Les nouveautés films et séries à voir sur Disney+ en juillet

La Rédaction | 11 juillet 2022 - MAJ : 11/07/2022 11:10
La Rédaction | 11 juillet 2022 - MAJ : 11/07/2022 11:10

Parce qu'il n'y a pas que Netflix ou Amazon Prime Video dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Disney+Chaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Disney+ dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en ce mois de juillet ?

 

Disney+ : photo Star

 

DÉJÀ DISPONIBLE

a cure for life

Sortie : 2016 - Durée : 2h26

  

A Cure for Life : trailer gore verbinskiCurieux rendez-vous chez le dentiste

 

Ça parle de quoi ? Jeune cadre ambitieux, Lockhart est lancé sur la trace de son patron Roland Pembroke, disparu dans un mystérieux centre de bien-être situé en Suisse. Sur place, il tente de communiquer avec lui, mais s’en retrouve vite empêché par le personnel et le docteur Heinrich Volmer.

Pourquoi il faut le regarder ? Porté par une photographie somptueuse, une atmosphère glaçante, et une mise en scène sophistiquée, A Cure for Life est un métrage fascinant dans son ensemble, à condition de ne pas s’attacher de trop près à son récit. En effet, le plaisir que procure le dernier métrage en date de Gore Verbinski est formel avant d'être narratif, et si l'écrin est indubitablement précieux, il semble toutefois vide d'enjeux scénaristiques assez forts pour en complimenter l'ambition visuelle.

Belle proposition de cinéma de genre, le métrage marque avant tout le retour de son réalisateur à un cinéma plus étrange après ses détours par l'écurie Disney. Difficile en effet d'associer le cinéaste derrière les grosses productions Pirates des Caraïbes ou encore Lone Ranger à ce thriller porté par les très bons Dane DeHaan et Mia Goth. Alors certes, A Cure for Life comporte quelques digressions, et sa durée excessive le desserre à plus d'un titre, mais le métrage n'en demeure pas moins une petite anomalie cinématographique amplement digne que l'on s'y intéresse.

Notre critique de A Cure for Life

la princesse

Durée : 1h45

 

La Princesse : Photo Joey KingFiona si elle n'avait pas rencontré Shrek

 

Ça parle de quoi ? Une jolie princesse, enfermée dans une tour du château du cruel sociopathe qu'elle a refusé d'épouser, va chercher des solutions radicales pour non seulement protéger sa famille et elle-même, mais aussi sauver tous les habitants du château...

Pourquoi il faut la regarder ? Vous rêviez d’un crossover entre Shrek et Conan le barbare ? Le réalisateur Lê Văn Kiệt l’a fait, sauf que cette fois-ci ce n’est pas un ogre qui viendra libérer la princesse, car on est en 2022 et que maintenant les princesses se libèrent toutes seules. Joey King, star des films The Kissing Booth, interprète “la Princesse” (lui donner un nom aurait été trop moderne), une jeune héritière qui, après avoir refusé d’épouser un certain Julius, joué par Dominic Cooper (Mamma Mia), doit se battre pour sauver sa peau.

La Princesse qui a tout l’air d’une version Live Action de Rebelle, ne brille certainement pas par sa réalisation, mais si vous cherchez un film pas trop long à mater un dimanche soir un peu déprimant, celui-ci est fait pour vous.

pistol

Durée : 6 épisodes d'environ 55 min

 

Pistol : Photo Toby Wallace, Anson Boon, Louis Partridge, Jacob SlaterGod Save The Queen

 

Ça parle de quoi ? L’histoire d’une insurrection musicale, celle des Sex Pistols, telle que l’a vécue Steve Jones, le guitariste et membre fondateur du groupe.

Pourquoi il faut la regarder ? Alors que Sid et Nancy ont déjà eu droit à un film dédié à leur histoire d’amour délurée, Danny Boyle a décidé de réaliser une œuvre qui retraçait la naissance du groupe le plus sulfureux d’Angleterre, les Sex Pistols dans une série sobrement intitulée Pistol. En seulement six épisodes, le réalisateur de Trainspotting montre la formation du groupe, sa mythification et son déclin, grâce au talent de scénariste de Craig Pearce, co-scénariste de la majorité des films de Baz Luhrmann.

