Ce 7 avril, c’est toute la saga James Bond (et quelques surprises) qu’accueille Canal+. Voilà pourquoi c’est l’occasion rêvée d’en revoir tous les meilleurs moments.
En 1962, James Bond 007 contre Dr. No surgit sur les écrans et fascine les spectateurs du monde entier. Très vite, il ne s’agit plus d’un simple succès, mais bien d’un phénomène culturel, toujours prégnant 60 ans et 25 films plus tard. Traversant le XXe siècle et s’élevant au-dessus du suivant en incontournable du cinéma d’espionnage, l’agent du MI6 a connu de multiples incarnations, quantité d’ennemis et de situations rocambolesques. Leçon de spectacle, de folie visuelle et de cascades en tout genre, la franchise demeure, aujourd’hui encore, l’alpha et l’oméga du genre.
Dès ce 7 avril 2022, les personnes souscrivant à l’offre CANAL+ pourront découvrir l’intégrale des James Bond sur CANAL+ et CANAL+GRAND ÉCRAN, 2 chaines accessibles dans leur abonnement. Ils y trouveront absolument tous les volets de la saga, ainsi qu’une poignée de curiosités et autres surprises, notamment le tout premier Casino Royale, de 1967, pastiche dément où David Niven affronte dans un univers psychédélique une galerie de personnages fous.
Et pour les complétistes de la grande fresque initiée il y a 6 décennies, le bonheur sera total puisque Mourir peut attendre s’ajoutera à ce programme luxueux dès le 16 avril, seulement 6 mois après sa sortie en salles. Pour en savoir plus, c’est par ici.
NO TIME TO DIE © 2021 Danjaq, LLC and Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All rights Reserved.
LA MEILLEURE INTRO
Les ouvertures des films de la saga sont devenues un ingrédient fondamental de sa charte esthétique. C’est un rendez-vous incontournable : on y découvre les frasques du héros ou d’un de ses adversaires, avant le très attendu générique, rythmé par la chanson du film.
Ces pré-génériques sont souvent l’opportunité de spectaculaires cascades, mais dans le film qui nous intéresse, Casino Royale, nous assistons à la naissance du personnage, tout en métamorphosant la tradition spectaculaire de cet univers. Ici, James est encore un jeune espion, que l’on observe, dans un très beau noir et blanc.
Celui qui n’a pas encore le matricule 007 y exécute deux meurtres pour lesquels il est missionné. Deux épreuves, au cours desquelles le personnage progresse et se transforme en l’espion que nous connaissons.
CASINO ROYALE © 2006 Danjaq, LLC and United Artists Corporation. All Rights Reserved.
LE JAMES LE PLUS BOND
C’est bien sûr Sean Connery. C’est sa prestation dans James Bond contre Dr. No qui a défini au cinéma le héros inventé par Ian Flemming. Incarné par le jeune acteur écossais, 007 s’impose immédiatement comme un héros d’un genre nouveau, qui va profondément renouveler les codes du cinéma d’espionnage.
Charismatique, presque toujours en pleine maîtrise de lui-même, l’agent secret de Connery est une force implacable, à laquelle rien ne semble résister. Bien sûr il ne manque pas de charme, peut se montrer badin et faire de l’esprit, mais jamais le spectateur ne perd de vue que cet homme est aussi un conquérant, voire un prédateur.
Ce mélange de force et de séduction a marqué la mémoire collective, et toute la saga. Chaque interprète a dû se positionner par rapport à lui, pour proposer sa version de 007. Plus enjôleur avec Roger Moore, sensible avec Lazenby, révolté avec Dalton, ou meurtri avec Daniel Craig, chacun a prolongé le mythe et par la même renforcé encore l’aura du premier d’entre eux.
DR. NO © 1962 Danjaq, LLC and Metro-Goldwyn-Mayer Studios Inc. All Rights Reserved.
LE FACE A FACE LE PLUS TENDU
C’est dans un des plus grands James Bond de toute la saga, Goldfinger, que l’espion préféré de Sa Majesté se mesure à Auric Goldfinger, un industriel milliardaire, obsédé par l’or, et bien décidé à irradier Fort Knox pour démultiplier la valeur de sa fortune. C’est aussi l’opportunité pour la saga de parfaire une figure de style qu’elle réemploiera souvent : la confrontation entre méchants mégalos et 007.
Ici, James se retrouve ligoté à une planche de métal, tandis qu’un laser s’apprête à le découper en deux. S’ensuit un duel oratoire mené par Bond, afin d’assurer sa survie. Tour à tour kitsch (des répliques mémorables, dignes d’un pulp de la grande époque) et débordante de suspense, c’est une scène culte. Une véritable merveille, imitée mille fois, mais jamais égalée.
