Prometheus : les secrets de Fassbender

Simon Riaux | 19 mars 2012
Simon Riaux | 19 mars 2012

Si le WonderCon n'a pas le retentissement du Comic-Con, la présence de l'équipe de Prometheus cette année lui a valu un beau retentissement, et quelques déclarations des plus aguicheuse de la part de Ridley Scott et Michael Fassbender. Le premier s'est exprimé sur la nouveauté que représente dans l'univers d'Alien l'usage de CGI, là où l'original sut composer avec les seuls techniques de l'époque, purement physiques et analogiques il va de soi. Ainsi, les images de synthèses « rendent le challenge encore plus relevé – pas en termes de technique, mais de concurrence. L'action et la science-fiction sont devenus des genres saturés depuis que numériquement, vous pouvez faire faire ce que vous voulez. » Une tendance qui pour le cinéaste amoindrit l'art, au profit d'une bête compétition de pseudo originalité.

 


 

 

Le film a à nos yeux toutes les cartes en main pour demeurer une date et un succès, ce qui lui assurerait une voie royale vers une suite (et donc une nouvelle saga parallèle aux Alien, qui viendrait les compléter/transformer redéfinir ?. « Si nous avons de la chance, il y aura peut-être une seconde partie à tout ça. Car le film vous laissera avec quelques belles grosses interrogations, aux réponses très ouvertes. » Sachant que Scott prévoit de se remettre la science-fiction « dès que possible, » il est difficile de ne pas commencer à saliver.

Michael Fassbender s'est pour sa part concentré sur son rôle d'androïde, la première génération véritablement fonctionnelle et proche de l'humain concoctée par Weyland Industries, non sans avoir rappelé son enthousiasme pour une œuvre qui pourrait définitivement le consacrer auprès du grand public. « À la lecture du scénario, à chaque page il y a avait quelque chose de nouveau, et quelque chose d'inexpliqué, sans que vous puissiez mettre le doigt dessus. »

Pour composer David, cet androïde qui a d'ores et déjà un lourd passif, puisque nous connaissons via la saga Alien les tropismes et errements de son “espèce“, Michael a choisi avec soin son modèle. En accord avec Scott, il s'est notamment inspiré du jeu distancié de Dirk Bogarde dans The Servant. La relation et l'interaction de l'androïde avec les humains sera au cœur des conflits du personnage, qui se retrouvera confiné auprès d'eux dans une situation extrême pour la toute première fois. « Sous quelle forme cela va-t-il se manifester ? Va-t-il développer ses propres personnalité, ego et angoisses ? Tous ces supers trucs humain ? » Pour l'acteur, il est fondamental que le public se demande toujours « est-il en train de nous singer, ou est-il mû par des sentiments ? »

 

 

 
 
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