Adapté des mémoires de Steve Jones, guitariste du groupe, Pistols raconte l’histoire du groupe sous un nouvel angle. Si Pistol met déjà en scène la crème de la crème anglaise dont Maisie Williams et Thomas Brodie-Sangster, elle est surtout une œuvre visuelle dingue remplie d'idées de montage et de malignes incrustations d’images d’archives, au service du mouvement punk et de ses revendications sociales.

Notre critique de Pistol

 

BIENTÔT DISPONIBLE

american horror story - le 13 juillet 

Sortie : depuis 2011 - Durée : 9 saisons d'environs 10 épisodes chacune

 

American Horror Story saison 2 : photo, Jessica Lange, Joseph FiennesPrêtre, exorcisme, satanisme et ancien nazi dans la saison 2

  

Quelles saisons ? Les neuf premières saisons.

Pourquoi il faut les regarder ? Jusqu’alors diffusées sur Netflix, les neuf premières saisons d’American Horror Story (car oui il y a en a 10) ont quitté la plateforme au N rouge pour celle de Mickey. Si vous ne connaissez pas American Horror Story ou AHS pour les intimes, il est temps de sortir de votre grotte et de découvrir comment les créateurs Ryan Murphy et Brad Falchuk sont passés de l’ultra pop et joyeuse Glee à la série horrifique la plus ambitieuse de ces dernières années.

Le principe est simple, il y a neuf saisons et neuf histoires d’horreur différentes. Contrairement à des séries qui ont décidé de raconter une nouvelle histoire à chaque épisode comme Black Mirror, les créateurs ont étendu le principe de l’anthologie à des saisons entières. De la maison hantée, aux sorcières en passant par les vampires et autres hôpitaux psychiatriques, AHS explore de nombreux thèmes, toujours avec les mêmes acteurs qui interprètent un nouveau personnage chaque nouvelle saison. Même si les dernières saisons sont moins réussies, les deux premières sont de véritables bijoux et méritent le coup d'oeil.

Notre classement des saisons d’American Horror Story

girl next door - le 15 juillet

Sortie : 2004  - Durée : 1h49

 

Girl Next Door : Photo Elisha Cuthbert, Emile HirschSympa la voisine...

 

Ça parle de quoi ? Matthew, 18 ans, est un étudiant modèle qui n'a jamais vraiment vécu sa vie, jusqu'au jour où il tombe sur sa nouvelle voisine, la magnifique et apparemment innocente Danielle. Et quand il apprend que cette voisine idéale est une ex-star de films X, il va commencer à perdre le contrôle de sa paisible existence...

Pourquoi il faut le regarder ?  Parmi les films qui ont fait fantasmer toute une génération d’adolescents lubriquesGirl Next Door arrive en tête de liste. Réalisé en 2004, soit en plein coeur de la vague de comédies grotesques lancée par American Pie, il fait partie de ces films un peu honteux ou plaisirs coupables qu’il est bon de revoir de temps en temps pour se remémorer ses souvenirs de jeunesse.

S’il est clair que Girl Next Door ne brille pas par son inventivité, sa réalisation ou quoi que ce soit d’autre, il a tout de même permis de révéler plusieurs acteurs dont Paul Dano et Emile Hirsch qui y trouvent tous les deux l’un de leurs premiers rôles au cinéma, bien avant que l’un devienne le Riddler dans The Batman et que l’autre devienne l’emblème d’un autre film générationnel avec Into The Wild.

120 battements pas minute - LE 15 JUILLET

Sortie : 2017 - Durée : 2h23

 

120 battements par minute : Photo Adèle HaenelLa vie d'Adèle Haenel 

 

Ça parle de quoi ? Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d’Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l’indifférence générale. Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un des grands chocs cinématographiques de 2017 et un film à la fois réaliste et émouvant maintes fois célébrés. Tout en étant un film résolument moderne, 120 battements par minute s’aventure dans les premiers temps de l’association Act-Up dans les années 90, qui milite face à la menace du sida. Le film rétablit la réalité qui a été celle des personnes touchées par la maladie avec une proximité et une attention proche du documentaire, tout en prenant soin de ses personnages.

