The Power : les ténèbres prennent le pouvoir, dans 5 films qui vous donneront peur du noir

La Rédaction | 16 février 2022
La Rédaction | 16 février 2022

Un hôpital plongé dans le noir, à la faveur d'une nuit terrifiante. Voilà le point de départ du frissonnant The Power, qui nous a donné quelques idées...

Londres, 1974. Val vient d'être recrutée au sein de l'équipe de nuit d'un hôpital. L'annonce d'une série d'importantes coupures de courant va bouleverser son quotidien, mais également libérer une terrible force au sein de l'établissement. Le premier long-métrage de Corinna Faith nous replonge dans une de nos terreurs les plus ancrées, profondes, et humaines : celle des ténèbres et de ce qui les habite. Terreau fertile pour notre imagination, l'absence de lumière nous renvoie toujours à des angoisses irrépressibles.

 

 

C'est dans le noir, quand nos sens sont vaincus ou trompeurs, que nous surprenons à nous demander si la clarté reviendra, que nous redoutons que s'y dissimule quelque créature, tapie en secret pour mieux nous bondir dessus. Peur primaire, suffoquante, cette inquiétude a logiquement occupé bien des conteurs et des cinéastes. Pour accompagner la peur galopante de The Power, voici cinq films qui ont peur du noir, et dont certains terribles ingrédients font écho au film d'effroi hospitalier, en salles le 16 février.

THE JANE DOE IDENTITY

 

The Jane Doe Identity : trailerPas très woke ce cours de SVT

 

André Øvredal est un artisn, doublé d'un fin connaisseur de l'oeuvre de Stephen King, soit une équation particulièrement efficace quand il est question d'engendrer quelques puissantes sueurs froides. Conscient que pour y parvenir, il doit alterner entre visible et invisible, champ et hors-champ, il nous raconte cette cauchemardesque chronique d'une autopsie qui part en cacahouète en jouant brillamment de ces contrastes. Au coeur de la petite morgue où se déroule l'investigation craspec de ses deux protagonistes, personne ne vous entendra crier.

Comme dans The Power, au fur et à mesure que l'intrigue se resserre sur les héros ainsi que les spectateurs, The Jane Doe Identity éteint les lumières. Le son devient alors redoutable, source de trouble, puis d'horreur, à la manière de ces pas flasques de cadavres retentissant sur le carrelage. A ce titre, et comme le métrage qui nous intéresse, le décor est primordial. Et le décor teinté d'imagerie médicale l'est encore plus, avec ses relents de technologie désincarnée, de matériel glacial... un parfum de mort plane, jusqu'à nous contaminer totalement.

DARKNESS

 

Darkness : photoDes enfants qui ne brillent pas dans le noir

 

"Avez-vous toujours peur dans le noir ?" nous demandait l'affiche de Darkness, il y a déjà 20 ans. Nul doute qu'après la découverte du film de Jaume Balagueró, alors tout jeune metteur en scène, votre réponse sera positive. Et pour cause, cette histoire de maison qui bascule progressivement dans l'obscurité alors que s'y installe une famille troublée a tout pour vous marquer la rétine. En effet, le métrage réalise un véritable tour de force en mélangeant une esthétique ultra-léchée, aux innombrables effets de style... qui trouveront leur sens dans l'oscurité qui nous appelle.

A la manière de The Power, la mythologie importe peu en cela qu'elle n'est pas tant une énigme à résoudre qu'un vaste réseau de symboles qui ultimement nous échapperont. Peu importe la nature exacte de la force qui rugit au loin, ou l'origine de l'appétit qui fait de nous des proies. C'est son royaume que jamais ne peuvent percer nos yeux, qui forme à l'écran un véritable langage, un labyrinthe, dans lequel nous nous perdons avec un redoutable délice.

CREEP

 

Creep : photoUn film pas light du tout

 

Le premier long-métrage de Christopher Smith, comme The Power, utilise notre crainte de l'obscurité à plusieurs niveaux; Tout d'abord, comme celui d'une stricte réalité physique, matérielle. L'obscurité est redoutable parce qu'elle représente une disparition d'informations, et donc l'attente d'un surgissement qui peut se faire angoisse totale. Et c'est logique, puisque le récit se déroule littéralement sous terre, à savoir dans le métro londonien, habité par une entité qui a la mauvaise habitude de boulotter les innocents.

Ce principe est illustré quand le boogeyman nous est révélé pour la première fois, alorsDe même, la crainte du noir, dans ces deux cas, est celle d'une connaissance redoutée, un secret profondément enfoui, qui menace d'engloutir tout un chacun. Et dans la catégorie secret enfoui, un laboratoire clandestin d'expérimentations obstétriques remontant à la Seconde Guerre Mondiale, ça se pose un peu là. Attention, douleurs abdominales et hauts le coeur au programme.

LE PROJET BLAIR WITCH

 

Le Projet Blair Witch : photoPupille des ténèbres

 

Est-il nécessaire de savoir ce qui nous traque pour ressentir toute l'abominable expérience ressentie par une proie. Sans doute pas, Le Projet Blair Witch en témoigne admirablement. La première moitié de ce qui constitua longtemps le film indépendant le plus rentable de l'histoire du cinéma fait directement écho à la désorientation vécue par l'infirmière Val dans la première partie de The Power. Forêt ou hôpital londonien, quand les lumières s'éteignent et que la clameur d'un lieu étranger s'élève dans la nuit, c'est bien la même terreur qui nous étreint.

