Les nouveautés films et séries à voir sur Amazon en février

La Rédaction | 10 février 2022 - MAJ : 10/02/2022 09:55
La Rédaction | 10 février 2022 - MAJ : 10/02/2022 09:55

Parce qu'il n'y a pas que Netflix dans ce monde et que d'autres plateformes voient leur catalogue grandir chaque jour, chaque semaine et chaque mois, on a décidé de faire le point sur les nouveautés prévues sur Amazon Prime VideoChaque début de mois, Ecran Large reviendra donc sur quelques nouveautés ajoutées par Amazon Prime Video dans son catalogue, films et séries confondus, originaux ou pas, dans une liste non exhaustive.

Alors, quels sont les films et les séries à ne pas manquer sur la plateforme de streaming en février ?

 

Totems : photo, Niels SchneiderAvec de l'inédit 

 

Déjà disponible

Detective Conan - Saison 1 

Sortie : 1996 - Durée : 28 épisodes d'environ 25 minutes

 

Détective Conan : photoSi vous regardez un épisode de Détective Conan, vous avez regardé 0,09% de la série. De rien

 

Ça parle de quoi ? Shinichi Kudo est un jeune lycéen de renom au Japon. Grâce à sa perspicacité et son intelligence, il est souvent amené à résoudre des affaires criminelles pour la police. Un jour, dans un parc d’attractions, il est témoin d’une étrange affaire qu'il voudra élucider : malgré son expérience et sa vigilance habituelle, Shinichi est enlevé par les membres d’une mystérieuse organisation, "les hommes en noir". Ces derniers lui font alors avaler une étrange pilule. Shinichi s'évanouit pour se réveiller dans le corps d'un enfant de 7 ans...

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Détective Conan fait partie de ces séries à la longévité légendaire au Japon. Plus d'un millier d'épisodes, une centaine de volumes, la série continue à faire vendre, et ce depuis le début de sa parution en 1996. Récemment, c'est le film Detective Conan : The Scarlet Bullet qui a réalisé l'impressionnant box-office d'une centaine de millions de dollars malgré la période pandémique.

Classique du whodunit et de l'enquête, Détective Conan se dévore comme une friandise inépuisable. Chaque épisode ou presque recèle d'ingéniosité pour présenter un nouveau crime apparemment parfait. En toile de fond, Shinichi doit enquêter pour résoudre sa propre enquête, et retrouver de qui les hommes en noir tiennent leurs ordres. On pourrait croire que la série tourne en rond et pourtant, il n'en est rien. Qu'il s'agisse des gadgets de Conan, de sa relation avec son beau-père qu'il prend malin à diriger ou encore de sa romance avec Ran, tout fonctionne du tonnerre.

Cinquante nuances de Grey

Sortie : 2015 - Durée : 2h05

 

Cinquante nuances de Grey : Photo Jamie DornanOn le préfère quand même avec la moustache ... et la cravache

 

Ça parle de quoi ? Anastasia Steele accepte de remplacer sa colocataire malade, Katherine, pour interviewer l'homme d'affaires et milliardaire Christian Grey. Jeune PDG séduisant et mystérieux, ce dernier l'intimide. À sa grande surprise, Christian Grey vient la voir au magasin où elle travaille, prétextant des achats. Très attirée par lui, elle se verra rapidement devenir sa soumise.

Pourquoi il faut le regarder ? On ne sait plus trop pourquoi il faudrait regarder Cinquante nuances de Grey. Le film ne vous rendra pas la fertilité, il ne vous ramènera pas votre ex-femme, et il ne vous transformera pas en dieu du sexe. Pire encore, il est plutôt convenu lorsqu'il s'agit de son matériau de base, la domination dans le sexe. Par contre, il est tout à fait possible de le regarder avec une crème glacée et une bouteille de Chardonnay avec vos meilleurs amis, ou même votre mère, pour rire un bon coup. Et si vous sentez un frémissement dans votre pantalon à un moment, considérez qu'il s'agit d'un bonus.

Le film de Sam Taylor-Johnson, adapté du roman de E.L. James peut toutefois vous permettre de vous fendre la poire tout en éveillant peut-être votre intérêt sur certaines pratiques. Sinon, il s'agit toujours d'un divertissement dont on peut rire et qui a la décence d'avoir des protagonistes aussi mignons que Dakota Johnson ou Jamie Dornan.