Contre l’indifférence passée et celle présente, 120 battements par minute mêlent à sa reconstitution des réunions Act-up une romance condamnée, explorant la détermination et l’humanité de protagonistes parfaitement dirigés devant la caméra de Robin Campillo. S’il peut laisser à côté ceux pour qui la démarche du film laisse de marbre, les autres ne seront pas épargnés par la gravité du sujet et la sensibilité de son traitement. Long-métrage passionné réalisé et monté par un cinéaste engagé et concerné par tous les aspects de son scénario, vous trouverez dans cette œuvre un authentique cœur qui bat.

american crime saison 1 à 3 - LE 20 JUILLET

Sortie : 2015 à 2017 - Durée : 3 saisons ou 29 épisodes de 42 min

 

American Crime : Photo Felicity HuffmanToujours aussi Desperate

 

Ça parle de quoi ? Série d’anthologie, chacune des trois saisons est l’occasion de se concentrer sur des études de crime d’ordre racial, social ou politique, à travers l’expérience de différents personnages.

Pourquoi il faut la regarder ?  Avant American Crime Story, il y avait American Crime, une série anthologique créée par John Ridley, scénariste de Twelve Years a Slave, en 2015. Comme son nom l’indique, la série se concentre sur des affaires criminelles et leurs conséquences, et si chaque nouvelle saison raconte une nouvelle histoire et un nouveau fait-divers, les acteurs restent les mêmes et se glissent dans la peau de nouveaux personnages.

En seulement trois saisons, American Crime a réussi à évoquer des thèmes aussi divers que forts comme le viol, la prostitution, ou encore le racisme. Si Regina King a déjà une jolie carrière derrière elle quand est diffusée pour la première fois la série, c’est grâce à American Crime qu’elle se fait connaître d’un public plus large et qu’elle remporte de nombreux prix. Le casting est également composé de la délicieuse Felicity Huffman,  qui s'éloigne enfin de son rôle dans Desperate Housewives, de Lili Taylor ou encore de Timothy Hutton.

l'exception à la règle - le 22 juillet

Sortie : 2017 - Durée : 2h07

 

L'Exception à la règle : Photo Warren BeattyWarren Beatty incarne Howard Hugues

 

Ça parle de quoi ? Hollywood, 1958. Une jeune actrice prometteuse et son jeune chauffeur ambitieux se confrontent aux excentricités de l’imprévisible milliardaire pour lequel ils travaillent. Ils finissent par tomber amoureux à l’encontre des règles.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu’après une longue absence, c’est le dernier retour en date derrière et devant la caméra du légendaire Warren Beatty. La star de Bonnie & Clyde campe ici une autre figure iconique d’Hollywood en la personne du milliardaire Howard Hugues. Film d’époque sur un monde du cinéma qui n’existe plus, L'Exception à la règle est avant tout une comédie romantique assez humble dans laquelle Beatty ne prétend pas reconstruire le passé, mais s’en amuse pour raconter une jolie histoire jalonnée de bons acteurs.

Loin d’être Aviator, L’Exception à la règle se laisse voir comme la tendre et discrète salutation d’un grand acteur et qui ponctue son imposante filmographie. Avant d’abandonner ses acteurs principaux, Lily Collins et Alden Ehrenreich, à Emily in Paris et Solo, Beatty offre aux jeunes acteurs une charmante composition. Enfin, ce Los Angeles des années 50 demeurera assez anachronique et en dehors des standards actuels du biopic, mais s’assume en tant que tel : c’est-à-dire une romance légère et avec les bonnes attentions.

sur ordre de dieu - le 27 juillet

Durée : 7 épisodes d'environ 1h

 

 

 

Ça parle de quoi ? La foi de l’inspecteur Jeb Pyre se retrouve soudainement mise à rude épreuve lorsqu'il découvre les secrets qui ont conduit à la création de l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours et est chargé de l'enquête d'un meurtre lié à ce fondamentalisme religieux.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’il n’est plus à prouver qu’Andrew Garfield est un excellent acteur, et qu’il confère à chacune de ses performances une vulnérabilité et une sensibilité qui participent chaque fois à rendre son personnage authentique. Sur ordre de Dieu lui confère alors une opportunité jusque là jamais explorée par l'acteur : tenir pour la première fois une série sur ses épaules. Mais au vu des récentes démonstrations de capacités d'interprétation dans les métrages Dans les yeux de Tammy Faye ou Tick, tick... Boom !, nul doute que Garfield sera à la hauteur.

Adapté du roman éponyme de John Krakauer, lui-même inspiré de faits réels, le récit prend place dans une ville mormone de l’Utah, en 1984, et revient donc sur les meurtres tragiques de Brenda Wright et de son bébé. Alors que l’intrigue progresse et que le personnage est confronté aux retors de sa propre religion, ce dernier se met à interroger le bien-fondé de sa foi. Sur Ordre de Dieu semble donc promettre, par delà sa toile de fond policière, moult conflits identitaires, moraux et théologiques, et pourrait par ailleurs bien valoir à Garfield une première nomination aux Emmy Awards.

