué par The Rock.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’on a une conscience professionnelle, on n’ira pas jusqu’à dire qu’il « faut » regarder Hobbs & Shaw. Le film reste sacrément concon et peu finaud, mais pas plus que les derniers volets de la saga Fast & Furious. Et au moins, ce spin-off est beaucoup plus marrant que les deux précédents opus.

Il faut se taper Ryan Reynolds en intro et des blagues bien trop étirées pour fonctionner, mais tout le dernier acte sur les îles Samoa vaut honnêtement le détour. Rien de shakespearien au programme, mais le minimum pour passer un bon moment : de la baston fun et forcément musclée, des idées de mise en scène amusantes (la chaîne de voitures) et un dynamisme communicatif. Et puis, il n’y a pas l’ombre d’un Diesel au garage, et ça fait du bien.

BIENTÔT DISPONIBLE

Sausage Party: Bouff’land – Saison 1

  • Sortie : 11 juillet 2024
  • Durée : 8 épisodes de 45 minutes environ

Ça parle de quoi ? Frank, Brenda, Barry et Sammy tentent de construire leur propre société alimentaire.

Pourquoi il faut le regarder ? Les aliments tendancieux de Seth Rogen reviennent faire un tour sur nos écrans dans une série d’animation. Presque 10 ans après le film original, qui a choqué ceux qui ont emmené leurs enfants le voir sans avoir lu le synopsis, Sausage Party revient dans Bouff’land, et ça s’annonce aussi trash. Ne vous attendez pas à ce que la série prenne des pincettes : bien qu’elle se retienne déjà peu dans sa bande-annonce, il y a de grandes chances que ce qui se trouve dans les épisodes soit encore plus graphique et sans aucune limite.

Maintenant que les aliments ont pris le pouvoir sur Terre, fini le supermarché et bienvenue à l’extérieur. Ce changement de cadre devrait permettre à la série de se réinventer grandement pour éviter la redite. L’esprit outrancier du long-métrage devrait être bien présent tout au long du projet, tout comme les références cinématographiques si chères au film. On peut s’attendre à de moult clins d’œil aux genres de la survie et du post-apocalyptique dans Bouff’land, qui devrait être parfait pour les amateurs d’humour noir.

Land of Bad

  • Sortie : 12 juillet 2024
  • Durée : 1h50
C’est pas leur guerre

Ça parle de quoi ? Un pilote de drone de l’armée de l’air, Reaper, est engagé dans une mission d’opérations spéciales de la Delta Force dans le sud des Philippines. Mais la mission tourne mal…

Pourquoi il faut le regarder ? Co-écrit et réalisé par William Eubank, Land of Bad est un thriller d’action prêt à nous plonger dans l’environnement sauvage du sud des Philippines. Porté par un casting assez impressionnant (Russell Crowe, Liam Hemsworth, Luke Hemsworth, Milo Ventimiglia), il rappelle dans son synopsis, dans son ambiance et dans sa violence Rambo 2, qui traitait également d’une mission de sauvetage tournant mal (pour les Vietnamiens). 

Toutefois, les soldats américains ne seront sans doute pas autant à l’aise que le béret vert au fin fond de la jungle. Le duo Russell Crowe/Liam Hemsworth semble aussi créer une sorte de dynamique proche du survival, le premier guidant le second depuis le QG pour tenter de le sortir de là sans accroc. Et vous, reviendrez-vous en un seul morceau ? 

Those About to Die

  • Sortie : 19 juillet 2024
  • Durée : 10 épisodes

Ça parle de quoi ? De ceux qui sont sur le point de mourir, c’est à dire des gladiateurs prêts à s’entretuer pour le divertissement de la foule… et du spectateur.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c’est « un aspect de Rome qui n’a jamais été raconté auparavant » selon le synopsis officiel. Une évidence, à en croire les quelques centaines de péplums produits par le cinéma hollywoodien, ou même l’imminent Gladiator II, dont la bande-annonce carbure elle aussi au hip-hop anachronique.

Le véritable argument est le suivant : Those About to Die est de toute évidence une série à plutôt gros budget, chapeautée en tant que producteur exécutif et réalisateur par Roland « tout casser » Emmerich. Bastons bourrins, larges reconstitutions, casting de prestige (Anthony Hopkins tient l’un des rôles principaux) et même crocodiles en CGI sont les véritables stars de cette série historique qui ne réinventera pas la roue de char, mais promet un spectacle généreux.