Bref, si vous souhaitez vous enthousiasmer sur l'histoire d'une jeune femme qui rencontre un bel homme au travail et qui se retrouve prisonnière de ses charmes, Working girl est fait pour vous. Il y a même Sigourney Weaver.

Shutter Island

Sortie : 2014 - Durée : 1h48

 

Shutter Island : photo, Leonardo DiCaprio, Ben KingsleyUn thriller sombre, mais toujours avec un brin de Scorsese mafia

 

Ça parle de quoi ? En 1954, le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule sont envoyés enquêter sur l'île de Shutter Island, dans un hôpital psychiatrique où sont internés de dangereux criminels. L'une des patientes, Rachel Solando, a inexplicablement disparu.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce qu'une énième collaboration entre Martin Scorsese et Leonardo DiCaprio, ça ne se refuse pas. Mais quand ça donne le thriller d'enquête Shutter Island, c'est encore mieux. Dans un hôpital psychiatrique où rien ne fait sens, Scorsese a compris qu'il fallait jouer du décor de son film pour proposer une expérience déroutante, pavée de fausses pistes.

En découle un film aux rebondissements dignes d'un Sixième sens, et avec des sens de lecture qui ne font que s'épaissir à mesure de son visionnage. D'ailleurs, c'est l'une des expériences cinématographiques qui mérite d'être revisionnée plusieurs fois, afin d'en démêler tous les fils. Bref, un film riche et complet, et une prise tout à fait réussie du thriller d'enquête, froid et crasseux, pour Scorsese.

Ex Machina

Sortie : 2014 - Durée : 1h48

 

Photo Oscar IsaacLa rédac' devant un film d'Alex Garland

 

Ça parle de quoi ? Caleb est un brillant codeur de chez BlueBook, sélectionné pour passer quelques jours avec son patron, célébrissime génie de la technologie. Mais une fois sur place, il découvre la vraie raison de sa venue : une rencontre avec Ava, une intelligence artificielle.

Pourquoi il faut le regarder ? Avant le très décrié, quoi qu’audacieux, Annihilation et l'incroyable série DevsAlex Garland s'essayait pour la première fois officiellement à la réalisation avec Ex Machina. Il avait néanmoins de la bouteille, car outre ses romans, il avait scénarisé plusieurs films, notamment pour Danny Boyle, et fut même suspecté d'avoir mis en scène le furieux Dredd.

Voilà qui explique la maturité narrative de ce huis clos, qui s'empare d'un sujet phare du genre avec une véritable intelligence. C'est la qualité principale de l'auteur : sa capacité à développer, déboiser, confronter et pousser dans leurs retranchements plusieurs concepts scientifiques, mathématiques et technologiques sans pour autant perdre son spectateur. Ex Machina exhibe toutes les problématiques - techniques et philosophiques - de l'intelligence artificielle, mais ne les énumère pas et ne les ensevelit pas non plus dans un jargon abstrait, approche revendiquée par le personnage de Nathan (Oscar Isaac) au détour d'un dialogue. De la SF maligne et passionnante en attendant le fameux Men.

Steve Jobs

Sortie : 2015 - Durée : 2h02

 

Steve Jobs : Photo Michael FassbenderQuand tu lis le scénario d'Assassin's Creed

 

Ça parle de quoi ? À travers une poignée de moments clefs de sa vie professionnelle, le film tente de dresser le portrait de Steve Jobs, emblématique patron d'Apple, dont les produits ont façonné l'informatique moderne et révolutionné les télécommunications.

Pourquoi il faut le regarder ? Quand il est question de traiter d'une figure aussi iconique et ambivalente que celle de Steve Jobs, le défi est de taille. On appréciera d'autant plus le brio avec lequel le scénariste Aaron Sorkin et le cinéaste Danny Boyle se sont acquittés de la tâche, et ce malgré quantité de circonvolutions lors de la production du projet, qui changea plusieurs fois de metteur en scène et d'interprètes. Utilisant de ces fameuses "keynotes" pour ré-orchestrer sa vie, assumant de ne pas en respecter le déroulé exact, le récit se risque à un jeu virtuose, non pas de retranscription de l'existence de Jobs, mais bien d'interprétation.

Et si en définitive, le créateur d'Apple n'avait jamais été qu'un chef d'orchestre mégalomane, un individu névrosé, et tyrannique, dont le plus grand accomplissement avait été de partager ses obsessions et failles avec l'humanité ? Spirale fascinante sur les affres d'une humanité contrariée, l'impossibilité de communiquer, et ultimement de se lier, Steve Jobs est une passionnante réflexion sur les soubresauts de la culture occidentale. Ajoutons que les performances remarquables de Michael FassbenderKate Winslet ou encore Seth Rogen n'enlèvent rien. 

