Le réalisateur de Shang Chi explique pourquoi il est important de faire ce film

Marvel est un peu en veilleuse actuellement et c'est bien normal après le raz-de-marée qu'a été Avengers : Endgame l'an dernier. Mais l'avenir est déjà en route.

Oui, si pour le moment, on ne sait pas trop quelle tronche elle aura, la Phase 4 du MCU n'en est pas moins lancée et elle risque de nous réserver de gros morceaux comme Black Widow, Les Gardiens de la galaxie 3, Thor : Love and Thunder ou encore Eternals. Bref, de quoi aborder l'avenir avec sérénité même si on se doute bien que Marvel va de nouveau devoir faire ses preuves après avoir conclu 11 ans de son histoire.

Marvel bientôt de retour aux affaires avec Black Widow

Parmi les nouveaux projets, il y a aussi Shang-Chi and the Legend of the Ten Rings, réalisé par Destin Daniel Cretton et qui sortira sur nos écrans le 12 février 2021. Peut-être le film d'entre tous dans lequel on croit le moins, parce que le personnage n'est pas super connu du grand public, qu'on a quand même l'impression qu'il s'agit d'un Bruce Lee avec des pouvoirs, ce genre d'à priori, alors qu'au contraire cela pourrait constituer une des grosses surprises du MCU, en mode Black Panther.

En tout cas, ce qui est sûr c'est que, plus qu'aucun autre film du MCU, Shang Chi représente la quête de politiquement correct de Marvel, qui semble bien décidé à jouer la carte de la diversité et de la représentation dans sa Phase 4. Une responsabilité qui ne dérange pas du tout le réalisateur du film, comme il l'a expliqué au micro du Hollywood Reporter :

Un héros pour les représenter tous ?

"J'ai grandi sans pouvoir m'identifier à un super-héros. Je tournais autour de Spider-Man quand j'étais enfant parce qu'il avait un masque qui recouvrait son visage et que je pouvais m'imaginer sous le masque. J'aimerais beaucoup donner à mon fils un super-héros auquel il puisse s'identifier. Je me sens vraiment privilégié de pouvoir raconter cette histoire."

Une forte volonté de représentation donc, toujours sous le même axe communautaire qu'au moment de Black Panther. Evidemment, aucun problème avec ça, il est important que dans ce type de divertissement chacun puisse avoir le héros qu'il souhaite le voir représenter, mais on sent bien le coup fourré venir de la part de Marvel qui va sans aucun doute jouer cette carte ethnique jusqu'à la sortie du film.

Encore une fois, pas de soucis avec ça, sauf quand c'est uniquement pour le business, qu'il ne s'agit probablement que d'une justification bienpensante du studio pour s'attirer les faveurs d'un certain public alors, qu'au fond, on se doute bien que le film existe aussi et surtout pour s'imposer sur le marché chinois, le nouvel eldorado du cinéma américain. Mais bref, c'est une autre histoire...

La critique n'a qu'à bien se tenir