Asteroid City : les aliens débarquent dans la bande-annonce déjantée

Nicolas Cinq | 29 mars 2023 - MAJ : 30/03/2023 15:45
Nicolas Cinq | 29 mars 2023 - MAJ : 30/03/2023 15:45

Après The French DispatchWes Anderson revient avec la bande-annonce lumineuse d'Asteroid City.

Il est difficile de trouver un réalisateur avec un style aussi immédiatement reconnaissable que Wes Anderson. Avec son esthétique rétro, ses plans millimétrés qui débordent de détails, ses voix off et Bill Murray, le metteur en scène a empreint le cinéma moderne de sa patte feutrée et délicieusement anachronique.

Alors qu'il a fait sa proposition la plus radicale avec The French Dispatch, peut-être le Wes Anderson de trop et condensé parfois indigeste de tous ses tics audiovisuels, le réalisateur va revenir sous le soleil avec son prochain délire Asteroid City. Après avoir dévoilé un intriguant synopsis décrivant le film comme une méditation poétique sur le sens de la vie, ainsi qu'une superbe affiche, le long-métrage a enfin révélé sa première bande-annonce qui va illuminer la journée de chacun.

 

 

 Le film racontera l'histoire d'une ville fictive perdue dans le désert des États-Unis dans les années 50 et où se tient une convention qui rassemble des parents et des élèves de tout le pays pour une compétition érudite. Le reste du synopsis promet un spectacle rempli de drame, de comédie et de romance. On ne doutera pas de Wes Anderson pour embarquer le spectateur dans une aventure loufoque pleine de rebondissements.

À la vue de ces premières images tant attendues, on retrouvera bien le style iconique du cinéaste. Tous les amateurs du metteur en scène devraient être aux anges. Après la relative austérité de son précédent film, le cadre désertique d'Asteroid City offrira un spectacle solaire qui ne devrait pas être sans rappeler les ambiances chaudes d'À bord du Darjeeling Limited et Moonrise Kingdom. Et apparemment, les personnages vont être confrontés à une possible invasion alien, provoquant une quarantaine qui ne sera pas sans rappeler une époque pas si lointaine.

 

Asteroid City : Photo Steve Carell, Liev SchreiberInconnus en terres familières.

 

Comme à l'accoutumée avec le réalisateur de The Grand Budapest Hotel, l'énumération du casting du film prendrait autant de temps que de regarder le film lui-même. Mais en plus de ses grands habitués tels que Jason Schwartzman, Adrien Brody, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Jeff Goldblum ou encore Edward Norton, la liste des nouveaux venus devrait ravir à peu près tout le monde.

Wes Anderson accueillera ainsi pour la première fois devant son objectif Bryan Cranston, Margot Robbie et Tom Hanks, excusez du peu. Scarlett Johansson, elle, apparaitra pour la première fois après avoir participé au doublage de L'île aux chiens. Pour savoir comment le réalisateur arrivera à faire rentrer ce casting ahurissant dans son récit, il ne restera plus longtemps à patienter. Asteroid City lancera les festivités estivales le 21 juin 2023 en France, après un probable passage par la Croisette en mai.

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commentaires
Uleertel
30/03/2023 à 17:02

Beaucoup d'aigris dans ces commentaires tout de même. Oui il a un style particulier et n'en dévie pas mais je dirait qu'il est même de plus en plus épuré et abstrait. Franchement moi je trouve qu'au mileu d'une production à 90% visuellement homogène ça fait du bien de temps en temps d'avoir un réalisateur avec un style marqué, où une image suffit à identifier une de ces productions.

brucetheshark
30/03/2023 à 13:58

Wes Anderson, t'as vu un film, tu les as tous vu

Bilbo
29/03/2023 à 23:59

Vivement ! Wes Anderson c est du day one !

alulu
29/03/2023 à 22:26

Il faut qu'il se décide entre être peintre ou réalisateur.

Kyle Reese
29/03/2023 à 18:38

Tout comme @Cidjay, j'ai eu mal au yeux et ne suis pas certain de pouvoir supporter ça en salle. En vidéo au moins on peut accentuer le contraste. Sinon ça a l'air bien décale et puis il y a Scarlett ^^

Cidjay
29/03/2023 à 17:58

Mes yeux pleure tellement l'image semble plate.
Il aurait pas un peu abusé du "ton clair/ton foncé" le Wes ?
Certes on retrouve cette esthétique si particlière des panneaux publicitaires américains des années 50 (et j'imagine que c'est complètement dans le ton)
Mais ça enlève vraiment le contraste qui supprime l'effet de profondeur des images je trouve, un parti pris visuel qui me laisse dubitatif.

YELLOW SUBMARINEE
29/03/2023 à 16:58

bon ba voila quoi, on devait s'y attendre mais vivement le 21 juin prochain