Tron L'Héritage : 8 minutes spectaculaires !

Prévu pour une sortie dans l'hexagone le 9 février 2011, Tron - L'Héritage semble, une fois n'est pas coutume bien parti pour tenir ses promesses. Votre serviteur a en effet eu le privilège de découvrir, en salle, 8 minutes de film en 3D.

On peut d'ores et déjà dire que le film de Joseph Kosinski est visuellement assez époustouflant. L'ensemble est cohérent et plus proche dans l'imagerie d'un  Cube ou d'un Dark City que des grandes heures de Disney... On s'en félicite. Les magnifiques images montrées attestent d'un travail de préparation dantesque.

Mais qu'y voit-on dans ce court extrait ? Tout d'abord de très beaux clins d'œils avec les caméos que vous imaginez tous, à savoir un Jeff Bridges rajeuni (procédé utilisé par exemple sur Patrick Stewart dans X-Men 3) ou les Daft Punk, auteur de la bande originale.

On y croise également entre autres moments de bravoure visuels, Sam Flynn, qui, à la recherche de son père disparu se retrouve projeté dans ce monde virtuel où se côtoient jeux mortels, personnages apeurés et créatures de rêves. Le monde numérique qui s'ouvre à nos yeux mélange habilement les images d'Epinal d'un futur aseptisé et froid, une technologie obscure tant elle est en avance sur nos connaissances et un gigantisme effrayant.

S'ajoutant à cela une musique orchestrale absolument magnifique et en totale symbiose avec ce qu'elle illustre (Daft Punk bluffe tout le monde par sa maîtrise de l'écriture orchestrale) et une 3D qui bien qu'imparfaite (certains effets lumineux sont encore flous et certaines profondeurs de champs un peu trop artificielles) réussit enfin à donner un peu d'ampleur à cet univers hallucinant.

Bref, Tron - L'Héritage semble bien parti, n'en déplaise aux ayatollahs anti « relectures d'œuvres » qui foisonnent sur la toile, pour enterrer son prédécesseur. Ce que l'on a pu en voir était beau, sombre, grandiloquent. Un pur spectacle de cinéma.