Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 25 novembre au 1er décembre

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 25 novembre au 1er décembre 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

Le patient

Disponible sur Netflix - Durée : 1h30

Ça parle de quoi ? Un jeune homme sort du coma sans le moindre souvenir de la nuit ou sa famille a été assassinée. Avec l'aide de sa psychologue, il tente de retrouver la vérité.

Pourquoi il faut le regarder ?  Parce que c’est une production Arte, un véritable gage de qualité au regard des différents longs-métrages et programmes proposés par la chaîne, à l’image du satisfaisant, Le Syndrome d’Helsinki.

Certes, Le patient repose sur un concept maintes fois vu au cinéma, mais qui a le mérite de fonctionner. En outre, si le réalisateur Christophe Charrier ne possède pas encore une grande expérience (Le Patient n’est que son deuxième long-métrage), le metteur en scène peut compter en revanche, sur le travail de sa co-scénariste Elodie Namer, qui a officié à l’écriture du film Le Tournoi et sur des épisodes de série télévisée comme Profilage.

berserk

Disponible à partir du 1er décembre - Durée : 25 épisodes de 22 minutes

"regardez cette série ou je vais me mettre en rage"

Ça parle de quoi ? Un guerrier solitaire, se faisant appeler le "Chevalier Noir", vit dans un monde impitoyable où les plus faibles ne vivent pas très longtemps. Enfant, alors qu'il s'appelait encore Guts, il n'a connu que la violence, la haine et les armes...

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que cette série de 1997 est la première adaptation du manga éponyme de Kenturo Miura, Berserk, chef d’œuvre éternel de la fantasy, dont les premiers volumes ont été publiés il y a plus de trente ans. Berserk a influencé le monde cinématographique, vidéoludique ou littéraire, bref tout ce qui touche de près ou de loin à la pop culture.

La série ne couvre que partiellement les treize premiers tomes du manga et n'a, par conséquent, jamais eu de fin officielle. Pourtant, sa structure très cohérente permet à un néophyte de l’apprécier de manière totalement indépendante. Racontant le mythique Âge d’or, les 25 épisodes n’auraient pas à rougir en termes d’écriture ou en termes de mise en scène face à Game of Thrones.

dead in tombstone

Disponible à partir du 1er décembre - Durée : 1h40

Le retour de la vengeance du mort-vivant

Ça parle de quoi ? Trahi et assassiné par les hommes de sa bande, un hors-la-loi signe un pacte avec le diable pour revenir d'entre les morts et prendre sa revanche sanglante.

Pourquoi il faut le regarder ? Non, Dead in Tombstone ne rentrera pas dans notre classement des meilleurs westerns de tous les temps. Le long-métrage de Roel Reiné ne boxe pas dans la même catégorie que La poursuite infernale, au moment d’évoquer l’un des lieux les plus mythiques de l’Ouest américain.

En revanche, Dead in Tombstone incarne le parfait film détente, un poil décérébré, porté par un Danny Trejo toujours efficace dans le rôle d’un banni en quête de vengeance. Et cette fois, son personnage est banni du royaume des vivants. Sans égaler sa performance dans Machete, le comédien et sa mine patibulaire surprennent toujours autant à l'écran.

la bataille de midway

Disponible à partir du 1er décembre - Durée : 2h12

Des légendes d'Hollywood

Ça parle de quoi ? Ce drame de guerre retrace l'affrontement des forces américaines et japonaises lors de la bataille de Midway, tournant historique de la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi il faut le regarder ?  Parce que oui, il y avait un monde avant Roland Emmerich, et qu’il est tout de même bon de l’explorer. Réalisé par Jack Smight, La Bataille de Midway est un film de guerre relatant la traumatisante attaque sur les bases navales américaines des forces japonaises en 1942. C'est un classique un peu trop obscurci par des blockbusters (vaguement) historiques modernes et beaucoup plus mélodramatiques, dans le genre du Pearl Harbor de Michael Bay. 

Le film de Smith se range aux côtés de Tora ! Tora! Tora ! de Richard Fleischer et Kinji Fukasaku, conservant une ambition plus honnête (bien que forcément partisane) de son récit. Un effort de reconstitution qui certes n’éblouira pas par des ressorts dramatiques convenus, mais garde bien en face de lui ses enjeux. Son essence hollywoodienne tient toutefois principalement dans ses légendes de cinéma (bientôt sur leurs déclins) réunies pour incarner l’état-major de l’armée américaine. On retrouve ainsi dans les rôles principaux Henry Fonda et Charlton Heston et, autour d’eux, des noms non moins prestigieux comme James Coburn, Glenn Ford ou encore Robert Mitchum.  

