Les nouveautés films et séries à voir sur Netflix du 11 au 17 février

Netflix balance nombre de films et séries dans son catalogue chaque semaine, sans qu'on les remarque ou que la plateforme ne l'annonce officiellement. Ecran Large revient sur les nouveautés ajoutées par Netflix du 4 au 10 février 2022, films et séries confondus dans une liste non exhaustive.

Quels sont les films et les séries à ne pas manquer ce week-end sur la plateforme de streaming ? 

inventing anna

Disponible sur Netflix - Durée : 9 épisodes d'environ 1h

Ça parle de quoi ? Vivian Kent, une journaliste sur le fil du rasoir, enquête sur l'affaire Anna Delvey, la légendaire héritière allemande d'Instagram qui ne s'est pas contentée de briser les cœurs de la scène sociale new-yorkaise, mais qui l'a aussi dépouillée !

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est une création de Shonda Rhimes et que vous connaissez forcément la dame pour Grey's Anatomy, Private Practice ou Scandal. Elle a aussi produit Murder et offre sa seconde série à Netflix avec Inventing Anna après La Chronique des Bridgerton (oui, c'était elle). Autant dire qu'il y a de fortes chances qu'au moins l'une de ses séries vous ait tapé dans l'oeil par le passé et que Inventing Anna vous intrigue un minimum.

Pour être honnête, la série est plutôt à éviter tant elle est interminable et n'arrive pas à traiter son sujet, ou ne serait-ce qu'à faire quelque chose du potentiel dingue de son histoire. Toutefois, si vous avez adoré Lady Gaga faire un accent italien(russe) dans House of Gucci et que vous adorez Julia Garner dans la série Ozark, vous serez sûrement curieux de découvrir une combinaison des deux avec les paillettes, les vestes Gucci au prix du PIB du Soudan et surtout Julia Garner avec un accent russe.

bigbug

Disponible sur Netflix - Durée : 1h51

Ça parle de quoi ? En 2045, l’intelligence artificielle est partout. À tel point que l’humanité compte sur elle pour assouvir ses moindres besoins et ses moindres désirs - même les plus inavouables… Dans un quartier résidentiel tranquille, quatre robots domestiques décident soudain de retenir leurs maîtres en otages dans leur propre maison.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'on vous le dit, déjà. Mais aussi parce qu'il ne fait pas assez beau pour que vous passiez vos journées dehors. Par conséquent, autant les occuper avec un long-métrage qui vous fera attendre la remontée des températures avec une impatience inédite. En effet, difficile de soutenir la spectaculaire foirade de Jean-Pierre Jeunet, à moins de s'évertuer dur comme fer à soutenir le cinéma hexagonal présent sur Netflix, ce qui, à bien y regarder est une raison comme une autre.

Allez, si vous êtes un peu branchés direction artistique et animatronique, on ne saurait trop vous conseiller de regarder Bigbug pour y découvrir Einstein, androïde génialement animé, mais aussi le personnage campé par Claude Perron, petit bijou d'étrangeté et de malaise.

Notre critique de BigBug

tall girl 2

Disponible sur Netflix - Durée : 1h37

Une tragédie comme Corneille n'a jamais pu en faire ...

Ça parle de quoi ? Alors que l'univers qu'elle s'est créé commence à s'effondrer autour d'elle, Jodi réalise que s'assumer pleinement est un défi de taille.

Pourquoi il faut le regarder ? Tall Girl 2 n'est pas une comédie romantique comme vous pourriez l'imaginer. C'est en fait une tragédie. Suite de Tall Girl, sorti en 2019, le film raconte comment le destin peut être cruel au point de s'abattre tant de fois sur une même personne. Grande d'1m87, blonde, riche, populaire, mince, entourée d'hommes attractifs et de copines bienveillantes, d'une famille aimante et soudée et débutant dans une production dont elle est la star, vous ne pouvez pas imaginer la pression qu'elle ressent.

Alors pour faire amende honorable de vos privilèges, une seule solution possible. Se jeter sur Tall Girl 2 d'Emily Ting pour avoir la réponse à la question que nous nous posons tous. Le personnage de Jodi, incarné par Ava Michelle va-t-il décider de sortir avec le nerd sympathique et râleur, ou avec le bel éphèbe à la peau mâte qui lui donnera la réplique dans le spectacle ? Une tragédie, pire que Le Cid, on vous avait prévenu.

jeen-yuhs: La trilogie Kanye West

Sur Netflix le 16 février - Durée : 3 épisodes d'1h30 chacun

Il a l'air sympa le Kanye West des années 2000 quand même

Ça parle de quoi ? Un portrait intime et révélateur du parcours de Kanye West, depuis l'époque où le rappeur essayait de percer jusqu'à sa vie actuelle en tant que marque et artiste de renommée mondiale.

