Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en octobre

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+. Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois d'octobre ?

 

 

 

DÉJÀ DISPONIBLE

the bear

Sortie : 2022 - Durée : 16 épisodes de 30 minutes 

   

De retour à Chicago

 

Ça parle de quoi ? Un jeune chef issu du monde de la gastronomie retourne à Chicago pour reprendre le restaurant familial après le suicide de son frère. S'il veut transformer l'établissement en un lieu huppé, il doit d'abord faire face aux responsabilités écrasantes de sa petite entreprise, à un personnel récalcitrant au changement et à ses relations familiales tendues.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est un plaisir de retrouver Jeremy Allen White en tête d'affiche d'une nouvelle série après la version US de Shameless. Même s'il incarne un personnage proche de Lip Ghallager et évolue dans un environnement similaire, la comparaison s'arrête là. Comme un service du midi à assurer, The Bear est une course contre la montre et ne perd donc pas de temps avec des épisodes à rallonge (à l'heure des épisodes de série de plus d'une heure, revenir à un format de 30 minutes fait beaucoup de bien). 

Entre le personnel à vif, les hurlements derrière les fourneaux et autres aléas de dernière minute, la série installe une tension démesurée, chaque épisode frôlant la crise de nerfs voire l'hystérie collective. Le montage, formidablement bien travaillé, accentue quant à lui le chaos qui règne en cuisine, tout en maintenant un rythme stressant auquel on se prend vite goût. 

Notre critique de The Bear

 

la folle histoire de max et léon 

Sortie : 2016 - Durée : 1h38

 

De retour du front 

 

Ça parle de quoi ? Les aventures de Max et Léon, deux amis d'enfance fainéants et bringueurs, qui tentent par tous les moyens d'échapper à la Seconde Guerre mondiale.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si Very Bad Blague et le Palmashow sont des programmes qui sont chers à votre cœur, le film de Jonathan Barré – déjà à l’oeuvre derrière la caméra et à l’écriture des émissions précédemment nommées – conserve le même esprit. Pour autant, La folle histoire de Max et Léon est plus qu’une simple succession de sketchs comme on aurait pu le penser (bien que quelques cadres et gags rappellent d’où viennent les trois compères). C’est un véritable film d’aventure qui nous est proposé à mi-chemin entre Monsieur Batignole, La Grande Vadrouille et Les Aventures de Tintin. Simplement qu’elle est livrée avec l’humour qu’on connaît de David Marsais et Grégoire Ludig. 

Et il faut bien avouer qu’en plus d’être aidé par quelques noms appréciables au casting comme Bernard Farcy (commissaire Gibert dans les Taxi), Dominique Pinon, Christopher Lambert ou encore Julien Pestel (un habitué des sketchs du duo), une foule de caméos est investie (le plus souvent le temps d’un sketch). Parmi eux, on peut retrouver Kyan Kohjandi, Mr Poulpe, Jonathan Cohen ou encore Florence Foresti et Nicolas Marié. Un long-métrage qui est aussi joliment emballé et un véritable film fait pour le grand écran qui n’a pas à rougir devant les propositions de comédies françaises actuelles et se place même bien au-dessus de la moyenne. 

 

werewolf by night 

Sortie : 2022 - Durée : 1h00

 

 

Ça parle de quoi ? Au cours d’une cérémonie étrange en sa mémoire, les membres d'une organisation secrète participent à une mystérieuse compétition, au péril de leur vie, dans l’espoir de récupérer une relique magique.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que cette étonnante parenthèse dans l'univers du MCU est peut-être l'une des rares occasions que vous aurez cette année d'expérimenter quelque chose de surprenant et d'authentique dans le vaste océan super-héroïque de Disney. Ce moyen-métrage réalisé par le polyvalent Michael Giacchino (compositeur de The Batman ou de Thor 4) nous renvoie aux films de monstre et au cinéma d'exploitation (on pense tout de suite à la Hammer). Des références et une audace que l'on aimerait constater plus souvent dans les productions hollywoodiennes.

Si on peut difficilement attendre de l'écurie Marvel une démonstration horrifique véritable téméraire, dépassant nos attentes ou plongeant dans une terreur profonde, Werewolf by Night est clairement une anomalie qu'on ne peut pas ignorer. S'il fallait autre chose pour nous donner envie, la présence étonnante de Gael García Bernal dans cet attroupement gothique et monstrueux a de quoi enflammer notre humeur dans le bon sens du terme. 