N.W.A. - Straight Outta Compton

Disponible à partir du 1er décembre - durée : 2h27

OG's attitude

Ça parle de quoi ? En 1987, cinq jeunes hommes exprimaient leur frustration et leur colère pour dénoncer les conditions de vie de l'endroit le plus dangereux de l’Amérique et ont résisté aux autorités qui les opprimaient avec leur musique. Ils ont ainsi formé le groupe de rappeur des N.W.A. en dénonçant la réalité de leur quartier. Leur voix a alors déclenché une révolution sociale qui résonne encore aujourd'hui.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous êtes fan de rap, voire plus précisément de rap américain, c’est l’occasion de retracer l’histoire du groupe N.W.A. avec N.W.A. - Straight Outta Compton. Après des biopics sur les grandes figures du rap américain comme 8 Mile ou encore Notorious B.I.G., le film sur Ice Cub, Dr Dre et Easy-E, DJ Yella et MC Ren se présente comme une chouette addition à la liste. 

Le film est réalisé F. Gary Gray, cinéaste toujours efficace derrière la caméra entre Fast & Furious 8, Négociateur ou encore Braquage à l'italienne et qui n'en était pas à son premier film tournant autour de la musique puisqu'il s'était attaqué au RnB avec Be cool. Qui plus est, le monsieur a semblé être le choix idéal pour raconter une partie de la vie de Ice Cube puisqu’il l’avait dirigé dans Friday et a notamment réalisé des clips pour lui, mais aussi pour Jay Z et R. Kelly. 

Notre critique de N.W.A. - Straight Outta Compton.

overlord

Disponible à partir du 1er décembre - Durée : 1h50

C'est à en perdre la tête

Ça parle de quoi ? À la veille du débarquement, des soldats américains en mission atterrissent dans un village français en proie à d'effroyables expériences naturelles.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Julius Avery s’empare de faits réels : les expérimentations médicales nazies pendant la Seconde Guerre mondiale pour en faire un film de série B à 38 millions de dollars. Un temps pressenti comme une nouvelle addition à la saga anthologique Cloverfield (ce qui rend curieux), il n’en est finalement rien si ce n’est que J.J. Abrams est à la production.  

Mais là où Overlord tire son épingle du jeu, c’est dans ses sèches ruptures de ton et son parti pris de mêler en cours de route et avec sérieux le film de guerre et le film de zombie. Le spectateur, en pleine immersion dès les premiers instants du long-métrage se voit être confronté, à l’instar du personnage principal, à une bascule vers le surnaturel dans une séquence pivot horrifique qui évoque quelques grands moments du jeu-vidéo et notamment Wolfenstein, accompagnés d’une bo de Jed Kurzel asphyxiante aux airs de The Thing d'Ennio Morricone. 

Notre critique de Overlord.

troll

Disponible à partir du 1er décembre - Durée : 1h41

Ça parle de quoi ? Lorsqu'une explosion dans une montagne en Norvège réveille un ancien troll, les autorités font appel à une paléontologue intrépide pour l'empêcher de semer le chaos.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si vous êtes en manque de films de kaïjus tels que Godzilla ou King Kong, le long-métrage norvégien Troll est probablement ce qui s'en rapprocher le plus prochainement. Le film n’hésite d’ailleurs pas à reprendre les codes du genre avec ces plans typiques bien connus des blockbusters hollywoodiens.  

C'est Roar Uthaug, le réalisateur norvégien qui s'était illustré sur le territoire avec The Wave, Cold Prey, Le Secret de la montagne bleue ou encore Dagmar – L'Âme des vikings, qui est aux commandes. Autant dire que ces productions scandinaves donnent plutôt confiance, mais il faut tout de même préciser qu'il a également été coupable du Tomb Raider de 2018. Autant dire que s'il connaît assez bien la folie hollywoodienne que les plus petites productions locales, il y a de quoi être perplexe sur le résultat final de ce Troll. 

MAIS AUSSI...

Le Parrain, Jojo's Bizarre Adventure : Stone Ocean partie 3, Archer saison 13, Intolérable cruauté, Jalouse, Supergirl saison 3, Comme un oiseau sur la branche, Intraçable, Un homme d'action, Stuart Little 1, 2 et 3...