Le Ministère de la Sale Guerre

  • Sortie : 25 juillet 2024
  • Durée : 2h

Ça parle de quoi ? Pendant la Seconde Guerre mondiale, une équipe de mercenaires est chargée par Winston Churchill de combattre les nazis. Ce groupe de voyous et francs-tireurs agit dans le plus grand secret, usant de méthodes peu orthodoxes pour parvenir à leurs fins.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que chaque film de Guy Ritchie a de quoi attiser la curiosité, au premier ou au troisième degré. Autrefois associé à Arnaques, crimes et botanique et Snatch, puis Sherlock Holmes, le réalisateur britannique est passé par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel hollywoodien. Du giga-bide Le Roi Arthur au giga-Disney Aladdin, en passant le petit retour dans le cœur des fans avec The Gentlemen (récemment décliné en série Netflix), il a depuis quelques années fait son trou chez Amazon.

Comme Opération Fortune : Ruse de guerre avec Jason Statham (avril 2023) et The Covenant avec Jake Gyllenhaal (juin 2023), Le Ministère de la sale guerre débarque directement sur Amazon Prime Video en France. C’était couru d’avance, surtout après le bide du film au box-office dans les quelques territoires où il est sorti au cinéma (environ 26 millions, pour un budget officiel de 50).

Dans tous les cas, Le Ministère de la sale guerre remplit toutes les cases faciles de la SVoD, avec son casting (Henry Cavill), son pitch (des soldats vener’ contre des nazis), et ses arguments marketing (une espèce d’Inglourious Basterds avec plein d’explosions). Rendez-vous très prochainement dans notre critique, pour savoir si c’est à voir au premier ou troisième degré.

Mais aussi…

Edge of Tomorrow, Le Pire Voisin au Monde, Jurassic World : Fallen Kingdom, BlacKkKlansman : J’ai infiltré le Klu Klux Klan, The Place Beyond the Pines, Overdrive, Comme des Bêtes 2, Mortal Engines, Mamma Mia ! Here We Go Again, Régression, Last Christmas, Les Trolls 1 et 2, Baby Boss, Ninjago, Le Soulèvement Des Dragons, Lego DC Comics: Batman Be-Leaguered, Warrior, Skyscraper, Cinquante Nuances Plus Sombres, xXx : Reactivated, Power Rangers, La Momie, Jamais Entre Amis, We Are Your Friends, Teach Me Love, Limitless, Le Gangster, Le Flic & l’Assassin, Un Été en Louisiane, Mauvaises Herbes, Chappie, La Légende d’Hercule, Le Premier Jour du Reste de ta Vie, Le Territoire des Loups, Comme Un Chien Enragé, Misery, L’Assaut, Amityville : La Maison du Diable, Amityville, Carrie au Bal du Diable et sa suite, Poltergeist 2 et 3, Massacre à la Tronçonneuse 2, Le Retour des Morts Vivants, L’Armée des Ténèbres : Evil Dead 3, Jeepers Creepers 2, World War Z, The Dead Don’t Die, Les Clowns Tueurs Venus d’Ailleurs, Black Water: Abyss, The Wolf of Snow Hollow, From Beyond : Aux Portes de l’Au-Delà, The Woods, La Part des Ténèbres, Lifeforce – l’Etoile du Mal, Jeu d’Enfant, Les Vacances de Mr Bean, Irréversible, Bloody Milkshake, Mayday, L’Incroyable Hulk, Divergente la trilogie, Le Grand Cirque, Yes Man, Crazy Rich Asians, Bumblebee, Hors de la Mort, Mon Espion 2: Mission Italie, Marlowe, Cirque du Soleil : Sans Filet, Teen Wolf S1 à S6, Young Sheldon S1 à S5, Ninjago S4, Save Me S1, New York – Unité Spéciale S17 à S23, Betty La Fea – L’Histoire Continue.

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Hasgarn

Avis aux amateurs de bizarrerie !⚠️⚠️⚠️

From Beyond du grand Stuart Gordon est un incontournable. Vous n’avez aucune excuse, il faut le voir !!