The Witch

Sortie : 2015 - Durée : 1h32

 

The Witch : afficheL'appel de la forêt

 

Ça parle de quoi ? En Nouvelle-Angleterre, au XVIIe siècle, une famille d'une extrême piété s'installe aux abords d'une vaste forêt. Des évènements étranges vont bientôt convaincre ses membres de la présence d'une sorcière, bien décidée à leur rendre la vie infernale. 

Pourquoi il faut le regarder ? Avec ce premier long-métrage, Robert Eggers a frappé un grand coup. Viscéral et littéraire, terrifiant et atmosphérique, son film a largement contribué à façonner la vague horrifique actuelle baptisée par les anglo-saxons "elevated horror" (ou horreur d'auteur, dirait-on dans l'Hexagone). Il faut dire que le jeune réalisateur s'est lancé dans un projet d'une réelle complexité, en essayant de nous effrayer via la mythologie propre à la sorcellerie, qu'il respecte et traite avec un premier degré étonnant.

Loin de toute relecture méta ou pop, il nous plonge littéralement dans la langue, les croyances et les codes du XVIIe, pour retrouver une essence de pur cauchemar, ainsi que l'idée d'un canevas étouffant, laissant au doute puis au mal toute la place pour s'insinuer dans le quotidien d'une famille au bord du gouffre. Révélant l'éclatante Anya Taylor-JoyThe Witch n'en reste pas pour autant à un déferlement théorique de surnaturel à l'ancienne, et dévoile à l'occasion d'un climax impitoyable, comment les effets les plus simples peuvent être déflagrateurs.

Sex and the City, le film

Sortie : 2008 - Durée : 2h25

 

Sex and the City : le film : photo, Sarah Jessica Parker, Cynthia Nixon, Kim Cattrall, Kristin Davis"Vous regrettez le deuxième film ou pas ?"

 

Ça parle de quoi ? Après la fin de la série culte Sex and the City, tout le monde s'est dit que ce serait une excellente idée de continuer les aventures de Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda au cinéma, en 2h30 et 65 millions de budget pour suivre le mariage raté (mais pas trop) de Carrie et Big.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Sex & the City reste une série majeure, emblématique d'une époque glorieuse pour HBO, et toujours aussi passionnante des années après. Et parce que malgré ses ratés depuis, elle reste un modèle en termes de comédie plus ou moins romantique... pour le meilleur et pour le pire.

Le premier film réunit merveilleusement les deux. D'un côté, il y a les pires poncifs, avec une écriture laborieuse (Louise, l'assistante de Carrie idéaliste et romantique, en pauvre miroir) et des moments de malaise immense (Carrie qui écrase son bouquet sur Big en pleine rue, Charlotte qui le menace, dans une mise en scène abominable). De l'autre, c'est la continuation logique et bienvenue de la série, qui trace sa route sans se répéter (ici, les pièges des rêves inconscients, les obligations sociales et sentimentales, et l'importance d'écrire ses propres règles sans jamais baisser sa garde).

La série revival And Just Like That… l'a encore démontré : Sex & the City avance, toujours, pour regarder le futur, et commenter tout ce qui se passe après les soi-disant contes de fées. Sex and the City : le film est donc, au final, un film idéal pour une série quasi parfaite, notamment parce que son quatuor d'actrices est irrésistible.

E.T. L'extra-terrestre

Sortie : 1982 - Durée : 2h

 

 

Ça parle de quoi ? De E.T., un extra-terrestre oublié par ses congénères sur la Terre et qui aura besoin de l'aide d'Eliott, un jeune garçon, pour rentrer chez lui.

Pourquoi il faut le regarder (encore) ? Madeleine de Proust pour certains, trauma enfoui pour d'autres, E.T. reste une référence commune et une date dans l'histoire du cinéma populaire : on lui doit la démocratisation du style Spielberg, la création d'Amblin et les premiers pas d'une culture nourrie à l'auto-citation, laquelle règne sans partage désormais. D'aucuns le réduisent donc à son intérêt historique et sa participation active à nos rêves et nos cauchemars d'enfance.