La comparaison entre les deux films est d'autant plus intéressantes, qu'ils apportent deux réponses différentes à une problématique similaire, à savoir comment traiter par l'image une situation dans laquelle... on ne voit rien ? Blair Witch opte pour le travail d'une grammaire nouvelle à l'époque, celle de l'irruption sur grand écran de l'image numérique, de ces proportions, teintes et spécificités, tandis que The Power effectue un travail important pour émuler le travail de la pellicule et donner littéralement du corps aux ténèbres. Pas sûr que vos nerfs le vivent très bien.

L'EMPIRE DES OMBRES

 

L'Empire des ombres : photoLes gens ne savent plus se tenir au cinéma

 

S'il ne s'agit pas du film le plus éprouvant de cette sélection, il possède au moins deux atouts qui font qu'on vous conseille vivement redécouvrir cette série B passée inaperçue lors de sa sortie. Non pas que les personnages incarnés par Thandiwe NewtonHayden Christensen ou encore John Leguizamo soient inoubliables, tant ils sont écrits de manière superficielle et faiblement caractérisés, mais les épreuves qu'ils traversent méritent qu'on s'y arrête.

Non seulement ils vont faire face à la personnification des ténèbres, mais ces dernières vont les éprouver comme jamais. Alors que toute l'humanité semle avoir disparu, les jours se font plus courts, grignotés par une nuit où apparaissent d'inquiétantes ombres, au contact de laquelle les humains sont réduits à néant. L'occasion d'une inexorable course-poursuite, à l'issue nécessairement fatale, qui vous vaudra plusieurs sueurs froides et un sans doute un peu de mal à dormir.

Ceci est un article publié dans le cadre d'un partenariat. Mais c'est quoi un partenariat Ecran Large ?

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commentaires
Bob
18/03/2022 à 15:50

Pas trop du même avis que le précédent message crypté.
On parle de 7eme art, tendance frisson, il se réfère à un récit (à classer aventure ou fantastique ? ) écris au 5eme siècle après JC...

Et même si celui-ci est parfois obscure, il est normal de ne pas être en phase avec les autres avis.

Sinon, l'empire des ombres et plutôt à voir sans pour autant être mémorable.

vosGueule
11/03/2022 à 22:46

Tous c'est Gens qui attendre d'avoir. peur Dans Film qui croive que ce qui voiye mais je leur souhaite le mal mais LA Réalité DépaSSERA vôtre im AGINATION LA vous allée pleure, mais avec le mal A l'état pur ALORS moi vous avez interez A CRAIN DRE plus ALLHA pour tous Alors gardé FRANCAIS ou qui soi yez RLASS BAND e D'inGRORANT Allée plutôt preche LA BONNE parole vous ête que Des BLAS pl Hemateur CAR Dieu et seule et unique il vous a créé pour LADO Rée par pour péché résTe-.Avec vos et vos peur CAR LA Fin Des Temps Approche vous savé Rien Lui seule C est All HAOU AGBARDAR Amin CAR ALLHA est GRAND c'est Lui seule quil FAUT vénéré BANDE D'imposteur SALUT BANDE De NAZE Hilli. Hi Hi Hi HAHA

Levraifred
21/02/2022 à 05:11

Il y a aussi "Le peuple des ténèbres" ("They") de Robert Harmon en 2002.
L'obscurité, et ce qui vit à l'intérieur... Qui d'ailleurs peut éteindre les lumières. Pas le meilleur film, mais à l'époque, j'avais bien flippé.

Trac
17/02/2022 à 23:14

Que des bons films pour cette liste , après projet Blair witch c'est plus a regarder comme un cas d'école qu'un film effrayant ...

sylvinception
17/02/2022 à 13:24

Y a un sacré bail que Le Projet Blair Witch ne me fait plus flipper.

Hermine a tort
16/02/2022 à 18:54

Creep le film d’horreur culte de mes années Lycée qui permettait de péchoter hahahah!

Jane Doe juste terrifiant, de l’horreur froide comme on en voit que trop peu.

Blair Witch, un peu comme Kyle, vu trop tard ça m’en a touché une sans faire bouger l’autre

Szalem
16/02/2022 à 16:18

Pour ceux ne l'ayant pas encore vu, allez voir le très bon court-métrage "Lights Out" ! (2m40 sur Youtube)

Mais d'après les échos, moins le film en découlant...

Bonne journée à tous!

Kyle Reese
16/02/2022 à 13:51

Hum j'aime bien l'ambiance de cette BA même si le "y a qqun" aurait pu être supprimé car tellement attendu et galvaudé. Bien sur ma belle qu'il y a quelqu'un, sur qu'elle n'a pas vu de film d'horreur la pauvre !!! lol (Ça va faire fuir Kouak)

Sinon je plussoyas pour The Jane Doe Identity, très bon souvenir de flippe tout seul devant mon écran ... brrrr. Une réussite.

Je ne plussoyas pas du tout pour The blair witch project, vu trop tardivement surement. Il ne ne m'a absolument rien procuré, qu'un ennui polis tout au plus et il finit quand ça devient un peu intéressant.

Pas vu les autres.
L'empire des ombres est très mal noté, donc je passe.
Creep et Darknessun un peu mieux noté ... donc je les note... pour plus tard.