Pourquoi il faut la regarder ? C'est un peu difficile de se faire un avis sur jeen-yuhs : La trilogie Kanye West, le documentaire évènement sur l'un des artistes les plus singuliers de sa génération, Kanye West. D'un côté, on a très envie de comprendre les dessous du mythe, et comment celui qu'on présente désormais simplement comme Ye est parvenu à gravir les échelons jusqu'à aller déjeuner chez Donald Trump entre deux Fashion Week Parisiennes. A fortiori si la bande-son suit, ce qu'on imagine aisément dans un documentaire du genre.

De l'autre, la perspective d'un documentaire réalisé par un ami du rappeur, Clarence "Coodie" Simmons, et les demandes pressentes du rappeur sur Instagram pour avoir accès au montage final et disposer à propos de ce dernier d'un droit de regard nous ont un peu refroidi. On t'aime bien Kanye, mais on espère avoir plus qu'un joli docu marketing. Avec ce que ça implique de remise en question et d'honnêteté intellectuelle.

las vegas parano

Sur Netflix le 16 février - Durée : 1h58

"Smoke weed everyday !"

Ça parle de quoi ? Un journaliste et son ami avocat s'embarquent dans une épopée psychédélique de trois jours entre Los Angeles et Las Vegas.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Terry Gilliam a signé avec Las Vegas Parano un de ses films les plus fous et les plus hallucinogènes de sa démente filmographie. En effet, en prenant comme matière première les écrits du journaliste Hunter S. Thompson, Gilliam troque pour la première fois sa mécanique habituelle du rêve et de l’imaginaire pour s’échapper de la réalité pour un procédé beaucoup plus trivial, et donc désabusé, mais pas moins hallucinatoire et politique : la drogue.

Mais comme souvent chez le cinéaste, la question n'est pas tant de trouver le moyen idéal d'échapper à la noirceur du monde, mais de survivre à ce qu’il en reste lorsque l’on se réveille du rêve/cauchemar. Las Vegas Parano passe alors du trip un peu gratuit et tape-à-l’œil à la méditation sous psychotropes sur la fin d’une époque, celle des utopies hippies des années 60.

Il faut aussi le voir parce qu’à côté du duo de clowns sous mescaline que forment Johnny Depp et Benicio Del Toro, on trouve une galerie de seconds rôles très amusants comme, entre autres, Cameron Diaz en journaliste télé, Christina Ricci en enfant peintre, Tobey Maguire en auto-stoppeur et Harry Dean Stanton en juge.

scarface

Sur Netflix le 16 février - Durée : 2h45

Tony Pacitana

Ça parle de quoi ? En 1980, Tony Montana revient en Floride après avoir été amnistié par le gouvernement cubain. Sur place, il élabora un plan pour devenir le boss d'un marché de la drogue.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que ce film, mal reçu à l’époque et réhabilité ensuite comme un classique du genre, est sans doute l’une des meilleures performances d'Al Pacino. Couplée à la VF de son doubleur, on peut même en tirer une des meilleures séances canapé-Netflix qui soient, entre le rire et le plaisir bourrin régressif (même si on vous conseille surtout la VO).

Mais si la noirceur et le sérieux des univers de gangsters qui vous attirent, vous pouvez toujours vous consoler en vous disant que le film est inspiré du célèbre truand Al Capone. Alors, pour les détracteurs de Capone de Josh Trank, c’est comme une petite rédemption (ou un retour aux sources, si vous l’avez déjà vu). 

vengeance aux poings

Sur Netflix le 17 février - Durée : 1h36

Ne jamais regarder l'explosion

Ça parle de quoi ? Lorsqu'un tueur aux pouvoirs surnaturels traque un meurtrier à Bangkok, sa quête de vengeance se transforme en combat pour sauver le monde d'une menace ancienne.

Pourquoi il faut le regarder ? La série Wu Assassins, avec ses dialogues tous plus crétins les uns que les autres, ses effets spéciaux inspirés du Dernier Maître de l'air version M. Night Shyamalan et son scénario abracadabrant (au sens littéral), justifiait son existence grâce à quelques bastons bien bourrins et surtout la présence au casting d'Iko Uwais, interprète du héros de la saga The Raid.

Son spin-off devrait donc être du même acabit, d'autant qu'il réembauche la même troupe, comprenant aussi le Lewis Tan de Mortal Kombat et Lawrence Kao, et invite d'autres seconds couteaux bagarreurs, comme Jason Tobin vu dans la série Warriors. Peut-être le format plus resserré du long-métrage forcera Roel Reiné (le réalisateur) et son équipe à privilégier les empoignades sur les discours mythologiques nanardesques. Il y a clairement de quoi faire une petite série B énervée. Espérons qu'elle soit aussi brutale que la traduction littérale de son titre (Fistful of Vengeance) est hilarante.

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