LA CASCADE LA PLUS DéMENTE
Les spectateurs contemporains, quand on leur demande quelle cascade Bondienne les a marqués, pensent souvent à la scène de parkour de Casino Royale, et au vertigineux saut du personnage depuis une grue, en altitude au beau milieu d’un chantier. La scène est impressionnante, son tempo remarquable de précision, mais il existe, bien avant l’aire Daniel Craig, une séquence encore plus impressionnante.
Dans Permis de tuer, Timothy Dalton est un James au bord de la crise de nerfs, lancé dans une vendetta contre un simili-Tony Montana qui vient de tuer un de ses proches, transformé en gâteau à la viande pour requin. Désavoué par sa hiérarchie, il entame une vengeance ultra-spectaculaire, qui déconcertera hélas le public de la fin des années 80.
Dans une scène marquante, James Bond attaque un camion-citerne depuis les airs, et échappe à une salve de balles, avant de limiter l’espérance de vie d’un malheureux chauffeur. Ici, point de musique pour alléger l’action. Le découpage évoque Les Aventuriers de l’arche perdue, et le décor aride semble tout droit sorti de Mad Max. Jamais la saga n’aura été aussi sobre et intense.
LA JAMES BOND GIRL ULTIME
Il existe trois types de James Bond Girl : les femmes fatales après lesquelles court James, les amoureuses éperdues que séduit James, et les traîtresses qui déçoivent James. Ces trois archétypes sont parfois mélangés et nuancés, mais dès Bons baisers de Russie, ils deviendront une quasi-constante dans chaque épisode.
La James Bond Girl qui incarne le mieux toutes les James Bond Girls n’est autre que Vesper Lynd, de Casino Royale, interprétée par l’impressionnante Eva Green. Et puisque ce chapitre entendait narrer la naissance symbolique de son héros, quoi de plus logique que de lui faire rencontrer la femme qui symbolisera toutes celles qu’il sera amené à rencontrer dans son existence.
CASINO ROYALE © 2006 Danjaq, LLC and United Artists Corporation. All Rights Reserved.
Les deux derniers opus de l’ère Craig tentèrent de reproduire ce miracle d’interprétation et d’écriture, et si Mourir peut Attendre est partiellement parvenu à faire de Madeleine Swann une icône égale à 007, la performance d’Eva Green demeure, encore aujourd’hui, une des plus saisissantes de l’univers Bond. L’éclat de cette figure tragique justifie à lui seul le visionnage de l’intégrale des James Bond.
Ceci est un article publié dans le cadre d’un partenariat. Mais c’est quoi un partenariat Ecran Large ?
La bande annonce des Bond pour l’arrivée de la série sur C+ montre bien l’ignorance et la facilité des marketeurs et leurs manques flagrants d’imagination (un comble quand même pour des professionnels de la stratégie commerciale).
– Pour eux, Bond, c’est la bagnole. Il y a 15 ans, ils auraient tous misé sur les Bond girls, mais là, ils se sont dits « bon, c’est plus dans l’air du temps de montrer des filles dans le plumard de 007. Les féministes vont rappliquer ». Et pourtant, dans les livres de Fleming, y’a pas beaucoup de bagnoles mais beaucoup de filles!
– La présence de la 2-CVpour montrer la période Moore, c’est encore plus regrettable et démontre largement l’incompétence et l’ignorance du service marketing. Si on reste sur les bagnoles, la période Moore, c’est indubitablement la fameuse Lotus Esprit (le trademark de la série au même titre que l’Aston Martin DBS) et que tous les bambins s’arrachaient en miniature Corgi « la voiture qui va sous l’eau!!! ». La 2-CV est une voiture d’emprunt pour échapper aux bad guys, c’est tout. Elle est présente pendant 4 minutes de métrage.
Je suis d’accord pour la meilleure intro et James Bond Girl (pour Casino Royale et Vesper), par contre le plus Bond (par rapport au personnage des livres, j’entends) reste Dalton dans Tuer n’est pas jouer.
Pour la cascade la plus démente (et invraisemblable) celle qui me vient à l’esprit est le saut en moto dans le vide pour prendre les commandes d’un avion, dans l’intro de Goldeneye. Cette scène est mythique!
Enfin pour la meilleure confrontation, celle avec Requin dans L’espion qui m’aimait. Comment peut-il en être autrement !
Fichtre j avais oublié comment Daniel Craig faisait si jeune dans Casino royale. Mon classement des dix meilleurs (ça n engage évidemmentque ma pomme): 1 Skyfall, 2 Casino Royale 3 Permis de tuer, 4 L espion qui m aimait, 5 Au service secret de sa majesté 6 Mourir peut attendre, 7 Bon baisers de Russie, 8 Opération tonnerre, 9 Goldeneye 10 Vivre et laisser mourir
Et Roger Moore, le James Bond le plus attachant et sympa.
Un plaisir à revoir ces films
Après Natalya et aussi bien que Vesper, d’ailleurs elles se ressemblent même metteur en scène
Quand rien ne va plus on fait appel à bond