Critique : La Vallée de Gwangi

Patrick Antona | 23 août 2011
Patrick Antona | 23 août 2011

Adaptant un script inédit de son mentor Willis O'Brien (Valley of the Mists), Ray Harryhausen se lance, avec The Valley of Gwangi, dans sa propre variation de King Kong  avec un schéma grosso modo équivalent : la découverte du monde perdu, les aventuriers aux prises avec les dinosaures, la capture de la créature et son exposition en tant que monstre de foire, le tout transposé dans le monde de l'Ouest.

Optant pour un habile mélange des genres et ne versant pas dans la poésie naturaliste de son glorieux modèle, le film offre un festival de séquences restées anthologiques comme la prise de Gwangi (un Allosaure et non un Tyrannosaure !) au lasso, l'affrontement contre un éléphant et le final dans une église en feu, servies par une animation et des incrustations de grande qualité, relevé par une partition mémorable de Jerome Moross. 

Côté humain, James Franciscus porte le stetson du cowboy chasseur de dinosaure avec conviction, secondé par Laurence Naismith (futur juge Fulton d'Amicalement vôtre) qui, parfait en professeur exalté et un brin gaffeur, aura bien du mal à expliquer à ces rednecks qu'un dinosaure n'a rien à voir avec un lézard. Bloody hell !

 

 

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