Notre critique de Werewolf by Night.

 

BIENTÔT DISPONIBLE

candy : meurtre au texas - 12/10

Sortie : 2022 - Durée : 5 épisodes 60 minutes

 

Ça parle de quoi ? Texas, 1980. Candy Montgomery mène une vie de rêve. Elle a un mari aimant, un bon travail, une fille et un fils, une jolie maison alors pourquoi a-t-elle tué son amie, Betty Gore, avec une hache ?

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que si vous avez fini Dahmer : Monstre - L'histoire de Jeffrey Dahmer et que vous avez séché toutes les autres séries de true-crime qui mettent en scène un tueur en série sur les plateformes, Candy : Meurtre au Texas est là pour vous rassasier. Disney+ offre un nouveau programme long de cinq épisodes tiré d’une histoire vraie. Et il faut avouer qu'on a tous cette curiosité morbide qui nous pousse à explorer la psychologie dérangée de ces personnalités tristement connues pour leurs actes innommables. 

C’est également l’occasion de retrouver Jessica Biel dans un rôle principal, complètement métamorphosée avec ses lunettes et ses cheveux bouclés mi-longs. Méconnaissable, c’est toujours avec un soin bluffant que ces productions s’essayent à retranscrire la réalité qui a bouleversé son monde à l’époque. Si Netflix excelle dans le domaine, on attend de voir ce que Disney+ réserve pour sa première production du genre. 

 

rosaline - 14/10 

Sortie : 2022 - Durée : ?

 

 

Ça parle de quoi ? Roméo et Juliette racontée cette fois du point de vue de Rosaline, la cousine de Juliette. Amoureuse de Roméo, elle a le cœur brisé lorsque ce dernier rencontre Juliette et commence à la courtiser. Elle décide alors de tout faire pour récupérer l'homme de sa vie. 

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c'est le genre de projet qu'on aimerait voir un jour réussir et on croise les doigts pour que celui-ci ne se ramasse pas autant que tous les autres. L'idée est simple : réadapter à une sauce plus moderne une oeuvre de la littérature classique pour en faire soit la parodie, soit une lecture plus actuelle de son sujet. Si après Persuasion ou Les liaisons dangereuses, on a un peu perdu foi dans ce type d'entreprise, on a toutefois envie de voir ce que Rosaline peut donner. 

Cette fois, c'est Roméo et Juliette qui passe à la moulinette et qui disjoncte tous ses codes, la narration placée du point de vue d'un nouveau personnage. L'idée pourrait être intéressante, si elle n'est pas totalement écrasée par la volonté de faire de la pure comédie adolescente et amnésique du génie de son support original. On pourra rétorquer aussi qu'une modernisation réussie de la pièce de Shakespeare, c'est déjà Roméo + Juliette ou les deux excellents West Side Story (ou encore même la chanson de Dire Strait, tant qu'on y est), et qu'il faudra se lever de bonne heure pour faire aussi bien. Et on aura sans doute raison. 

 

les amateurs - 19/10

Sortie : 2022 - Durée : 6 épisodes de 30 minutes 

 

 

Ça parle de quoi ? Après avoir répondu à un téléphone portable égaré sur le site d’un accident de voiture, Vincent se retrouve empêtré avec Alban dans un dangereux complot criminel qui bouleverse leur vie.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’une comédie française c’est toujours bon signe non ? Plus sérieusement, Les Amateurs intrigue par son duo d’acteur principal à savoir Vincent Dedienne et François Damiens. Ce qui est alléchant, c’est que les messieurs ont déjà eu l’occasion de s’illustrer dans le registre. Si la réputation du Belge n’est plus à faire depuis belle lurette (depuis les caméras cachées de François l’embrouille donc ça fait longtemps), Vincent Dedienne a montré qu’il n’avait pas à rougir après sa prestation dans Terrible jungle ou encore la série La Flamme. 