Mais il mérite vraiment d'être redécouvert après 20 ans. Car E.T. est surtout un film d'une beauté plastique obsédante. Rien que le plan large où Eliott rencontre son futur ami démontre le génie visuel de Spielberg. L'utilisation de la lumière et la composition du cadre en font un véritable tableau cinématographique. Et c'est l'objectif du long-métrage : déclamer sa flamme à la puissance esthétique du cinéma, si possible pour embrigader les marmots dans la secte cinéphile. Et ça fonctionne, hier et aujourd'hui.

Notre dossier sur E.T. l'extra-terrestre

Forrest Gump

Sortie : 1994 - Durée : 2h20

 

Forrest Gump : photo, Tom HanksLa cocasserie a un visage

 

Ça parle de quoi ? Quelques décennies d'histoire américaine, des années 1940 à la fin du XXe siècle, à travers le regard et l'étrange odyssée d'un homme simple et pur, Forrest Gump.

Pourquoi il faut le regarder ? Si vous ne savez toujours pas d'où vient l'expression "Cours, Forrest !" (ça peut arriver), c'est le moment de corriger cela et d'aller voir Forrest Gump, un film qui ne brille pas particulièrement pour sa complexité, mais qui n'en est pas moins sincère dans sa démarche, à faire la rétrospective d'un adorable protagoniste, qui forgera  - en partie - la réputation de son bien-aimé interprète, Tom Hanks.

Et pour ceux qui ne veulent pas se contenter de cette comédie dramatique pleine de bons sentiments, on peut aussi en profiter au travers des faits historiques auxquels Forrest, homme simple(t) qu'il fait, assiste. D'Elvis Presley à John Lennon, en passant par une multitude de réformes sociales de l'Amérique des années 1970, c'est une petite odyssée du pays de tous les possibles.

Top Gun

Sortie : 1986 - Durée : 1h50

 

Top Gun : Photo Tom Cruise Les débuts d'un casse-cou

 

Ça parle de quoi ? Jeune as du pilotage et tête brûlée d'une école réservée à l'élite de l'aéronavale US ("Top Gun"), Pete Mitchell - dit "Maverick" - tombe sous le charme d'une instructrice alors qu'il est en compétition pour le titre du meilleur pilote...

Pourquoi il faut le regarder ? Prémices de Mission Impossible et d'à peu près tout ce qui compose le cinéma d'action dans lequel Tom Cruise baigne aujourd'hui, comme la superstar qu'il est, Top Gun est devenu plus qu'un film d'aviation sur fond de romance, mais tout un objet d'analyse sur la carrière de son acteur, qui a bien évolué depuis.

Au-delà du plaisir assez régressif des gros avions et de leurs pilotes pas subtils, il y a ce brin d'amusement et d'euphorie à voir un Tom Cruise au jeu balbutiant. Une star en devenir cherchant son style, que ce soit dans la démarche, la tchatche ou l'emphase des situations dramatiques dans lesquelles il s'empêtre. On s'amuse du film, mais aussi avec le film - une prouesse assez rare pour être soulignée.

love again - 7 février

Sortie : 2019 - Durée : 1h50

 

Endings, Beginnings : photo, Shailene Woodley, Sebastian Stan"Hello gorgeous"

 

Ça parle de quoi ? Daphné peine à retrouver foi en l’amour après une énième déception amoureuse. C’est alors que le destin provoque sa rencontre avec Frank et Jack, deux hommes séduisants qui ne tardent pas à tomber amoureux d’elle.

Pourquoi il faut le regarder ? Drake Doremus fait partie de ces petits réalisateurs dont on ne parle jamais vraiment, leur film finissant en grande majorité sur les plateformes de streaming ou en DTV sans faire de bruit en France. Et pourtant, le cinéaste est un des plus poétiques du circuit indépendant actuel avec ces drames romantiques (Breathe In, A la folie) parfois teintés d'une jolie touche de science-fiction (Equals, Zoe).

Avec Love againl'Américain continue à explorer les sentiments à travers un triangle amoureux extrêmement classique et des acteurs célèbres, mais souvent relégués au second plan : Shailene WoodleySebastian Stan et Jamie Dornan. De quoi offrir un petit bonbon pas franchement novateur, mais au récit très sincère et touchant sur l'amour, l'être aimé et l'émancipation d'une jeune femme (en tout cas sur le papier).

BIENTÔT DISPONIBLE

un gars, une fille - 15 FÉVRIER

Sortie : 1999 - Durée : 5 saisons de 45 à 151 épisodes de 5 à 8 minutes

 

Un gars, une fille : Photo , Alexandra Lamy, Jean DujardinUne alchimie parfaite entre cette fille et ce gars

 

Ça parle de quoi ? Suivez la vie de Chouchou et Loulou, un couple trentenaire français comme les autres, avec toutes leurs situations de complicité et de crise, ainsi que les petits tracas dans la vie d'un couple aujourd'hui !

