Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 4 au 10 mars

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 4 au 10 mars 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ?

son vrai visage

Disponible sur Netflix - Durée : 8 épisodes d'environ 50min

Ça parle de quoi ? Une femme reconstitue le lourd passé de sa mère quand une violente attaque dans leur petite ville tranquille révèle des menaces inattendues et de funestes secrets.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Toni Collette ne s’arrête pas et qu’on n’est pas près de s’en plaindre. En effet, après un des plus beaux rôles du pourtant délirant casting de Nightmare Alley de Guillermo Del Toro, l’actrice de Sixième sens, Little Miss Sunshine et Hérédité est de retour dans Son vrai visage, adapté du roman du même nom de Karin Slaughter - dont le pitch fait étonnamment penser au History of Violence de David Cronenberg, lui-même adapté du roman de John Wagner.

La série est réalisée par Minkie Spiro, metteuse en scène à qui on doit des épisodes de Better Call Saul, Kidding et The Plot Against America. Aux côtés de Toni Collette on retrouve David Wenham, Jessica Barden et Bella Heathcote. Mais soyons honnête, la photographie de la série ressemble à celle de n’importe quelle autre production Netflix et sa seule bande-annonce disponible ne promet rien de plus qu’une intrigue là pour occuper l’espace sonore lors de longues soirées de solitude.

mentiras

Disponible sur Netflix - Durée : 6 épisodes d'environ 50min

Quand tu lances un drame espagnol en sachant que ça sera un plaisir coupable

Ça parle de quoi ? Une professeure de littérature réclame justice contre un chirurgien qu'elle accuse de l'avoir violée. Mais l'homme nie catégoriquement ses accusations.

Pourquoi il faut la regarder ? Mentiras, c’est un drame espagnol basé sur un roman de Harry Williams et Jack Williams, paru au début de la pandémie (c’est toujours un mauvais signe) et fourgué à un service de SVoD espagnol, avant d’atterrir entre les mains de Curro Novallas, qui l’a écrit et réalisé. Il a déjà officié sur High Seas (ou Alta Mar dans sa version originale).

On est donc en présence du Quinté+ du plaisir coupable. C’est espagnol, c’est un drame, tout le monde est beau, il y a un passage au lycée avec le fils du chirurgien qui se fait harceler, des sœurs se font la bourre, et le sexe est au milieu de l’intrigue. Comme une énorme glace vanille avec noix de macadamia et une bouteille de vin. Personne ne vous jugera si vous vous lancez à l’assaut de Mentiras.

le journal d'andy wahrol

Sur Netflix le 9 mars - Durée : 6 épisodes

Ça parle de quoi ? Après avoir survécu à une tentative d'assassinat en 1968, Andy Warhol documente sa vie et ses sentiments. Cette série révèle les secrets de ses journaux intimes.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce qu’inspirée des journaux intimes de l’artiste publiés à titre posthume en 1989, la série documentaire revient en détail sur la vie sulfureuse et passionnée d' Andy Warhol. D’artiste Pop Art à figure de la pop culture, le mythe Andy Warhol est décortiqué en six épisodes. S’il existe déjà beaucoup de documentaires sur l’artiste, celui-ci ne fait pas qu’aborder son œuvre. En effet, il s’intéresse à des moments plus intimes comme sa sexualité, ses amours et la nature de sa relation avec Basquiat.

L’infatigable Ryan Murphy (qui avait d’ailleurs rendu hommage à l’artiste dans septième saison d’American Horror Story) producteur du Journal d'Andy Warhol, fait appel à de nombreuses célébrités pour parler du peintre, dont Jon Water et Rob Lowe. Grâce à un procédé novateur, la voix d’Andy Warhol a été reproduite pour qu’il puisse lui-même nous lire ses mémoires.

escape game

Sur Netflix le 10 mars / Sortie : 2019 - Durée : 1h40

Cyberpunk 2077 lors de sa sortie

Ça parle de quoi ? Six étrangers doivent faire appel à leur intelligence pour sortir vivants d'une succession de salles mystérieuses et mortelles inspirées de leurs pires cauchemars.

Pourquoi il faut le regarder ? De toutes les adaptations cinématographiques du concept d’Escape game (comme son concurrent Escape Room ou sa suite improbable incapable de choisir sa fin), celle-ci est peut-être la moins pénible. Pour peu qu’on se satisfasse d’un sous-Saw sans gore (l’éclate, quoi), il propose quelques séquences gentiment amusantes. La plus célèbre (ou du moins la seule à ne pas avoir instantanément sombré dans l’oubli) est probablement la scène du bar inversé, où les pauvres participants doivent évoluer au-dessus du vide.

Rien de bien folichon, mais c’est déjà pas mal, vu à quel point le concept général est bancal. Comme un Destination Finale sans la créativité anatomique et l’humour noir, il est tout juste bon à parier des pop-corn entre amis sur le sort des personnages ou à regretter de ne pas avoir lancé, une fois de plus, le DVD de Cube.

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