Avec un postulat de base qui peut sensiblement rappeler celui de la comédie culte La Chèvre, notre duo sera embourbé dans une aventure qui annonce une série type buddy-movie rocambolesque. Co-réalisé par Chloé Marçais, mais surtout Fred Scotlande à qui l’on doit Loin de chez nous, une série qui racontait les affres de la guerre avec humour et émotion parfaitement dosés, le duo a planché sur une adaptation de la série britannique The Wrong Mans qui avait bien marché à l’époque en 2013. Reste à savoir s’ils ont concocté une version française à la hauteur.

l'ours et deux frères - 21/10 

Sortie : 1988 et 2004 - Durée : 1h40 et 1h49

 

Il était une fois deux frères, deux fauves

 

Ça parle de quoi ? D'un côté L'Ours est un conte animalier, mélancolique sur le destin d'un jeune ourson orphelin devant grandir dans la nature sauvage et arpentée par les chasseurs, tandis que de l'autre, Deux Frères raconte l'histoire de deux tigres séparés par la vie, mais réunis par la force des liens. 

Pourquoi il faut les regarder ? Parce qu’avant que Jean-Jacques Annaud n’aille s’embarquer dans la galère Notre-Dame brûle, c’était un metteur en scène souvent remarquable se lançant dans des sujets passionnants. Même au-delà des superbes Le Nom de la rose ou Coup de tête, c’est du côté du drame animalier que le réalisateur est allé chercher certains de ses films les plus touchants. On retient en particulier L’Ours et Deux Frères. Deux récits réussissant l’exploit d’avoir pour protagonistes de véritables animaux sauvages (et on ne parle pas de CGI style L’Odyssée de Pi ou L’Appel de la forêt) sans pour autant exclure la présence humaine.

Le cinéaste parvient alors à créer l’anthropomorphisme par sa mise en scène, afin de décupler la tension dramatique de son histoire, de connecter ce qu’il filme (la nature) ce qui l’observe (l’humain). Une entreprise pas toujours parfaite, mais souvent poignante, qui vaut largement le coup d’œil pour ses deux films là. On pensera en particulier à la scène de retrouvailles des deux tigres dans Deux Frères, dont la magie évacue tous les effets spéciaux du monde qui essaieraient de nous faire croire à la même chose.

Jean-Jacques Annaud en dix films fous

 

samba - 28/10

Sortie : 2014 - Durée : 1h58

 

Un duo d'enfer

 

Ça parle de quoi ? Samba, sénégalais en France depuis 10 ans, collectionne les petits boulots ; Alice est une cadre supérieure épuisée par un burn-out. Lui essaye par tous les moyens d'obtenir ses papiers, alors qu'elle tente de se reconstruire par le bénévolat dans une association.

Pourquoi il faut le regarder ? Après avoir remporté la mise contre toute attente avec Intouchables, Eric Toledano et Olivier Nakache ont collaboré de nouveau avec Omar Sy sur leuir projet suivant : Samba. Le long-métrage n’a pas reçu le même accueil critique qu’Intouchables ni connu un destin identique au box-office, mais les cinéastes ont administré à leur progéniture une formule similaire à celle employée sur son grand frère. 

Même s’ils ne l’ont pas inventé, les deux auteurs font usage efficacement d’une recette gagnante à chacun de leurs longs-métrages, celle qui accouche d’un film léger et décontractant. En appliquant cette méthode soigneusement, le couple improbable formé par Charlotte Gainsbourg et Omar Sy uni par leurs blessures respectives s’avère crédible et fonctionne parfaitement à l’écran.

 

terminator : dark fate - 28/10 

Sortie : 2019 - Durée : 2h09

 

Ça parle de quoi ? Ouvrière sans histoire, Dani Ramos voit sa vie bouleversée quand elle devient l’enjeu d’un affrontement entre une guerrière d’élite, un cyborg assassin et une héroïne désirant préserver l’humanité d’un avenir cauchemardesque.

Pourquoi il faut le regarder ? Sixième opus de la célèbre franchise créée par James Cameron, Terminator : Dark Fate a dû effacer le douloureux souvenir laissé par son prédécesseur, Terminator : Genisys. Pour sauver une licence à bout de souffle, le créateur a effectué un retour inattendu. Mais, contrairement au cyborg du premier épisode, il n’avait jamais dit : "I’ll be back".

Crédité du scénario aux côtés de David S. Goyer (capable soit dit en passant du meilleur comme du pire, le meilleur pour Blade 2, le pire pour Ghost Rider 2), le metteur en scène de Titanic a abandonné la réalisation aux bons soins de Tim Miller qui venait de triompher avec Deadpool. Si vous désirez voir un film qui s’articule autour d’un fan service reposant sur ses anciennes gloires immortelles (Linda Hamilton et Arnold Schwarzenegger), n’hésitez pas à jeter un œil sur cet ultime volet.

Notre classement des films Terminator

 

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