Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 1er au 7 avril

La Rédaction | 1 avril 2022 - MAJ : 01/04/2022 18:50
La Rédaction | 1 avril 2022 - MAJ : 01/04/2022 18:50

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 1er au 7 avril 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

la bulle

Disponible sur Netflix - Durée : 2h06

 

Ça parle de quoi ? Absences, coucheries et crises de nerfs. Confinés dans un hôtel de luxe, les acteurs et l'équipe de tournage d'une franchise de blockbuster tentent de boucler une suite.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que La Bulle est le nouveau film mis en scène par Judd Apatow, le cinéaste qui a réalisé 40 ans, toujours puceau, Crazy Amy et The King of Staten Island. Cette comédie a eu le droit à une promotion ludique, puisqu’introduite par une bande-annonce fictive d'un blockbuster à la Jurassic Park, Cliff Beasts 6: The Battle for Everest, accompagnée de featurettes sur la fausse saga. Cliff Beasts 6 s’avère être le long-métrage que tentent de tourner les personnages du film La Bulle.

Un renversement d’autant plus amusant et excitant que le tournage fictif que suit le film réalisé par Apatow se déroule durant la période du Covid-19. Le cinéaste et sa co-scénariste Pam Brady s’amusent donc avec le grotesque de la situation d’un plateau de cinéma sous les contraintes d’une pandémie mondiale... en plus de se moquer des absurdités originelles de la fabrication d'un blockbuster sur fond vert. Ajoutons à cela le beau casting du long-métrage, avec entre autres Karen Gillan, Pedro Pascal et David Duchovny.

Notre critique de La Bulle

Apollo 10½ : Les Fusées de mon enfance

Disponible sur Netflix - Durée : 1h38

 


 

Ça parle de quoi ? Recruté par des hommes mystérieux, entraîné, puis informé du caractère top secret de sa mission, le premier Américain sur la Lune était... un garçon de 10 ans ?!

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que quand le grand cinéaste du temps, Richard Linklater, réalise un nouveau film, il faut absolument le voir. Après des oeuvres sur l’adolescence comme Slacker ou Everybody Wants Some!!, sa magnifique trilogie Before, et surtout son expérimental Boyhood, qu’il a filmé par intermittence pendant douze ans, il nous revient avec Apollo 10½ : Les Fusées de mon enfance, un film d’animation, en partie inspiré de son enfance à Houston en 1969.

Pour la troisième fois, après Waking Life et A Scanner Darkly, Richard Linklater utilise la technique d’animation de la rotoscopie, qui consiste à transformer des images en prises de vues réelles en animation. Ici, il raconte l’impact qu’une mission comme Apollo 11 a pu avoir sur de jeunes enfants, émerveillés par l’espace. Le génialissime Jack Black collabore ici avec le cinéaste pour la troisième fois. Apollo 10½ est un film doux et réconfortant, qui plaira autant aux fans de Linklater qu’aux grands nostalgiques.

Les critiques sur Apollo 10½ : Les Fusées de mon enfance

le dernier bus

Disponible sur Netflix - Durée : 10 épisodes d'environ 35min

 

 

Ça parle de quoi ? Préparez-vous pour le road trip de votre vie avec les élèves du collège Braelawn qui luttent pour sauver l'humanité contre une intelligence artificielle menaçante.

Pourquoi il faut regarder ? Parce que Robert Sheehan est au casting, déjà. Ensuite, parce qu’il y interprète Dalton Monkhouse, un milliardaire fou à lier qui n’a rien à envier à Isherwell (Mark Rylance) de Don’t Look Up, et que son interprétation est aussi kitsch que délicieusement barrée. On regarde aussi parce qu’avec les temps qui courent, un message de durabilité concernant aussi bien les jeunes que les moins jeunes ne peut que bénéficier tout le monde.

Décrit comme une fable de science-fiction écologique, Le dernier bus fait le récit de cinq adolescents en voyage scolaire livrés à eux-mêmes au sein d’une apocalypse robotique. Derniers représentants de l’humanité, ce quintet mal assorti aura pour mission de retrouver Dalton Monkhouse, le créateur de ces intelligences artificielles prédatrices afin de mettre un terme à ce cataclysme. Sans être le prochain The Walking Dead ou All Of Us Are Dead puisque les adolescents sont la cible principale de ce divertissement britannique, il y a fort à parier que ceux qui ont apprécié Stranger Things et Attack the Block s’y retrouveront.

demolition man

Disponible sur Netflix - Durée : 1h54

 

Demolition Man : photo, Sylvester StalloneLa loi, c'est lui

 

Ça parle de quoi ? Un super policier cryogénisé et condamné à une longue hibernation est libéré par les forces de l'ordre pour arrêter un tueur sans pitié.

Pourquoi il faut le regarder ? Pour les séquences, les répliques et les gimmicks cultes bien sûr, comme les fameux trois coquillages, gag absurde qui n'a cessé de travailler la culture pop depuis la sortie du film. Mais aussi parce que c'est une satire féroce et bourrin, qui n'a rien perdu de sa pertinence, loin de là. Le futur dans lequel Marco Brambilla et ses trois scénaristes s'amusent à catapulter deux des vedettes les plus rentre-dedans d'une industrie américaine en passe de sortir de sa fausse candeur reaganienne confond la justice et le formatage, la prudence et la déshumanisation pure et simple.

Aujourd'hui, beaucoup font logiquement le lien avec les grandes instances qui gèrent les flux de communication à l'échelle mondiale. Et si la mainmise de Google et autres Facebook sur les relations humaines et leur organisation, protégeant ses intérêts sous couvert d'apaiser la société n'ont rien à envier à Raymond Cocteau, Demolition Man s'attaque surtout au cinéma grand public de son temps, alors de plus en plus aseptisé. À vous de voir s'il en est devenu particulièrement punk.

Notre dossier sur Demolition Man

contagion

Disponible sur Netflix - Durée : 1h46

 

Contagion : photo, Jude LawJude Raoult

 

Ça parle de quoi ? Un groupe d'experts médicaux est engagé dans une course contre la montre pour contenir un virus responsable d'une pandémie mondiale.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que quand Steven Soderbergh se penche sur le cinéma catastrophe, teinté de paranoïa, il le dynamite avec autant d'entrain et de talent qu'il le fait des autres codes qu'il s'est amusé à revisiter. Fort d'un casting absolument démentiel, que lui et son scénariste Scott Z. Burns élaguent comme il faut, nous plongeons dans le récit choral d'une pandémie qui va rapidement provoquer un chaos mondial généralisé. Admirablement mis en scène, écrit avec un art du suspense mais aussi du tempo, qui forcent d'autant plus l'admiration que le budget du film est ridicule, Contagion est dans tous les domaines un tour de force.

Mais ce qui le rend aujourd'hui particulièrement frappant, c'est la justesse avec laquelle le long-métrage est parvenu à appréhender les grandes étapes d'une crise sanitaire mondiale. De la réponse asiatique rapide et singulière, en passant par l'écroulement moral de démocraties tentées par leurs marges et leurs extrêmes, jusqu'aux tensions inhérentes à une politique de vaccination improvisée. Quant au rôle de Jude Law, prophète et escroc à grande échelle, manipulant ses semblables pour les faire se ruer sur des chimères médicales tout en s'enrichissant, il compose là un de ses meilleurs rôles, et sans doute le plus glaçant.

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