Preview Venise 2011

Simon Riaux | 29 août 2011
Simon Riaux | 29 août 2011

Venise approche à grands pas, et comme d'habitude, Écran Large sera bien présent. Simon, accompagné d'un fidèle acolyte, se fera une joie de vous faire vivre la 68 ème Mostra comme si vous y étiez (sauf qu'en fait, vous n'y serez pas). Avant l'ouverture des hostilités, voici un petit aperçu de ce qui nous attend pendant la dizaine de jours que durera l'un des plus prestigieux festivals au monde.




Compétition :

 

 


Tinker, Tailor, Soldier, Spy de Tomas Alfredson (Grande-Bretagne, Allemagne)

Pourquoi on l'attend : parce qu'une bonne adaptation de John Le carré ça ne se refuse pas, et qu'il nous faut encore un peu du bon Colin Firth, pour pouvoir lui pardonner d'aller faire un tour dans Bridget Jones.


Wuthering heights d'Andrea Arnold (Grande-Bretagne)

Pourquoi on l'attend : parce que notre VHS des Hauts de Hurlevent avec Juliette Binoche et Ralph Fiennes tire un peu la tronche.

 

 



 

Texas Killing Fields de Ami Canaan Mann (Etats-Unis)

Pourquoi on l'attend : parce que si la demoiselle a autant de talent que son papa (Michael Mann pour ceux qui ne suivent pas), on risque fort de prendre une très grosse claque.


Quando La Notte de Cristina Comencini (Italie
)

Pourquoi on l'attend : très bonne question.

 

 


 

Terraferma d'Emanuele Crialese (Italie/France)

pourquoi on l'attend : parce que l'auteur de Respiro est tout sauf un manchot, et qu'il n'y a pas de Steven Seagal cette année.

 

 



 

A Dangerous Method de David Cronenberg (Allemagne/Canada)

Pourquoi on l'attend : parce que Cronenberg aura su cerner les angoisses et peurs de son temps comme personne, et qu'il tient là une occasion aussi importante que risquée de leur donner corps. Et aussi parce que Keira Knigthley y prend une fessée.

 

 

 

 

4:44 Last Day On Earth d'Abel Ferrara (Etats-Unis)

Pourquoi on l'attend : pour que fin du monde ne rime plus avec Étron danois.

 

 


 

 

 

Killer Joe de William Friedkin (Etats-Unis)

pourquoi on l'attend : parce que le maître se tient quand même nettement mieux qu'un Argento, et que le retrouver en festival fait toujours chaud au coeur.

 

 



 

Un Eté Brûlant de Philippe Garrel (France/Italie/Suisse)

Pourquoi on l'attend : parce que la bande-annonce nous a bien fait rire, et qu'on pardonne beaucoup de choses à Monica Bellucci.

 


The Exchange
de Eran Kolirin (Israël)

Pourquoi on l'attend : « Un homme rentre chez lui plus tôt que d'habitude... » avec un synopsis comme celui-là, ça devrait poutrer grave.

 


Alps de Yorgos Lanthimos (Grèce)

Pourquoi on l'attend : parce que si Canine ne nous avait pas tout à fait convaincus, on est curieux de voir ce que va nous pondre son réalisateur.

 



 

Shame de Steve McQueen (Etats-Unis)

Pourquoi on l'attend : parce qu'on avait plus de nouvelles de Steve McQueen depuis Hunger, et qu'il retrouve Michael Fassbender, qu'il avait révélé.

 

 

Carnage de Roman Polanski (France/All/Esp/Pologne)

Pourquoi on l'attend : parce que la très réussie pièce de Yasmina Reza pourrait s'accorder cruellement avec le cinéma de Polanski.


Poulet aux prunes
de Marjane Satrapi and Vincent Paronnaud (France/Belg/Allemagne)

Pourquoi on l'attend : c'est très bien, si on ne l'avait pas déjà vu on aurait raison de l'attendre.

 

 

Faust de Aleksander Sokurov (Russie)

Pourquoi on l'attend : parce que Faust reste un des mythes les plus vivaces de la littérature allemande, et qu'il n'y a pas de Chuck Norris cette année à Venise.

 




Dark Horse de Todd Solondz (Etats-Unis)

Pourquoi on l'attend : parce que dedans, il y a des jouets et Christopher Walken.


Himizu de Sion Sono (Japon)

Pourquoi on l'attend : Très bonne question. Laurent pourquoi on l'attend ? (NDLaurent : Parce que l'an dernier, Cold Fish de Sion Sono était juste le meilleur film visible à Venise et que Guilty of romance était pas loin d'avoir fait de même à Cannes cette année).

 

Seediq Bale de Wei Te-Sheng (Taïwan/Chine)

Pourquoi on l'attend : parce qu'il y a de la baston dedans.


Hors compétition :

 

 


  

Wilde Salome de Al Pacino

Pourquoi on l'attend : parce que la dernier fois que le grand Al a pris la caméra, c'était pour le meilleur.

 

 

 

 

W.E de Madonna

Pourquoi on l'attend : ceux qui ont vu Obscénité et vertu saisiront l'excitation perverse qu'il y a à attendre que Madonna revisite l'histoire racontée l'an dernier par Le Discours d'un roi. Crises de nerfs garanties.

 

 

 

 

Les Marches du pouvoir de George Clooney

Pourquoi on l'attend : parce que Ryan, et parce que Gosling aussi.

 

 

 



Contagion de Steven Soderbergh

Pourquoi on l'attend : parce que si les dernières prestations du réalisateur nous ont gentiment emmerdés, les premières images du film ont fait monter la fièvre.

 

 

Venice Days :

 

 



 

Café de Flore de Jean-Marc Vallée

Pourquoi on l'attend : parce qu'avec un titre pareil, on aiguise mon appétence critique...

 

Sal de James Franco

Pourquoi on l'attend : parce qu'à EL, on l'aime le petit James, et qu'on souhaite de tout coeur qu'il efface l'affront des Oscar.

 

Le Petit Poucet de Marina de Van

Pourquoi on l'attend : un conte par la réalisatrice de Dans ma peau ? Un peu mon neveu !

 

 

 

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