Expendables 4 : le réalisateur voulait revenir aux origines de la saga pour le retour de Stallone

Sylvester Stallone, Jason Statham et le reste des gros bras hollywoodiens sont de retour pour le quatrième opus des Expendables, et Scott Waugh a voulu revenir aux sources de la saga.

Difficile de ne pas trépigner d'impatience après la mise en ligne d'une première bande-annonce délicieusement débilo-bourrine pour Expendables 4 ; ça sent la sueur, le sang, les larmes et la poudre à canon. Pas de doute, les mercenaires sont de retour pour disloquer quelques mâchoires à l'ombre des salles obscures.

Pourtant, Sly et sa bande auraient bien pu ne jamais reprendre du service. Après plusieurs années de reports, déboires, démissions à la chaîne et autres péripéties dignes d'une télénovela, ce nouvel opus a effectivement enduré une genèse difficile. Alors pour compenser, le cahier des charges s'est drastiquement simplifié : il faut du boum-boum et de l'hémoglobine, et surtout, une bonne dose de nostalgie.

"Je veux qu'ils pleurent"

"Ils mourront quand ils seront morts"

Après un Expendables 3 désabusé, l'annonce d'une suite pouvait être perçue comme un projet sans autre ambition que celle de capitaliser davantage sur une vache à lait pourtant bien essoufflée. Et sans mentir, il doit bien y avoir un peu (beaucoup) de cela dans la note d'intention des producteurs. Néanmoins, il était également question de revenir aux origines de la franchise, ce que le nouveau réalisateur, Scott Waugh (Need for Speed) a confié aux colonnes de ScreenRant :

"J'étais hyper excité quand on m'a demandé de diriger ce film [...]. J'ai dit aux producteurs que je ne voulais pas réinventer la marque, que la marque était déjà géniale, et que ça faisait partie des attentes des fans. Je voulais vraiment revenir à la tonalité initiale du premier Expendables qu'a réalisé Sylvester Stallone."

Qui a commandé une triple dose de TNT ?

"Je voulais replonger là-dedans, m'assurer que le film soit bien Rated R [interdit aux moins de 17 ans non accompagnés d'un adulte, ndlr] et non un petit PG-13 [déconseillé aux moins de 13 ans]. Je voulais aussi garder un ton un peu espiègle [...]. Nos vies sont bien assez difficiles et malheureuses comme ça, alors c'est sympa de dépenser un peu d'argent et de s'amuser pendant deux heures. C'est ça Expendables, non ?"

Au demeurant, Waugh a tenu à insister sur la notion de classification du contenu audiovisuel, arguant que le fameux Rated-R (soit, l'ennemi public numéro un des producteurs et distributeurs) était tout ce qui faisait le sel de ces films. Et à juste titre. Difficile par exemple d'imaginer Fast and Furious sans voiture, ou Jurassic Park sans dinosaures. Expendables sans ses mandales caractéristiques n'a tout simplement pas la même saveur. Pour découvrir si Waugh a fait, ou non, un bon travail avec ce quatrième opus, il s'agira de découvrir le film en salles à compter du 11 octobre.