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que Un gars, une fille est la première shortcom française à réellement avoir cartonné à la télévision hexagonale – peu avant Camera café, Kaamelott et l’avalanche Scènes de ménages, Nos chers voisins et autres joyeusetés. La série créée par Isabelle Camus et Hélène Jacques est alors la matrice de tous les codes d’un genre qui aura marqué la télévision au début de notre siècle.

Il faut aussi voir Un gars, une fille parce que même si son jeu sur les clichés du jeune couple n’est pas toujours convaincant, ou qu’un certain nombre de sketches servent d’évident remplissage, les meilleurs épisodes se plaisent à sincèrement taquiner le duo de personnages et à les malmener en les prenant pour des sérieux neu-neu.

Rien de bien novateur nous direz-vous, mais là où cela aurait pu être un problème sur un format plus long où l’émotion en aurait été étouffée, la forme de pastille rend le tout dynamique et assez réjouissant. Et comment ne pas évoquer aussi ceux qui contaminent la série de leur incandescence et de leur humour : Jean Dujardin et Alexandra Lamy. Tous deux déjà comédiens de télévision, ils vont former ici un duo à l’impressionnante alchimie.

Transformers : The Last Knight - 17 février

Sortie : 2017 - Durée : 2h29

 


Transformers Le Dernier Chevalier - Bande... par Ecranlarge

 

Ça parle de quoi ? Les humains et les Transformers sont en guerre, Optimus a disparu. La clé pour sauver notre futur réside dans les secrets enfouis du passé, dans l’histoire cachée des Transformers sur Terre. La sauvegarde de notre monde repose sur les épaules d’une alliance inattendue : Cade Yeager, Bumblebee, un Lord anglais et un professeur d’Oxford.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que Transformers : The Last Knight est ce film complètement dingo qui mélange des voitures qui se transforment en robots géants avec le mythe arthurien, des planètes qui bouffent d'autres planètes, Anthony Hopkins qui cabotine (Anthony Hopkins, donc), un dinosaure mécanique et un dragon robot à trois têtes, le tout filmé par Michael Bay... et vous savez quoi ? Il faut le voir parce que malgré tout ça on s'ennuie fort.

La mythologie Transformers n'a plus aucun sens, les personnages sont laissés à l'abandon et si l'ampleur et la folie du projet pouvaient emporter le spectateur, cette histoire se prend encore bien trop au sérieux pour juste devenir ce gros trip régressif que la saga tente de devenir tout en en ayant peur. Malheureusement, Bay n'en a plus rien à faire et ne s'embête même pas à homogénéiser les 17 ratios différents du film - qu'il utilise joyeusement dans les mêmes séquences, bien sûr.

Reste dans ce giga bazar, une poignée de plans iconiques et un vague plaisir de voir des gros trucs qui explosent.

Totems - 18 février

Durée : 8 épisodes de 52 minutes environ.

 

 

Ça parle de quoi ? En 1965, en pleine Guerre froide, Francis Mareuil, un scientifique français, s'apprête à devenir espion. Tandis qu'il travaille pour les services secrets français et la CIA, il rencontre Lyudmila Goloubeva, une pianiste contrainte de collaborer avec le KGB. C'est le début d'une histoire d'amour… Mais comment savoir si les sentiments qui semblent les animer sont sincères ou guidés par des intérêts politiques ?

Pourquoi il faut la regarder ? On ne va pas faire semblant, on a tous adoré des séries comme Le Bureau des Légendes, Engrenages ou Dix pour Cent. On a un petit faible pour les séries françaises de qualité, et quand en plus l'Hexagone sert de décor à une intrigue au sein de la Guerre froide, on doit avouer qu'on a envie de mettre une pièce dans la machine.

On retrouve derrière la caméra le duo composé par Juliette Soubrier et Olivier Dujols, qui pourront, pour cette première saison de Totems, compter sur l'expérience d'acteurs à l'instar de José Garcia ou Lambert Wilson, mais aussi sur la fraîcheur d'un Niels Schneider en scientifique poussé par l'Europe de l'Est, ou d'une Vera Kolesnikova en agent double glaciale dont on ne sait jamais si elle sera la victime ou le bourreau.