Le roi lion - le 29 juillet 

Sortie : 2019 - Durée : 1h58

 

Le Roi Lion : photo Et non, ce n'est pas National Geocraphic

 

Ça parle de quoi ? L'histoire de Simba, jeune lionceau et futur roi de la savane africaine.

Pourquoi il faut le regarder ? Premièrement, par curiosité. Difficile en effet d’imaginer que Disney ait, un jour, le cran de s’attaquer à l’une de ses propres figures de proue. Difficile également de concevoir comment il aurait fallu faire pour transposer les faciès hyper expressifs du dessin animé original à un design numérique réaliste. Et effectivement, les lions de Jon Favreau semblent désormais nettement plus figés. Mais peu importe finalement, puisque l'on regarde avant tout Le Roi Lion pour la nostalgie de nos enfances révolues, et y retrouver un soupçon de magie.

Refait quasiment à l’identique, ce remake en images numériques a été conçu avec l’ambition de revigorer les aventures de Simba, assurant ainsi la longévité du récit auprès des jeunes générations. Un pari toutefois difficilement tenu : ce que les boules de poils ont gagné en photo-réalisme (et il s’agit d’en relever la prouesse), elles semblent avoir perdu en poésie. Mais que l’on se rassure, le frisson que provoque L'Histoire de la vie est, quant à lui, toujours intact.

Notre critique de Le Roi Lion

L.a. confidential - LE 29 JUILLET 

Sortie : 1997 - Durée : 2h18

  

L.A. Confidential : photoPhoto de classe pour la police de Los Angeles

 

Ça parle de quoi ? Los Angeles, 1953. Sous le vernis glamour des potins d’Hollywood et des stars de cinéma se cache une ville gangrénée par le crime et la corruption. Après la chute du caïd Mickey Cohen et la vague de règlements de comptes qui s’ensuit, la police criminelle se mobilise toute entière sur l’affaire de L’Oiseau de nuit, un massacre particulièrement sanglant au cours duquel est tombé un ancien flic.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que c’est un des meilleurs films de Curtis Hanson et un hommage aux polars noirs des plus réussis. Adaptation du roman éponyme de James Ellroy, L.A. Confidential est un long-métrage culte pour les amateurs du genre tant il maîtrise à la fois une intrigue parfaitement ficelée et un impressionnant casting de personnages. Le duo Russell Crowe et Guy Pearce est en particulier au cœur du film une force majeure, chacun incarnant un inspecteur de police aux caractères antagonistes. La relation entre les deux protagonistes ainsi que son évolution est un atout majeur de L.A. Confidential, en plus de son enquête vénéneuse aux rebondissements cruels.

On y retrouve tous les impératifs du polar des années 50, dont l’inévitable femme fatale, ici campée par Kim Basinger. On y regrettera cependant son écriture un peu aléatoire tandis que son existence dans le film se résume finalement à diviser les héros, jouant une assez superficielle reine de la discorde. Au final, L.A. Confidential impressionne autant par sa mise en scène capable de moderniser un genre déchu que par son scénario ambigu. Remettant en cause toute notion morale dans les films hollywoodiens au sens large, sa force symbolique pourra être résumée par un seul nom énigmatique : celui de Rollo Tomasi. Vous ne l'oublierez alors pas de si tôt.

Mais aussi...

Marvel Studios Rassemblement, Captive Audience, Ghost Whisperer l'intégrale, L'été merveilleux de Mickey, Belle et Sébastien, Belle et Sébastien, l'aventure continue, RTT, La doublure, Bob's Burgers : le film, Aftershock, Wild Crime, En apparence... rien ne change, C'était moi, All About Albert, NYC : le dernier gangster, Anna Sorokin : l'arnaqueuse de New York, Santa Evita, Light & Magic, 911 : Lone Star saison 1 et 2, Plan B...

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commentaires
Bubble Ghost
12/07/2022 à 07:58

Ah ouais. Bien vu. Merci pour l'info, Marcus ^^

Marcus
11/07/2022 à 11:37

A noter aussi, le documentaire en six partie sur Industrial Light and Magic à partir du 27 Juillet.