Nos films préférés de James Cameron

Jean-Noël Nicolau | 16 décembre 2009
Jean-Noël Nicolau | 16 décembre 2009

Alors que débarque sur nos écrans Avatar, son premier film depuis 1997, petit retour sur la filmographie de James Cameron. Pour ce faire, la rédaction d'Ecran Large a sélectionné ses oeuvres préférées du réalisateur. Les choix sont divers et même si Aliens et Terminator 2 se détachent, tout demeure assez équilibré. A vous de juger à présent...

 

 

Patrick Antona

Terminator

Habile recyclage des thèmes du robot-tueur, de la prise du pouvoir par les machines et du retour dans le temps, Terminator, 25 ans après sa sortie, reste le must d'un cinéma excitant et trépidant qui donné tout son sens au mot "action". Pas mal pour ce qui a été comme un simple film d'exploitation et qui allait générer toute une suite de copie ainsi qu'une série lucrative de blockbusters friqués.   

 

 

 

Stéphane Argentin

Terminator

Découvert à l'âge de 10 ans en VHS loué au vidéoclub de l'époque et regardé à 6 reprises en l'espace d'un week-end, Terminator représente LE film matriciel de ma cinéphilie.

 

 

 

Flavien Bellevue

Terminator 2, le jugement dernier

Souvenir de jeunesse indélébile et moment fort de cinéma d'action et de SF ; cette histoire « Man vs Machine » ne peut être que le fruit d'un visionnaire hors pair qui aligne ici des scènes d'action anthologiques.

 

 

Ilan Ferry

Terminator 2

En 1985 Cameron secouait bien fort le cocotier de la SF avec Terminator. 6 ans plus tard il enfonce durablement le clou avec T2. Révolutionnaire, le film de Cameron l'est non seulement en termes d'effets spéciaux mais aussi et surtout dans sa manière d'aborder frontalement le genre en lui conférant une dimension supplémentaire. Soit une certaine idée du cinéma du futur !

 

 

Vincent Julé

Titanic

Ou l'apogée et la fin du cinéma hollywoodien. L'histoire la plus simple du monde (et à la fin, le bateau coule), la folie des grandeurs (et si on reconstruisait le paquebot à la poignée de porte près), la maîtrise de ses ambitions (qui vire aux obsessions). Titanic est de ces rares films adorés, que l'on se refuse pourtant à revoir, surtout si ce n'est pas au cinéma. Rien que d'y repenser suffit même à être submergé (sans mauvais jeu de mots) par un mélange d'émotions et de sentiments. James Cameron ne raconte pas seulement des histoires, il les fait vivre, les impose, les rend intimes, grandioses, incontournables... vitales ?

 

 

Florent Kretz

Terminator 2

Qu'on se le dise: Cameron aura beau aligner les chefs d'oeuvre et les révolutions technologiques, il ne parviendra jamais à dépasser l'immensité de T2. Véritable pièce maitresse de sa filmographie et de la science-fiction de manière plus générale, ce dernier transcende largement tout ce que le réalisateur avait déjà  mis en place dans le beaucoup plus sombre premier volet. Se réappropriant l'intégralité du propos, il opte pour une réinvention plus populaire du mythe, détournant ainsi lui-même les codes qu'il a mis en place: au final, un film de légende brassant action, tension, anticipation, émotion ; doublé d'une magistrale leçon de mise en scène et une avancée en matière d'effets spéciaux non négligeable. Un must absolu qui, près de vingt ans plus tard, n'a pas pris une ride et qui met inévitablement au tapis quiconque le défie!

 

 

 

Bruno Laurent

Aliens, le retour

Aliens car c'est un modèle de narration et de mise en scène. Il peut être vu et revu sans ennui tant il enchaine les scènes à couper le souffle. C'est le parfait dosage entre action et science-fiction. 

 

 

Thomas Messias

Titanic

Titanic réussit là où King Kong échoua (en partie) quelques années plus tard : en faisant s'immiscer la modernité d'un cinéaste dans un sujet mythique et une époque très rétro. La reconstitution d'époque n'est pas la moindre qualité de cette splendide fresque, aussi passionnante avant le récit du naufrage qu'après. L'histoire d'amour est belle, simple, mais puissante ; la force tragique de l'histoire de Rose et Jack est indéniable et résiste étonnamment aux visions répétées. Un grand classique du film catastrophe, et un grand classique tout court. 

 

 

Jean-Noël Nicolau

Aliens, le retour

James Cameron n'est-il jamais aussi bon que lorsqu'il est obligé de travailler à partir du matériau d'autrui ? Non, si on s'en fie à True lies... Mais mille fois oui quand on découvre la manière dont il a transcendé la mythologie d'Alien pour la transformer en sommet de la SF énervée. Pas le temps pour la guimauve qui plombera souvent le reste de sa filmographie, ici on va droit au but. En clair 50% de suspens étouffant et 50% d'action rarement égalée depuis. C'est gore, fun, passionnant d'un bout à l'autre. Pour moi, c'est LE sommet de la carrière de Cameron et le seul de ses films que je peux revoir sans trêve avec le même amour.

 

 

Laurent Pécha

Aliens, le retour

Avec Les Dents de la mer et Conan le barbare, le film qu'il ne faut pas me mettre sous peine que je le regarde jusqu'au bout, quelque soit le moment de la journée. Toute la SF que j'aime est dans Aliens. Réussir à surpasser (si, si) un classique et chef d'oeuvre du genre en optant pour une optique totalement différente, quel pari immense qu'a remporté Cameron. Aliens, c'est de l'adréline cinématographique à l'état pur. Sans parler d'offrir l'Affrontemment icônique le plus jouissif de tous les temps.

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