En outre, on appréciera l'utilisation de l'astronomie dans le scénario (en pleine Guerre froide, on comprend les enjeux entre les blocs soviétiques et américains) et la diversité des décors, qui oscillera entre Paris, Kiev ou la toundra la moins amicale du monde.

La fabuleuse Mme Maisel - saison 4 - 18 février

Durée : 8 épisodes diffusés à un rythme de deux épisodes par semaine

 

La Fabuleuse Mrs. Maisel : Photo Rachel BrosnahanGlory

 

Ça parle de quoi ? 1960. Il y a du changement dans l'air. Cherchant à se perfectionner, Midge trouve un emploi qui lui offre une totale liberté de création, mais cela continue à créer un fossé entre elle, sa famille et ses amis.

Pourquoi il faut la regarder ? Parce que c'est tout simplement une des séries les plus sous-cotées de ces dernières années. La Fabuleuse Mrs. Maisel est indiscutablement une petite pépite supervisée par la maman de Gilmore Girls, Amy Sherman-Palladino. Comédie féministe passionnante souvent très drôle et cocasse, la série donne un terrain de jeu parfait à son héroïne pour qu'elle puisse enfin s'exprimer haut et fort et se libérer complètement du joug masculin.

Les trois premières saisons ont été de vraies bouffées d'air frais, à la fois amusante, piquante et capable de capter avec sérieux et intelligence les défis d'une époque, les questions au coeur de cette société et les innombrables progrès encore possibles plus de soixante ans plus tard. Et quand en plus, l'ensemble est mené par Rachel Brosnahan, qu'on ne voit tristement nulle part d'autres (ou presque), et un parterre de seconds rôles excellents (bordel Tony Shalhoub), on ne peut que vous conseiller de vous jeter dessus (après avoir rattrapé les trois premières salves d'épisodes déjà dispo sur Amazon). 

Mission : Impossible Fallout - 21 février

Sortie : 2018 - Durée : 2h27

 

 

Ça parle de quoi ? Dans Mission : Impossible - Fallout, Ethan Hunt accompagné de son équipe de l’IMF - Impossible Mission Force - et de quelques fidèles alliées sont lancés dans une course contre la montre, suite au terrible échec d’une mission.

Pourquoi il faut le regarder ? Parce que si Christopher McQuarrie n'a pas une empreinte esthétique aussi identifiable que certains cinéastes qui se sont frottés à la saga Mission Impossible comme Brian De Palma ou Brad Bird, il n'en reste pas moins un artisan de blockbuster rigoureux et généreux. C'est alors avec ce second volet sous sa direction - et sixième de la franchise - que le réalisateur signe sans doute le long-métrage somme de la saga.

La gravité du premier film, le tempo et la générosité des opus de John Woo et de Brad Bird, le tout couronné par le sens des enjeux et de la mesure du 3 et de Rogue Nation : Fallout déborde parfois de ce trop-plein, surtout à travers une écriture inutilement complexe, mais impressionne par son efficacité et la force de ses effets.

Enfin, il faut aussi le voir parce que, même s'il utilise évidemment des effets spéciaux numériques, la physicalité de sa mise en scène et de ses cascades faites pour de vraie en font une pure anomalie organique et viscérale dans le cinéma hollywoodien contemporain. On attend avec impatience les deux prochains films de McQuarrie dans la saga...

Mais aussi...

Cobra, Reacher, Melrose Place - saisons 1 à 7, With Love, Downton Abbey - saisons 1 à 6, Lov3, Le Flic de Beverly Hills 1 et 2, Manchester by the Sea, Lolita malgré moi, La Science des rêves, Les Trolls, Comme des bêtes, Madagascar, Dragons 2, Kung-Fu Panda 3, Comme des garçons, Fast & Furious 1 à 7, Les Ex, Jusqu'à toi, Faut pas lui dire, Free Love, Tout pour plaire, Un homme à la hauteur, Charlotte aux Fraises: aventures à Fraisi-Paradis, Oscar Et Le Monde Des Chats, Des Soldats Et Des Ombres, Book of Love, I Want You Back, Love, Weddings & Other Disasters, Jack & Jill, Blanche-Neige et le Chasseur, Transformers: The Last Knight, Apprentis parents...

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commentaires
Gill
10/02/2022 à 22:36

Un gars, une fille est une création québécoise. Par Guy A. Lepage et qui a cartonné au Québec avant que le concept ne soit vendu en France. Guy A. Lepage a d'ailleurs participé à la sélection des acteurs incarnant Chouchou et Loulou.